





De Paul Kagame à Joseph Kabila ou du ‘génocide rwandais’ au ‘génocide permanent’ au Congo.
Essai de relecture de notre histoire commune
L’écriture d’une autre histoire chez nous nous exigera de revenir sur certaines de ses pages rapidement tournées pour une relecture conséquente. En effet, pendant la période de la campagne préparant la mascarade électorale de 2006, la Haute Autorité des Médias avait proscrit tout débat sur les questions liées à la "congolité" des candidats. Des menaces de traduction en justice des récalcitrants avaient été proférées et "les parrains" s’y étaient mêlés pour soutenir la HAM. La diaspora congolaise exclue du processus électoral avait, contre vents et marées, marché à l’encontre de la ligne de conduite édictée par la HAM. Une relecture de notre histoire immédiate lui donne de plus en plus raison et pousse à reposer la question de "la congolité" en recentrant le débat sur le projet de l’APR/FPR et de son soutien anglo-saxon dans les Grands Lacs africains.
A la veille du quatorzième anniversaire de la mort du président rwandais Juvénal Habyarimana (le 6 avril 1994- 6 avril 2008), eu égard au calvaire imposé à nos compatriotes de l’Est (dans les Kivu) et aux signaux rouges que donne le domaine des droits de l’homme partout au Congo dit démocratique, il ne serait pas inutile de revisiter ledit projet de l’APR/FPR. Cela nous permettrait de comprendre, dans quelle mesure, la mascarade électorale de 2006, a été "un Cheval de Troie" et de voir comment nous organiser davantage pour mettre fin à l’aventure du APR/FPR-AFDL-RCD-PPRD-CNDP-AMP. La conférence organisée à Montréal le week-end du 29 au 30 mars 2008 (dont la vidéo se retrouve sur Internet) et les enquêtes menées par la justice espagnole (venant confirmer les études de Pierre Péan (Noires fureurs, blancs menteurs), de Charles Onana (Les secrets de la justice internationale), Arthur Ruzibiza, (Rwanda, histoire secrète), Honoré Ngbanda (Crimes organisés en Afrique) et de Florence Hartamnn (Paix et châtiment. Les guerres secrètes de la politique et de la justice internationales) relance le débat sur le devenir commun dans les pays des Grands Lacs.
I. De Montréal à l’Espagne
Le week-end du 29 au 30 mars 2008, un groupe de Rwandais, de Burundais et de Congolais a assisté à une conférence animée par Robin Philpot, Pierre Péan et Jordi Palou-Loverdos sur "la difficile recherche de vérité" à propos du Rwanda et sous la modération de Normand Lester. (Dans une chronique(du lundi 31 mars dans Syfia) qui n’est rien d’autre qu’une lettre adressée à Paul Kagame, Président du Rwanda, pour lui demander de figurer sur sa liste des négationnistes, révisionnistes et racistes, Bernard Desgagné retrace une partie de l’histoire des pays des Grands Lacs à travers le prisme du drame créé par l’APR/FPR en y insérant les éléments essentiels de la conférence de Montréal. Nous nous servirons abondamment de son texte.)
En introduisant cette conférence, Normand Lester a insisté sur le fait que "personne ne niait que les Tutsis aient été victimes d’un génocide au Rwanda en 1994 et que le seul négationniste connu était l’ex-président Bill Clinton, qui, comme le prouve la documentation obtenue à ce sujet, a donné l’ordre à Madeleine Albright, en 1994, de tout faire pour qu’il ne soit pas question de génocide au Rwanda devant les Nations Unies. Clinton ne voulait pas que les Etats-Unis soient forcés d’intervenir au Rwanda." Bernard Desgagné explique. "En effet, il existe une loi aux Etats-Unis qui oblige ce pays à intervenir militairement en cas de génocide n’importe où dans le monde." S’ils avaient appliqués cette loi, ils auraient pu sauver quelques vies rwandaises. Malheureusement, Bill Clinton avait préféré laisser le champ libre à Paul Kagame et à sa bande de criminels. "(…) Les Américains, les Canadiens et les Britanniques ont préféré détourner le regard pour que se consume le massacre devant les aider plus tard à dilapider les richesses minières du Congo."
Mais à partir d’où et de quand 1994 a-t-il été préparé? Selon les enquêtes de la justice espagnole, 1994 a été préparé une décade avant par les enfants des réfugiés Tutsi en Ouganda ayant vraisemblablement la nationalité ougandaise. Ce sont eux qui ont envahi le Rwanda, pour la première fois, en 1990. S’adressant à Paul Kagame, Bernard Desgagné écrit: "Vous avez réussi à envahir une partie du Rwanda en 1990, à en massacrer la population et à exclure totalement les ONG et les médias des zones dont vous vous étiez emparé. Seuls vos conseillers stratégiques américains faisant la navette avec leur ambassade à Kigali y avaient accès." A la tête d’une armée disciplinée, bien équipée et bénéficiant du soutien des Etats-Unis, Kagame a décimé indistinctement la population civile rwandaise francophone au profit des anglo-saxons épris du souci de redessiner la carte de l’Afrique centrale et de faire main basse sur ses richesses.
Sans un regard rétrospectif sur les années ayant précédé le drame de 1994, torpiller l’histoire des Grands Lacs en se fiant à "sa version officielle" est un piège certain. Mais grâce à Kagame et sa tactique de désinformation, "en Occident, la plupart des gens qui ont déjà entendu parler du Rwanda n’ont retenu qu’un mot ressassé par les médias depuis des années: génocide (Tutsi). Le drame rwandais se résume à cent jours en 1994. Rien avant et rien après. Selon la version officielle de l’histoire, le diable s’est mis à sévir tout à coup, puis, vous (Kagame), le sauveur, êtes arrivé. Quel virtuose vous êtes!, écrit Bernard Desgagné.
Pourtant, les massacres de 1990 se sont poursuivis jusqu’en 1993 avant que Paul Kagame négocie "un semblant de cessez-le-feu à Arusha, le temps de faire entrer jusqu’au cœur de Kigali les armes lourdes " dont il allait se servir pour l’assaut final. Quand il fait abattre, "avec un missile acheté à l’URSS par l’Ouganda, l’avion transportant Juvénal Habyarimana et Cyprien Ntaryamira, qui étaient respectivement président du Rwanda et du Burundi", Kagame sait ce qua cela pourrait avoir comme conséquences sur les Tutsi de l’intérieur du Rwanda, mais il s’en moque.
Une fois au pouvoir, Kagame se livre à la chasse aux réfugiés rwandais au Congo assassinant des observateurs étrangers pouvant être des témoins gênant dans les zones où ses hommes devaient passer.
Bernard Desgagné accuse Kagame de s’être livré à l’instauration d’un régime de terreur et au Rwanda et au Congo. "Vous avez pilonné impitoyablement des camps de réfugiés à l’arme lourde, écrit-il. (…) Plus tard, vous avez créé de nouveaux réfugiés, cette fois Congolais, qui ont dû fuir la terreur amené dans votre pays par l’APR/FPR, qui prétend encore aujourd’hui y faire la chasse au génocidaire. Votre homme de main au Congo, Laurent Nkunda, parachève votre œuvre là-bas."
Cette version des choses est partagée par la justice espagnole dans ses dernières enquêtes sur Kagame et ses 40 criminels. Ce "Hitler africain" a su conserver le pouvoir acquis par la violence en recourant à la terreur et à une structure criminelle parallèle à l’Etat de droit. Planifier les activités terroristes telles que les massacres, l’incinération des cadavres entassés dans des fosses communes, des attaques non sélectives contre les populations civiles, l’évacuation des corps mutilés dans les lacs et les rivières, le pillage des ressources du Congo voisin pour financer cette criminalité et/ou enrichir illicitement la bande des criminels rentrait dans les attributions de cette structure et des bien d’autres créés à dessein.
Les enquêtes de la justice espagnole révèlent qu’"en parallèles aux attaques ouvertes, ils ont réalisé des attaques à caractère terroriste dans le but de démoraliser la population et de montrer la force dont ils disposaient." (p.5)
Ces enquêtes dont la plupart ont été menées auprès des témoins vivants (dont la citoyenne américaine Cynthia Ann Mc Kinney) fournissent des preuves des "crimes organisés" en Afrique centrale entre les trafiquants d’armes, les gens corrompus du pouvoir du Nord et du Sud, les entreprises multinationales ayant certains hommes politiques du Nord aux conseils d’administration. Barrick Gold exploitant les mines de Kilo-Moto, Lundin Group, American Mineral, Fields International et Anglo-American, etc. auraient influencé l’APR/FPR. Mais souvent, ces réseaux d’élite constituent "des faits occultes" ou occultés dans l’approche du génocide permanent en Afrique des Grands Lacs.
Les enquêtes de la justice espagnole présentent l’avantage de recourir aux traces écrites des témoins (vivants et/ou morts) de la tragédie de l’Afrique centrale et transmises à leurs compatriotes ou aux organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme. Traces qui auraient peut-être été difficilement accessibles si Paul Kagame et ses 40 criminels n’avaient pas massacré les expatriés travaillant au Rwanda.
II. De l’Ouganda au Congo-Zaïre en passant par le Rwanda
Ceux et celles d’entre nous ayant lu l’interview dont la publication avait malencontreusement attribuée à l’agence Misna avant que Nkunda n’en reconnaisse la paternité savent qu’à cette question "pouvez-vous affirmer ou infirmer l’affirmation selon laquelle il y aurait des officiers et des soldats rwandais au sein du CNDP et FARDC?", Nkunda avait répondu comme suit: "Eh bien! Si vous attendez par soldats rwandais tous ceux qui ont servi un jour dans le Front Patriotique Rwandais le FPR et ensuite dans l’Armée Patriotique Rwandaise l’APR du général Paul Kagame, alors le peuple congolais a un problème à résoudre, car son propre Président élu au suffrage universel direct à plus de 58 % des voix, je cite Joseph Kabila, est non seulement d’origine Tutsi comme moi, mais il est aussi un ancien soldat du FPR comme moi. Cherchez donc l’erreur." Cette fois-là, Nkunda tout en affirmant leur appartenance commune (lui et Kabila) à l’APR/FPR n’en avait pas explicité les objectifs.
Les enquêtes de la justice espagnole ont aussi l’avantage de mettre à nu les objectifs poursuivis par l’APR/FPR:
–procéder à l’élimination d’un plus grand nombre des membres de l’ethnie majoritaire au Rwanda;
-arracher (et se maintenir au) le pouvoir par la force;
-créer des alliances stratégiques avec des alliés occidentaux pour terroriser les populations rwandaises avant d’étendre le terrorisme aux autres populations de la région des Grands Lacs. Pourquoi? En vue d’y étendre l’influence de l’APR/FPR et de la dominer en s’appuyant sur le pillage des richesses du Congo-Zaïre. Ni sa prise de pouvoir au Rwanda depuis quatorze ans, ni les élections organisées au Congo (après la mort de l’un des fondateurs de l’AFDL) n’ont aucunement modifié ces objectifs.
D’un, Paul Kagame et ses 40 criminels gèrent eux-mêmes le pouvoir au Rwanda. Son homme de main, Laurent Nkunda le fait dans les Kivu. "Son frère Kabila" gère le pouvoir à Kinshasa à travers des structures parallèles à celles du gouvernement officiel (infiltré). Dans les Kivu, la Conférence de Goma a été un coup d’épée dans l’eau. Les massacres y sont perpétrés au quotidien et le recrutement des enfants a repris.
Pour n’avoir pas (pris connaissance) ou analysé sérieusement les objectifs de l’APR/FPR, beaucoup d’analystes politiques congolais se sont trompé en appréciant le gouvernement Gizenga-Kabila et les institutions de la troisième République. Ils les ont appréciés en recourant aux critères de fonctionnement d’"un gouvernement normal" et "des institutions républicaines". Or, nous avons affaire à des "institutions mercenaires". Le diagnostic fait dernièrement par le Cojeski et partagé par les ONG des droits de l’homme conforte cette hypothèse. Se confiant à Réveil-FM, Floribert Chebeya est revenu là-dessus. Nous reproduisons, pour illustrer notre propos, les quatre premiers points qu’il a retenus.
Au Congo de Joseph Kabila, il y a:
"1)La sacralisation des crimes imprescriptibles, l’institutionnalisation de l’impunité ainsi que la discrimination des victimes des graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, tributaires de l’incapacité temporelle de la Cour Pénale Internationale et des faiblesses institutionnelles du système judiciaire Congolais ;
2)Les violations massives des droits des populations congolaises à l’autodétermination et à la pleine jouissance de leurs ressources naturelles les plus importantes du Continent, suite notamment à l’existence de plusieurs contrats miniers, forestiers et énergétiques qui n’ont jamais été bénéfiques aux masses laborieuses congolaises. Le pays reste ainsi victime du pillage endogène et exogène de ses ressources naturelles sous toutes les formes, notamment par des entreprises multinationales et transnationales, pillage mettant en péril le droit des 60 millions des populations congolaises à la paix et au développement durable ;
3) Les Assassinats des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes suivi des procès non concluant suite aux manipulations politiques de nos juges au demeurant inféodés au pouvoir exécutif. C’est notamment le cas des procès relatifs aux assassinats du défenseur des droits de l’homme Pascal KABUNGULU, des Journalistes Serge MAHESHE, Franck NGYCKE et Louis BAPUWA MWAMBA ;
4) Les violations systématiques du droit des populations congolaises à la paix et au Développement. En effet, en dépit de la présence en République Démocratique du Congo de la plus grande et la plus budgétivore Mission de maintien de la paix des Nations Unies (MONUC), en dépit de l’organisation de premières élections générales pluralistes, des millions des populations congolaises demeurent assujetties à des conflits armés ayant déjà provoqué plus de 1.300.000 déplacés de guerre qui du reste aujourd’hui abandonnés à leur triste sort dans les savanes, forets et montagnes de la République Démocratique du Congo." (Floribert CHEBEYA: " Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo, les signaux sont au rouge !"dans www.reveil-fm.com)
Floribert Chebeya est d’avis que "ce droit est constamment violé par un groupe des gens bien identifiés qui avec le concours de la République du Rwanda et de l’Ouganda, ont crée en 1996 le mouvement dit politico–militaire dénommé AFDL (Alliances des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre ), le même groupe des gens ont crée par la suite en 1998 le RCD-Goma ( Rassemblement des Congolais pour la Démocratie ) ce dernier étant assujetti aux accords de paix, le même groupe des gens se sont mués depuis 2005 en CNDP ( Convention Nationale pour la défense du Peuple ) qui du reste vient d’être astreint aux accords de paix de Goma dit Acte d’engament. Ce groupe des gens par ailleurs présumés auteurs des principaux crimes imprescriptibles perpétrés dans provinces de l’Est du pays (Nord-Kivu, Sud-kivu, Maniema, Province Orientale, …) ont pris en otage une décennie durant, le Peuple Congolais et les Institutions légitimes de la RDC dans un cycle infernal des guerres extraconstitutionnelles." (Ibidem)
Si nous ajoutons à ce tableau la guerre (à l’arme lourde) de Kinshasa du 22 et 23 mars 2007, les massacres du Bas-Congo (à deux reprises) et les cadavres jetés dans le fleuve, nos morts au quotidien, victimes de la famine et des maladies et les contrats léonins, notre hypothèse se confirme. En effet, à travers ses lieutenants, l’APR/FPR poursuit ses objectifs au Congo à travers le CNDP de Nkunda et l’AMP-PPRD, émanations de l’AFDL.
III. Relire notre histoire immédiate, pour quoi faire?
A Montréal, les Rwandais, les Congolais et les Burundais ont écouté "les acharnés" dans la difficile quête de la vérité sur le Rwanda et le reste des Grands Lacs ensemble. En dehors des "collabos" et autres manducrates, fanatiques des pouvoirs criminogènes de l’Afrique centrale, ils doivent avoir compris que ce qui se passe chez nous ne relèvent pas de la fatalité. Il s’agit bel et bien "des crimes organisés" par des réseaux de prédation du Nord et du Sud au bénéfice d’un plus petit nombre. Ces réseaux sont composés des criminels de guerre, de terroristes, des trafiquants d’armes, des gens corrompus du pouvoir (mais en col blanc), des fanatiques du "capitalisme du désastre" et d’autres "parrains" des démocraties du marché.
Ces réseaux manipulent les médias officiels et participent de la mystification terminologique et linguistique des mots à usage commun. Cela conduit Giorgio Agamben à affirmer que "de nombreux termes dont nous continuons à nous servir ont perdu progressivement leur sens. Ainsi les guerres nous sont présentées comme des opérations de police (…). Naturellement, une part importante de cette transformation est le fait des médias qui perdent chaque jour un peu plus de leur fonction critique et qui doivent aujourd’hui être considérés de plus en plus comme un organe de gouvernement." (Entretien avec Giorgio Agamben. Le gouvernement de l’insécurité, dans La Revue internationale des livres et des idées, mars-avril 2008, numéro 4, p;19)
Ecouter et relire notre histoire immédiate ensemble peut nous permettre de dépasser des clichés pour grandir ensemble. Découvrir que "le génocide au Rwanda" n’a pas été que Tutsi et que Paul Kagame et ses 40 criminels veulent assujettir par l’usage indiscriminé de la violence toute l’Afrique centrale en tant que supplétifs d’un ordre capitaliste- prédateur peut pousser les Congolais, les Rwandais et les Burundais "résistants" à penser des organisations régionales pouvant servir d’alternative aux structures-bidon gérées par les maffieux au pouvoir en Afrique centrale depuis plus d’une dizaine d’années.
Les témoignages des enquêtes organisées par la justice espagnole prouvent que la vérité, bien que difficile à approcher, finit toujours par éclater au grand jour. Surtout dans des organisations mixtes où ses chercheurs du Nord et du Sud travaillent main dans la main.
Relire notre histoire immédiate ensemble nous révèle la communauté de notre destin. Cela nous apprend qu’il y a de ses pages qu’il faut maintenir longtemps ouvertes pour comprendre ce qui nous arrive. Ici confondre la vitesse avec la précipitation peut mener à un suicide collectif. Les veilleurs-protecteurs de la mémoire collective de nos populations ont besoin de procéder ainsi pour les prémunir contre l’amnésie et les erreurs d’appréciation. Ils pourraient par exemple les aider à comprendre qu’au Congo, les qualificatifs d’immobilisme, d’amateurisme et d’incompétence appliqués au gouvernement Gizenga-Kabila ne signifient pas grand-chose. Les dégâts causés sur le plan des droits de l’homme trahissent les objectifs "occultés" auxquels ce gouvernement obéit.
Aussi avons-nous appris que l’Afrique a besoin de sa diaspora des "acharnés" dans la quête des réponses justes aux questions qu’elle se pose pour soutenir sa lutte d’autodétermination. Elle réussit, de temps en temps, à aller au-delà des mensonges et des désinformations entretenus par les réseaux de prédation sur place en Afrique et au Nord du monde.
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J.-P. Mbelu
Bruxelles ( Belgique)
Beni-Lubero Online





