





Le dénonciateur du Gouvernement Perpendiculaire a été révoqué par le Président Joseph Kabila. Motif: absence de 4 mois du pays sans motif exprimé. Nzanga Mobutu a été ainsi le seul courageux bien que timidement parmi plusieurs ministres qui jouent un rôle de figurant au gouvernement, où le gros de dossiers sont traités par le gouvernement parallèle ou ce que Nzanga Mobutu a qualifié de « gouvernement perpendiculaire ».
D’après plusieurs sources généralement bien informées de la vie politique du Congo de feu Mzee LDK, d’autres démissions volontaires ou forcées suivront dans les semaines et les mois qui viennent. Plusieurs ministres sont au gouvernment sans y être car ils ne gèrent aucun dossier. Pourquoi restent-ils tout de même au gouvernement? Selon plusieurs observateurs, tous les laissés-pour compte par le « gouvernement perpendiculaire » attendraient la mise en place de la plate-forme de l’opposition politique et le dernier signal fort que reéllement les élections présidentielles et législatives auront lieu le 27 novembre prochain. S’ils partent aujourd’hui, ils craignent la galère dans les rues de Kinshasa ou les représailles de la Kabilie au pouvoir. De coeur, ils ne seraient donc plus avec Joseph Kabila dont l’ambition de former un parti unique comme à l’époque du dictateur Joseph-Desiré Mobutu n’est plus à cacher.
Joseph Kabila qui a toujours l’appui de certains milieux financiers maffieux a des moyens matériels pour entretenir un semblant de stabilité au pays en achetant les consciences et au moment opportun les votes. Le feuilleton de l’avion américain cloué à Goma a demontré que le régime de Joseph Kabila dépend du bon vouloir de certains milieux maffieux. La mort à nairobi et à Kinshasa a été le signal d’alarme à la Kabilie de la part de ces milieux maffieux.
Les grands hommes politiques du monde qui voient cette dérive auraient déja demandé son départ du grand Congo qui risque une balkanisation evitée de justesse entre 1960-1964. Mais l’économie étant devenue le premier pouvoir du monde, Joseph Kabila peut encore jouer aux prolongations. Il est en effet un bon serviteur du capitalisme du désastre.
Qu’est-ce que les congolais doivent faire?
La balle reste dans le camp des populations congolaises qui doivent choisir entre les pacotilles des 5 chantiers et la mise en place d’un gouvernement responsable dirigeant le pays avec un plan connu de tous et jouissant de la participation de tous. Cette prise de conscience de la population congolaise est ce qui manque pour sonner le glas du gouvernement perpendiculaire ou parallèle. La coaliton des populations congolaises avec toutes les victimes survivantes du gouvernement perpendiculaire est ce qui manque aujourd’hui pour mettre la RDC sur la voie de la Tunisie, de l’Egypte et de la Libye.
Le départ forcé de Nzanga Mobutu est ainsi une bonne nouvelle pour la RDC qui est à la croisee des chemins. Nzanga Mobutu a rejoint ainsi le camp du peuple congolais qui devrait l’accueillir à bras ouvert. Un fils perdu revient au bercail. Qu’attendent les autres ministres, députés, militaires, policiers, opérateurs économiques, pasteurs, évêques, pretres, professeurs, douaniers, etc…
Kakule Vutala
Butembo
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