





Lors d’une audience publique au State Matakeo, en Ville de Butembo, 10 Fardc tueurs et voleurs à mains armées, ont été présenté au grand public. Certains d’entre eux ont été condamnés à mort.
La première réaction du public est que parmi les malfrats, il n’y avait aucun Nande. Ce fait vient à nouveau contredire l’accusation gratuite du Président Joseph Kabila selon laquelle les Nande se tuaient eux-mêmes.
Au sujet de la condamnation à mort prononcé à l’encontre de certains malfrats, certains observateurs pensent que, tant que le commandement de l’armée et de la police restera entre les mains des mêmes officiers militaires auteurs intellectuels et bénéficiaires de l’industrie du crime à l’Est de la RDC, les malfrats condamnés publiquement peuvent être exfiltrer demain de la prison pour poursuivre le même sale boulot au service de mêmes maîtres. Selon ces observateurs, la justice militaire dans une région endeuillée comme celle de Beni-Lubero devrait être exemplaire et ferme pour se mettre à l’abri des récidives. En effet, depuis le début des massacres des beniluberois, aucune condamnation à mort n’a été exécutée. Les Assassins qui sont transférés de prisons de l’intérieur vers Goma, sont par après introuvables dans les prisons de Goma, au point que l’on se demande s’ils n’ont pas été remis en liberté ou en service.
La question de l’insécurité de l’Est de la RDC exige une révision de toute la structure de l’armée et du gouvernement provincial. Tant que les commandants militaires se comporteront comme des électrons libres qui ne dépendant d’aucune autorité politique et administrative locale, il n’y aura pas de paix à l’Est de la RDC.
Beni-Lubero Online





