





« Ils ont creusé un trou devant moi, ils y sont tombés », dit le Psalmiste.
Lorsque la corruption, la trahison de toute une Nation, le mensonge et la fraude porte Felix Tshisekedi au pouvoir avec 17 pourcents de voix, contre la volonté du peuple congolais qui préférait Martin Fayulu avec au moins 62 pourcents (Beni-Lubero qui devait y ajouter 3 millions de voix), quoi de plus louable pour l’UDPS! C’est la jubilation et l’applaudissement, c’est une joie tellement grande que le bénéficaire en arrive à déifier son bienfaiteur. Mais lorsque l’UDPS doit subir le coup du même délit, alors c’est une lamentation totale, c’est la rébellion; la victime pense qu’il maintenant le droit de dénoncer l’injustice et la corruption, oubliant que le simple fait par lequel Felix ait la fierté de s’assoir au fauteuil du président de la République a d’office la corruption au sommet de la Nation, de manière à en faire la colonne dans le nouvel ordre de la gestion des choses publiques, selon le gré de celui qui l’a nommé comme son héritier.
Par la corruption et la trahison, Felix est devenu président de la République selon la volonté du FCC. Aujourd’hui, par la corrutpion et la trahison, l’UDPS manque ne fût-ce qu’un seul sénateur dans son propre fief du Kasaï, ainsi que dans la ville de Kinshasa où elle dispose pourtant de douze (12) Députés provinciaux qui étaient en mesure d’en fournir au moins deux pour le compte du parti. La « base » s’en trouve extrêmement révoltée; mais a-t-elle vraiment raison de se rebeller ainsi? L’UDPS est certes poignardée par sa propre épée (la corruption dont elle s’est rejouie en faveur de Felix devenant président de la République). C’est un coup bien mérité; Felix et son parti devraient bien l’endurer en toute responsabilité. Ceci devrait être pour eux le meilleur moyen de réaliser la douleur qui agonit le peuple congolais dont ils ont saboté la volonté souveraine consignée dans le choix de Martin Fayulu aux élections présidentielles du 30 décembre dernier.
Si la magistrature suprême a été conquise par voie de corruption, il va de soi que les élections des Sénateurs, et bientôt celles des Gouverneurs, en emboîtent le pas. Certainement il en sera de même pour toutes les institutions du pays. Voici l’accomplissement à l’inverse des promesses de celui qui clamait aspirer au pouvoir pour éradiquer la corruption, les fraudes, les injustices, la légalité, l’état de droit… Lorsqu’il mord lui-même au premier coup, qui pourrait encore résister? Ainsi se définit la nouvelle République Démocratique du Congo, un Etat catastrophique, voué à une mort subite.
Honnêtement parlant, l’UDPS doit cesser de pleurnicher et faire semblant d’être innocente. Il a encore toute la chance de se plier devant la vérité des urnes tant réclamée par le peuple congolais et le monde. Sinon, elle en subira encore de plus dur, car elle connaît très mal Joseph Kabila, en qui Felix a préféré se confier pour satisfaire ses appetits égoïstes et anti-patriotiques.

Talangai Katchelewa
Correspodant BLO
Beni
©Beni-Lubero Online.





