





Des sources administratives congolaises à Goma, il est fait état d’interception au poste frontalier la Corniche, communément appelé Grande Barrière, par le service de la Direction Générale de Migration (DGM), de quinze sujets rwandais qui se sont fait enrôler illégalement, en vue d’acquérir des cartes d’électeurs congolaises.
En effet, les quinze personnes concernées, en provenance du Rwanda, se sont présentées au matin du 07 février 2017 au bureau de la DGM en exhibant leurs cartes d’identité de nationalité rwandaise « Iranga Mundus » et ont été admises à l’entrée par le service de l’immigration congolaise comme des visiteurs rwandais. Cependant, il a été curieux de les découvrir à leur retour, au soir du même jour, comme des porteurs des nouvelles cartes d’électeurs congolaises octroyées par la CENI à la même date, c’est-à-dire le 7 février 2017. Aussi, le département des renseignements de la DGM/Grande Barrière les achemina-t-il à la hiérarchie provinciale de ce service au Nord-Kivu pour plus d’investigation.
Il y a lieu de rappeler que Benilubero Online avait pris le soin d’alerter les opinions sur l’enrôlement organisé des étrangers au Nord-Kivu et en Ituri dès le lancement de cette opération il y a bientôt un mois. Le présent cas n’est qu’une flagrance parmi les multiples et innombrables fraudes de ce genre, si l’on pouvait les répertorier de Goma jusqu’en Ituri.
Cette situation devrait attirer l’attention de toutes les opinions aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur du pays, en recherchant les mobiles qui stimulent ces étrangers à se doter illicitement de l’étiquette de la nationalité congolaise tout en creusant l’intention de ceux qui les y encouragent dans la haute sphère politico-administrative congolaise.
Jean-Luc Br.
Goma..
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
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