





Pendant que la MONUSCO et les FARDC loyalistes mènent une opération conjointe vers Kididdiwe, à environ 12 kilomètres du centre-ville de Beni, les présumés ADF lancent depuis ce 16 novembre 2018 plusieurs fronts d’attaque sur cette ville. Des sources militaires secrètes proches de la présidence de la République nous rappelle l’alerte qu’elles venaient de signaler au sujet de la face officieuse du chef de l’Etat à Kisangani. En fait, le mercredi, notre rédaction a tenu à souligner que Joseph Kabila atterrirait à Kisangani dans trop peu de jours pour un objectif spécial autre que l’objet de la mission officielle annoncée. Les mêmes sources insistent que l’urgence de la dotation des faux policiers présidée ce jour par Kabila à Kisangani relève du besoin de renfort qu’attendent les présumés ADF (égorgeurs) à Beni et en Ituri pour garantir l’occupation accélérée des régions concernées.
Jusqu’à l’heure où cette alerte est en train d’être lancée, plusieurs quartiers de la ville de Beni sont sous les coups de détonation des armes lourdes et légères appliquées dans les affrontements qui imprègnent maintenant le cœur de la ville même. Une interrogation pertinente, c’est de savoir comment l’ennemi qui est en train d’être traqué par la conjugaison des forces onusiennes et gouvernementales peuvent aussitôt surgir en pleine ville sans qu’on ne l’ait aperçu en train de s’infiltrer? C’est avec conviction qu’il convient de retrouver ici encore une preuve irréfutable de la complicité de la hiérarchie nationale du pays qui offre un cadre de protection aux tueurs au sein même de l’armée nationale. C’est vraiment la débandade dans la ville de Beni. La population se voit attaquer par des militaires habillés en tenues des FARDC. C’est un massacre qui n’épargnera ni les FARDC patriotiques ni les soldats onusiens (dont la base des contingents indiens de Boikene à Beni vient également d’être attaquée) ni aucune population locale.
La tâche s’avère extrêmement compliquée pour les casques bleus de la MONUSCO qui tentent de riposter contre ces inciviques à caractère terroriste, car ils sont identiques aux soldats gouvernementaux (mêmes tenues, mêmes types d’armement, mêmes langues), ils sont parmi les FARDC. Bref, ils sont des FARDC eux-mêmes. Pour que la paix revienne à Beni, il est nécessaire de nettoyer toutes ces troupes FARDC qui s’y trouvent. Ce n’est pas seulement Beni qui est menacé. Tout l’est du pays est placé dans la cible du plan machiavélique de Joseph Kabila.
©Beni-Lubero Online.





