





Les rescapés du génocide des Nande de Miriki au Sud de Lubero, Province du Nord-Kivu, R.D.Congo, demandent aux enquêteurs, le jour qu’il y en aura, de suivre les quelques pistes suivantes pour mettre la main sur les tueurs-exécutants du génocide du 7 janvier 2016 :
1. Les noms des 5 présumés FDLR-RUDI qui auraient, selon les rescapés, conduit le carnage de MIRIKI:
– JEAN MARIE GASHADAZI,
– SUBJONGORE,
– NDEMEYA,
– SAVIMBI
– JONI.
Ces 5 présumés tueurs seraient venus de MIRIKI même ( du camp de ceux qui se disent Hutu-Nande), KALEVYA, LUHANGA, KYUTO pour perpétrer les massacres.
2. Que les réseaux téléphoniques Airtel et Vodacom aident les enquêteurs àtraquer jusqu’àla source le sms suivant écrit en Kinyarwanda par un élément de FDLR-RUDI le jeudi 7 janvier 2016 juste après le carnage de Miriki. Le sms était envoyé à un élément FARDC de Miriki. Il suffit d’enquêter sur base de tous les numéros des téléphonés des Fardc basés àMiriki pour savoir qui avait reçu le sms ci-dessous :
« B.Ok humura! byose birashoboka, haguma ubuzima, twebwe tuli muntambara ya chandaila, duhagaze neza, ubundi Miliki niyo base yabo, twarayisuye uriyumvira ibyaho. Tuza. »
Traduction d’un amateur : « Merci, tout s’est bien passé, nous venons de détruire leur base KYAGHANDA YIRA de Miriki et nous sommes bien arrivé« .
3. La déclaration des vrais FDLR qui ont nié toute responsabilité dans les massacres de Miriki. Notez que les vrais FDLR sont au Sud de Lubero depuis 22 ans sans y commettre un massacre d’une telle ampleur. Prendre en considération la distance qui sépare les camps des vrais FDLR du village de Miriki et se poser la question de savoir pourquoi ces vrais FDLR auraient traversé plusieurs autres villages habités par des Nande pour aller égorger seulement ceux de MIRIKI ? Le génocide de Miriki n’était-il pas commis sous le prête-nom FDLR pour faire valoir le même cliché des « machetistes Hutu » du génocide rwandais de 1994 et occulter une fois de plus la responsabilité des commanditaires Tutsi ?
4. Etablir le profil des Fardc présents à Miriki, leur historique au sein des Fardc, et leurs relations avec ceux qui s’appellent Hutu-Nande et les FDLR-RUDI du Général MUSARE, enquêter sur leurs relations avec Kigali et Kinshasa. Ne sont-ils pas issus du CNDP, M23, MCRC, Armée Rwandaise, etc.
5. Etablir le profil des casques bleus qui étaient à Miriki au moment des massacres : sont-ils sud-africains, népalais, indiens ou Tanzaniens, Malawites ?
Les noms des martyrs de l’intégrité territoriale de la R.D.Congo tombés àMiriki
1. KAVUGHO KATAKA (51 ans)
2. KAMBALE MURANDYA (15 ans),
3. KAVUGHO LUPASULA (43 ans),
4. KAVUGHO MURANDYA (10 ans),
5. KABUYAYA MURANDYA (8 ans),
6. KAVIRA KASWEKYA (46 ans),
7. KANYERE MUGHARAMBA (27 ans),
8. KANYERE KAHONGYA (37 ans),
9. MUMBERE MUTURWANDE (36 ans),
10. GERMAINE KIYENGA (27 ans),
11. KAHINDO KAMINYA (3 ans),
12. KAMBALE KAMINYA (7 ans),
13. KAVIRA KAMINYA (5 ans),
14. KAKULE KACHELEWA (35ans),
15. KALUNGERO FLORETTE (18 ans),
16. KASEREKA TAYIVISA (18 ans),
17. KAHAMBU KALUNGERO (17 ans)
18. Un foetus éventré d’une grossesse
Les victimes ci-dessus étaient mises en terre ce vendredi 8 janvier 2016 en présence du vice-gouverneur du N-Kivu et sous une grande émotion.
Quelques photos des Martyrs de Miriki
Mme KAHAMBU
Un enfant tué à Miriki
Une fillette et sa mère tuées à Miriki
Un jeune tué à Miriki
Les Noms des blessés (Au départ, ils étaient 9. Ils sont 7 aujourd’hui car deux sont décédés à l’hôpital de Kayna. C’est cela qui fait passer le nombre des victimes de 16 à18.
1. MUMERE WILSON (13 ans)
2. KANYERE NEEMA LUHAVO (9 ans)
3. CLAUDE MURANDYA (12 ans)
4. MUMBERE TUKUZENI
5. MBUSA MURANDYA Justin (19 ans)
6. KATEMBO KENDAKENDA
7. MBUSA LISONGO
Le Génocide des Nande dans la localité de Miriki au Sud du Territoire de Lubero, Province du Nord-Kivu, R.D.Congo le jeudi 7 janvier 2016 s’est fait selon le même mode opératoire de la force d’occupation rwandaise en Territoire de Beni :
– L’inaction des forces de sécurité de la R.D.Congo(Fardc, Police, ANR) etleur arrivée tardivesur le lieu du crime,
– la non prise en compte des alertes crédibles annonçant les massacres,
– l’absence d’un mécanisme de prévention du génocide des Nande deux ans après son lancement en territoire de Beni,’
– l’ouverture des enquêtes qui n’aboutissent pas aux procès publics des présumés coupables,
– la tentative de victimisation des victimes (cas des « merdias » pro-génocide qui ont voulu désorienter l’opinion nationale et internationale en écrivant que les tueurs Hutu étaient venus se venger sans dire de quoi exactement),
– la tentative de toujours trouver un bouc émissaire facilement acceptable dans l’opinion locale (dans le cas de Miriki, le bouc émissaire ce sont les FDLR présents dans la région depuis 22 ans qui ont subitement massacréles Nande de Miriki pour quelle raison),
– le silence du gouvernement de Kinshasa sur un génocide d’une telle ampleur (Kinshasa n’a jamais décrété une seule journée de deuil national en mémoire des victimes de Beni) et son refus d’initier une enquête internationale indépendante pour s’assurer de l’identité des tueurs,
– la méthode d’exécution des victimes (fusils et machettes),
– le silence de la communauté internationale pourtant représentée à Beni-Lubero par la Monusco depuis 1999, etc.
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