





Un procès oppose à Goma au tribunal de grande instance la société de communication Tigo à son ex-financier de la Région Est Monsieur Eugène NGALYA VUYIRA, un natif de Beni Lubero qui a démissionné le 25 septembre 2009 pour faute lourde dans le chef de Tigo. La prochaine audience est fixée au 22 juin 2010, la question de la saisine restant en cours.
Initié par ce dernier, les griefs qu’il reproche à cette société sont les suivantes, selon nos sources :
- Non payement des frais d’installation lors de son engagement en 2007
- Retenues indues et répétées opérées sur le salaire pendant 12mois. Après l’avoir roulé, car cette société a unilatéralement fixé son salaire quand il a été promus du poste du comptable à celui de financier régional. Pour information quand la société élève un employé, les clauses du contrat doivent être rediscutées mais Tigo a fixer les choses sans en discuter avec son cadre en lui allouant une augmentation salariale de 177 $us et sur les quelles ils soutiraient 92 $us par mois.
- Non production des bulletins de paie pendant 5 mois, signe des retenues indues,
- Clochardisation d’ Eugène NGALYA VUYIRA à Kinshasa pendant qu’il y était retenu après une mission de formation, sans frais de mission, il s’est mis à vivoter sans aucun appui alors qu’il était au siège de Tigo où les procédures sont mise à place.
- Mutation brusque et non réglementaire en pleine mission de service à Kinshasa sans possibilité de rentrez à Goma pour la remise et reprise ni possibilité d’annoncer et préparer la famille pour un déménagement éventuel.
- Non paiement de son décompte final après la démission pour faute lourde de Tigo
- Tigo n’a jusqu’à ce jour donné l’attestation de service rendu pour lui permettre de trouver un autre emploi, ce qui cause un dommage pour toute sa famille.
Comme prétexte ; la société n’a pas payé le décompte final puisqu’elle veut se rendre justice en fixant des amendes et les retenir à la source pour les écarts qu’il a constaté dans la gestion du plaignant après sa démission. Accusations que rejette le plaignant.
L’inspecteur du travail du ressort de Goma dans son document de procès verbal de non conciliation a pour cette position condamné cette façon de voir les chose puisque aucune sanction administrative n’a été prise lors du constat de tous ces écarts ce qui montre leur caducité si ces fait s’ils avéraient vrais. Tigo ne peut pas se plaindre pour une faute qu’il n’a jamais constaté de lui-même administrativement.
Eugène NGALYA VUYIRA nierait toutes ces accusation et est prêt à le prouver.
Selon toujours les mêmes sources de Goma et celles de Butembo et Beni, cette société en mal de vente des ses produits s’est vu obligée de licencier massivement tous les autres agents de la Région Est et ne maintenir que trois personnes. Il est en de même pour ceux du Kasai et du Katanga. La mauvaise gestion de la stratégie marketing serait à la base de cette faillite.
La société évoque des raisons de crise financière pendant que les autres sociétés du même secteur ont le vent en poupe. Tenez pour lancer la ville de Butembo, Tigo a recouru à un agent qui ne connaissait ni le swahili ni le kinande, langues du milieu, le marketing en a reçu le coup.
Des sources concordantes signalent que Tigo avait déjà publié la liste des agents à licencier massivement. Mais comme le ministre du travail et prévoyance sociale tardait à décider, Tigo, malignement commençait à se heurter à certains cadres pour obtenir soit leurs démission soit leur révocation après leur avoir tendu un piège. C’est le cas du Directeur du Kasai, du Directeur des services généraux et d’autres qui sont parti et tous figuraient sur la liste noire alors bloquée au ministère. Selon une indiscrétion le nom d’Eugène y figurait aussi.
Correspondance Particulière de Goma
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©Beni-Lubero Online





