





L’Ouganda et l’est de la RDC sommés de subir les coups du terrorisme portés par une seule et même main…
La face ouverte, apparente de la scène
Bientôt il sera un mois depuis l’explosion de deux bombes provoquée par un attentat suicide à Kampala, la ville-capitale de l’Ouganda, causant trois morts immédiats, dont un policier, en plus de trois kamikazes auteurs de ce forfait, trente-trois blessés et, plus tard, trois autres morts parmi ces blessés, pour totaliser le nombre de six victimes.

Les enquêtes accélérées de la police ougandaises sont rapidement parvenues à identifier devant le public les auteurs du crime comme étant des éléments de la rebellion des Forces Démocratiques Alliées, ADF en sigle. Effectivement, ces rebelles eux-mêmes ne tarderont pas à confirmer la révélation de la Police en revendiquant les deux attentats. L’état d’alerte des services de sécurité, spécialement la Police, ont ainsi trouvé une piste d’enquête qui a permis de démentéler quelques filières du réseau de ces terroristes autochtones à travers la ville de Kampala et sa périphérie.
Dès lors, Beni-Lubero Onlne s’est penché sur ce fait et s’est engagé à mener des investigations approfondies sur base des indices relatives à cette tragédie qu’il possedait de par ses investigations antérieures.
ADF, un mythe à sonder…
La présence des rebelles ougandais dénommés ADF dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) n’est pas une fiction. C’est depuis la deuxième République que la sécurité de la RDC, et jadis du Zaïre, fait face à ce phénomene, plus précisément dans les contrées des monts Rwenzori, en territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, souvent avec une repercussion sur le sud de la province de l’Ituri.
Sans prétendre rappeler tous les exploits de l’armée officielle congolaise (et Zaïroise) contre ces rebelles, il y a tout de même lieu de retenir le tout dernier, celui du début de l’année 2014, par lequel l’illustre feu général Lucien BAHUMA les a écrasés jusqu’à réduire (selon le rapport officiel de l’opération ayant été menée dans les recoins du territoire de Beni) l’effectifs desdits rebelles à moins d’une centaine de personnes, de surcroit dispersées et en débandade.
Dès lors, la réalité était devenue telle que les ADF ne constituaient nullement une menace redoutable ni pour la sécurité de la RDC ni pour le pouvoir en place en Ouganda que ces rebelles cherchent à renverser. L’Ouganda voisin, dont les invasions intempestives sur le territoire congolais étaient toujours justifiées par la réalité des ADF, avait suivi de près le déroulement de tous les faits jusqu’à se rassurer que sa sécurité frontalière avec l’est de la RDC est quasiment hors du danger.
C’est ce qui justifie la longue retenue de l’armée ougandaise jusqu’à son retour en action avec le raide aérien du 22 décembre 2018 sur les nouveaux foyers de concentration des ADF dans la région de Rwenzori. En fait, un phénomène étrange avait vu le jour: les ADF anéantis complètements au cours du premier trimestre de 2014 sont revenus en force des le dernier trimestre de la même année et ont déclanchée des massacres contre les civils avec une ampleur qui aura tenu en échec toute une armée gouvernementale jusqu’alors.
Derrière la scène
En fin 2013, les FARDC, sous le commandement du colonel MAMADOU NDALA inflige une défaite irréversible au M23 et ceci signe la fin de cette rébellion en tant que groupe belliqueux sur terrain.
En début 2014, MAMADOU, le colonel héro, sera envoyé à Beni dans le cadre de l’opération Sokola 1 contre les ADF. Mais il sera assassiné, avant même d’entrer dans la besogne, dans un attentat mystérieux dont la justice conglaise n’a jamais accepté d’édifier loyalement l’opinion publique.
Le général Lucien BAHUMA prit le relève et écrasa littéralement les ADF dans un temps très record. Et la population locale le déclara héro de la traque des ADF autant que Mamadou le fut dans la traque du M23. Le prix qu’il en payera ne sera rien d’autre qu’une mort fatale qui maintient constamment les opinions congolaises dans le suspens et la suspicion.
» Un paradoxe derrière la scène : l’invasion systématique des rwandais »
Pendant la même période, on avait un peu trop oublié que le M23, de son vivant et son règne à partir de son quartier général installé à Bunagana, avait ouvert la porte à des multitudes des refugiés rwandais refoulés de la Tanzanie et refusés par l’actuel régime au pouvoir à Kigali, pour envahir l’est de la RDC en s’infiltrant par le territoire de Rutshuru et en s’orientant vers le grand Nord-Kivu (Lubero et Beni) et l’Ituri, en suivant prioritairement la couverture du Parc National de Virunga et le littoral du lac Edouard. Voilà un des grands ouvrages brillamment réussi que le M23 devait executait selon les injonctions de son sponsor rwandais.
La société civile du Nord-Kivu, à partir de Goma, a tenté d’alerter l’officiel congolais et les opinions publiques sur cette migration clandestine, mais le gouvernement congolais fit la sourde oreille. A cette époque, nul ne pouvait encore soupçonner le régime du président Joseph Kabila d’être complice dans l’affaire.
« Des phénomènes ambigües se succèdent »
Le 12 août 2013, le Colonel Richard BISAMBAZA de l’armée officielle congolaise, issu de l’ancienne rébellion pro-rwandaise du CNDP, fait défection avec une soixantaine d’éléments de troupe en majorité rwandophones et ex-CNDP au niveau d’Eringeti, au nord du territoire de Beni. Il installa un maquis que nul ne saura localiser pour accueillir et organiser les infiltrés rwandais qui devaient venir s’établir dans cette région. Dès lors, se sont multipliés les mouvements de migration très discrets vers Beni et Ituri des sujets rwandais et d’autres personnes recrutées à travers les pays de la région par le réseau Bisambaza – M23 – Rwanda.
Le 02 octobre 2014, des massacres à grand échelle se déclemchent contre les civils. C’est un terrorisme affreux qui gagnera progressivement plusieurs contrées rurales d’abord, ensuite des agglomérations et milieux urbains, et forcera des miliers des autochtones à quitter leurs propriétés : terres, champs, maisons, activités commerciales…

Le slogan du retour des ADF recouvre la surface, campagne soutenue activement par la voix officielle du gouvernement congolais.
Paradoxalement, et contre tout entendement, au moment où les autochtones désertaient leurs terres à cause de l’insécurité, s’est intensifié un mouvement de migration des populations dont l’origine n’a pas été retrouvée à Masisi et à Rutshuru d’où elles prétendaient provenir, mais qui étaient en fait des purs rwandais et ressortissants d’autres pays de la sous-région, et dont la destination finale était justement la zone en proie à l’insécurité que fuyaient les autochtones. Et sur le terrain, bientôt ces « rwandais » se faisant appeler faussement des « Banyabwisha » seront dénichés comme des partenaires, ou mieux des renforts des présumés ADF déjà en plein pied d’oeuvre des massacres dans la région.
Combien grande fut la désolation de la population locale de Beni et de l’Ituri de constater que le déplacement et l’installation de ces envahisseurs sont facilités par les autorités congolaises qui ont même refusé que l’administration locale organise leur identification et qui ont mobilisé l’armée nationale, les FARDC, pour les protéger au détriment des autochtones !!!
Du néant, les ADF ressuscitent subitement avec une force inconténable qui défiera l’armée gouvernementale congolaise jusqu’alors! Ah, reconnaissons ici que le monde est désormais face aux « vrais » et « faux » ADF. En effet, des preuves de complicité des militaires de l’armée gouvernementale congolaise, parmi lesquels sont dénichés de nombreux soldats rwandais infiltrés, dans les massacres en cours, aideront à remonter la filière d’une complicité concertée entre la haute hiérarchie au pouvoir à Kinshasa et à Kigali.
« Voici comment Joseph Kabila a créé les « faux ADF » sur ordre de Paul Kagame »
Le Président rwandais Paul Kagame, par le biais de son général James Kabarebe, avait placé Joseph Kabila à la tête de la Nation congolaise pour l’aider à atteindre certains objectifs qu’il s’est définis sur l’est de la RDC, c’est-à-dire dans le Kivu-Ituri. L’occupation de cette partie du territoire congolais est le plus grand rêve du président rwandais qui espère puiser là-bas les richesses nécessaires devant lui permettre de réaliser son ambition de faire du Rwanda un pays à l’occidental au coeur de la « misérable Afrique ».
Pendant tout le règne de Joseph Kabila, le Rwanda n’a fait que déployer ses forces, officiellement et officieusement en RDC pour réaliser son dessein.
« Joseph Kabila divise les ADF en deux groupes opposés »
Il a fallu que Joseph Kabila trouve une couverture convainquante à ces forces d’invasion, surtout à celles qui procèdent clandestinement, au moment où elles devraient passer à l’action. D’emblée, l’alibi de la présence des rebelles ougandais ADF a ete perçu comme la meilleure couverture.
Mais il fallait tout de même qu’il y ait, d’une manière ou d’une autre, une connexion avec les vrais ADF, en vue de se doter des répondants en case de flagrance dans les opérations sur terrain.
Fort de ses énormes fonds pillés au trésor national de la RDC, Joseph Kabila excita Monsieur SEKA BALUKU à se révolter contre son chef Jamil MUKULU. Jamil Mukulu resta avec les ADF loyalistes, mais très vulnérables depuis la frappe qu’ils ont subie des mains du feu général BAHUMA; tandis que BALUKU se placa sous les ordres de Joseph Kabila pour couvrir par son identité d’ADF des miliers d’infiltrés étrangers (Rwandais et autres) que Kagame imposait dans la région, de par le caractère terroriste des activités que ces agents aurait à mener contre les autochtones congolais en vue de les forcer à quitter leurs terres qui doivent être occupées et exploitées autrement au service du Rwanda.
Dans l’entretemps, selon les consignes et moyens disposés par Joseph Kabila, Jamil Mukulu devait être traqué sans répit, tel qu’on l’a vu finalement fuir en Tanzanie où il sera arreté et livré au gouvernement ougandais.
Ainsi, l’équivoque sur l’identification des auteurs des massacres et terrorisme dans la région de Beni et en Ituri devrait-ellet être définitivement levée. En effet, depuis plusieurs années de leur installation dans la région de Rwenzori, en territoire de Beni et au sud de l’Ituri, les vrais ADF se sont toujours limités au kidnapping, mais n’avaient jamais massacré les autochtones. Le phénomène du terrorisme qui s’observe depuis octobre 2014 est l’oeuvre des faux ADF largués par Kigali à Beni et en Ituri et travaillant avec les mots d’ordre venant de Paul Kagame, via Joseph Kabila qui les répercutent à travers des nombreux officiers militaires congolais qui lui sont restés fidèles, l’aidant ainsi à maintenir son contrôle sur les FARDC de manière quasiment totale.
« Paul Kagame, le vrai terroriste protégé par la communauté internationale dans la sous-région des grands lacs. Ses cibles privilégiées sont Kivu-Ituri en RDC et le régime en place à Kampala »
La tragédie qui sévit à Beni et en Ituri, avec une extension maintenant confirmée en Ouganda, est un véritable terrorisme.
En RDC, avec la complicité de l’officiel…
Cette entreprise est en train d’atteindre ses objectifs avec la complicité avérée, mais inavouée des régimes qui ont dirigé le pays sous Joseph Kabila et l’actuel président de la République, Félix Tshisekedi. La tâche lui est rendue facile par les efforts personnels de Joseph Kabila qui, durant son règne, devait prioritairement briser les colonnes du commandement des FARDC à esprit poyaliste, patriotique et nationaliste pour imposer aux FARDC un commandement purement rwandais. Les véritables officiers congolais de haute qualification hérités du régime de Mobutu et qui préservaient l’authenticité de l’armée nationale ont été soit tués (cas du général Mbuza Mabe, du colonel Mamadou, du général Lucien Bahuma etc.) soit envoyés en retraite.
Au même moment, des brigades de l’armée rwandaise ont été infiltrées dans les FARDC pour contrôler tous les postes stratégiques dans le commandement et dans la gestion de la logistique militaire, en sorte que les FARDC en tant qu’armée nationale congolaise n’existent que de nom, car en réalité cette armée est devenue un duplicata de l’armée rwandaise sur le territoire congolais. Après le règne de Joseph Kabila, son successeur Félix Tshisekedi, « nommé » président au terme d’un préalable d’assurer la continuité de l’exécution du plan rwandais dans l’est de la RDC, n’avait autre choix que de trahir sa loyauté et sa Nation pour avoir un gage durable de protection de son pouvoir/son règne. Pour preuve:
- Aucune volonté honnête d’éradiquer le phénomène des massacres en cours à Beni et en Ituri;
- Indifférence totale de l’officiel face aux cris d’alarme de la population victime réclamant le déguerpissement des militaires ex-CNDP et ex-M23 (qui sont de l’obédiance de Kigali) de Beni et de l’Ituri et leur remplacement par des militaires originaires de l’ouest du pays;
- Acharnement de l’armée, sur ordre de la hiérarchie nationale, contre les groupes de pressions et contre les forces d’autodéfense locales qui tentent de barrer la route aux terroristes ADF et leurs alliés et qui organisent la protection des civils victimes de massacres de ces terroristes;
- Prorogation illimitée de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri qui, en toute évidence, n’est qu’une stratégie pour accélerer l’expansion des forces terroristes de Kigali dans la région; intimidation des personnes (agents politiques, Députés, membres de la société civile etc.) qui essaient de porter de critique ou qui réclament une évaluation objective de cet état de siège;
- Indifférence totale de l’officiel et silence de la Justice lorsqu’il est dénoncé des cas flagrants de participation des éléments des FARDC aux cotés des assaillants maquisards terroristes dans les massacres des civils à Beni et en Ituri;
- Privation intentionnelle des unités de FARDC, qui osent manifester un véritable zèle dans la traque desdits terroristes à Beni et en Ituri, des moyens logistiques requis et nécessaires pour mener à bien leurs opérations etc.
- Refus total d’appliquer le conclusion du Rapport Mapping/ Tribunal Spécial pour la RDC
… En Ouganda, avec la complicité de l’opposition politique à l’intérieur et militaire à l’extérieure…
Beaucoup ignorent un peu trop la cause réelle de la montée subite de conflit diplomatique entre Kampala et Kigali qui a entrainé la fermeture de la frontière commune entre les deux pays concernés jusqu’aujourd’hui. En effet, de par les conséquences des deux guerres d’invasion de la RDC que ces deux pays ont soutenues ensemble sous la rébellion de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Kinshasa (AFDL) et sous celle du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (le RCD), l’Ouganda a decidé de se retirer du jeu de déstabilisation de la RDC tout en prenant l’engagement de l’aider à devenir un partenaire actif dans le développement de la sous-reégion. Cette nouvelle attitude de Kampala n’a pas plu à Kigali, surtout du fait que le president Museveni tentait de convaincre Kagame de faire de même.
Dès lors, le régime de Kigali considère son allié et ancien sponsor de Kampala comme un ennemi à réduire. L’invasion accélerée des forces rwandaises dans le Nord-Kivu et dans l’Ituri est portée non seulement à contrôler la frontière ougandaise de cette région, mais encore à déstabiliser le régime de Kampala en se servant des rebelles ADF qui y sont déjà actifs. Tout en infiltrant les services de sécurité et de renseignement ougandais, Kigali aidera rapidement le réseau de cette rébellion à réactiver ses activités à l’intérieur de l’Ouganda. Les ADF en ont profité pour recruter de nombreux volontaires en Ouganda, en trouvant le terrain le plus propice dans la région de Masaka, au sein de la communauté de « Buganda Kingdom » ordinairement hostile au régime du président Museveni. Après formation parmi les ADF dans la région de Beni, certains de ces volontaires sont retenus pour renforcer l’effectif des terroristes en action sur place contre la population autochtone congolaise, tandis que plusieurs autres sont retournés en Ouganda pour amorcer la même opération en vue de saboter et de déstabiliser le régime en place. Il y a donc actellement des navettes régulières et intenses des agents en connexion avec les ADF sur la frontière entre la région de Beni et l’Ituri avec l’Ouganda.
Lire aussi ce reportage d’un journal ougandais sur le lien suivant : Four suspected ADF rebels killed in Ntoroko – https://www.independent.co.ug/
Le général Kalle Kaihura, alors jadis Inspecteur Général de la Police Nationale, acquise à la cause de Kigali, profitera de sa position dans la haute sphère de sécurité ougandaise pour assurer la couverture, l’orientation et la protection du vaste réseau des agents subversifs qui se mettait en place. Sa complicité avec Kigali sera ouvertement confirmée lorsque, déniché et traqué par le pouvoir en place, qui avait pourtant longtemps placé beaucoup de confiance en sa personne, il sera filé et arreté juste au moment de vouloir traverser la frontiere pour trouver protection auprès de l’homme fort de Kigali.
Mais ceci fut trop tard, car le réseau des terroristes était déjà implanté, et de nombreux complices infiltrés dans les institutions demeurent toujours en action pour consolider ce qui a été entrepris. Bientôt de nombreux phénomènes d’insécurité vont apparaitre : des massacres à grande échelle se sont déclarés un moment dans la région de Masaka (fief de nombreux recrus qui avaient rejoint les ADF à l’est de la RDC et qui sont rentrés au pays pour amorcer les actions); des assassinats vont fatalement cibler des hautes personnalités du régime (cas du général Kawesa et d’attentat manqué contre le général Katumba Wamala, ancien Inspecteur Général de la Police et actuellement Ministre de Transport), des multiples cas de kidnapping et d’assassinat dans la ville-capitale de Kampala et sa périphérie, explosion au cours de trente derniers jours d’au moins sept bombes piégées, dont les deux attentats suicides du 16 novembre 2021 au coeur de la capitale (l’un ayant visé le Parlement et l’autre ayant ciblé la grande Division de la Police Spéciale du Centre de la capitale). Si ces attentats ont été aussitot revendiqués par les ADF, on ne perdra pas de vue que cette rébellion, dans son contexte actuel, est en train d’opérer avec des consignes et des moyens mis en disposition par Kigali.
Le sécret caché derrière l’émergence de l’opposant politique Robert CHAGULANYI alias Bobi Wine à partir du néant …
Qui niera la surprise de l’émergence subite de Bobi Wine sur la scène de l’opposition politique de l’Ouganda et de son ascension spectaculaire au sommet de tous les anciens opposants? Benilubero Online en avait découvert le sécret au moment du passage de cet opposant aux Etats-Unis quelque temps avant la tenue des élections présidentielles de 2021 en Ouganda.
En effet, recommandé par Paul Kagame, Robert CHAGULANYI est allé aux Etats-Unis essentiellement pour introduire son plaidoyer auprès d’un lobby américain commis à la défense des intérêts du Rwanda au centre de l’Afrique. Et là, il a effectivement eu beaucoup de promesse de soutien qui devrait lui parvenir via le Rwanda. Aussi, à la veille des élections présidentielles qu’il attendait avec impatience, aux vues de la traque que Bobi Wine subissait de la part du pouvoir en place à Kampala, Kigali ne cessait-il de l’encourager. D’une manière particulière, Kigali le rassurait de ne point être paniqué par les urnes, quelque soit le résultat qui en sortirait, car au-delà des efforts qu’il menait pour atteindre le pouvoir par la voix des élections, un dispositif militaire impeccable installé par le Rwanda au niveau de Beni et de l’Ituri était prêt à l’accompagner pour récupérer même militairement le pouvoir. Voilà toute l’origine de l’orgueil qui a développé l’insolence et l’arrogance dans Bobi Wine, émergeant du néant et se hissant au-dessus de tous les autres opposants, pour prétendre être en mesure de défier tout seul le stratège président en exercice, Yoweri Kaguta Museveni. Il ne savait pas qu’il se plaçait dans le même schéma qu’avait tenté en vain pendant plusieurs années et au cours de plusieurs échéances électorales le fameux opposant Kizza Besigye, en faveur duquel Kigali avait même réussi à installer des bases arrières militaires rebelles à Boga et à Aboro, en Ituri, dans l’est de la RDC.
Le terrorisme de Paul Kagame dénoncé même par ses propres anciens collaborateurs , des rwandais…
De tout ce qui précède, rien n’est plus convainquant sur les preuves de l’identité terroriste du président rwandais Paul Kagame et son régime politique que les déclarations de l’ancien ambassadeur rwandais aux Etats-Unis, Monsieur Théogène Rudasingwa qui, dans une interview en Kinyarwanda, essaie de faire comprendre cette réalité d’abord à ses prores frères rwandais, ensuite à toutes les opinions du monde. Il précise très bien que la liaison entre Kagame et les terroristes ADF de l’est de la RDC est assurée par deux hauts cadres de l’armée rwandaise que sont le général James Kabarebe et le général de brigade Dan Munyuza. Le témoignage donné par l’ancien ambassadeur Théogène Rudasingwa est fort et vraiment digne de crédit, car ce dernier est une personnalité qui a longtemps travaillé dans le cercle restreint de l’entourage de Paul Kagame pour être en mesure de pénétrer ses sécrets et continuer à filer ses machinations. Lire à cet effet les liens ci-après:
🇨🇩#RDC-🇷🇼#RWANDA: L'ancien ambassadeur rwandais aux #USA accuse le régime de #Kigali d’être derrière les #ADF. #Théogène_Rudasingwa dit détenir des preuves accablantes contre #JamesKabarebe et #DanMunyuza, qui soutiendraient les crimes des ADF en RDC . https://t.co/Jon09r9Z3H
— Conscience Congolaise pour la Paix (@KoPAX_Officiel) November 18, 2021
Conclusion
Le président rwandais Paul Kagame est le plus grand terroriste opérant dans la sous-région des grands lacs du centre de l’Afrique. Il a organisé le terrorisme qui extermine des innocents congolais dans l’est de la RDC (Beni, Ituri, Minembwe etc). Sa main s’étend maintenant sur l’Ouganda pour mener le même genre du terrorisme qui a atteint son sommet en ces jours avec les deux attentats suicides du 16 novembre 2021 à Kampala.
La communauté internationale, partant des Etats-Unis, la Grande Bretagne, le Canada et la France, en connait davantage plus que quiconque; mais elle a délibérément choisi de le décorer et de l’exalter comme « model » et d’entretenir autour de sa personnalité une complicité tacite, de le protéger. Ceci sera gravé à jamais dans le coeur du peuple congolais comme un scandal historique en déshonneur de ces puissances qui prétendent s’acharner dans la lutte contre le terrorisme mondial. Mais aujourd’hui, toute l’humanité, dans sa profonde conscience, est témoin que Paul Kagame est un partenaire non fiable pendant toutes ses annédes de regne sur le Rwanda et qu’il ne mérite cette confiance et cet éloge dont la communauté internationale l’a favorisé, car le régime actuel du Rwanda reste la principale source de déstabilisation de tous les Pays des Grand Lacs et de l’Afrique de L’Est.
La rédaction
©Beni-Lubero Online





