





ADOLPHE MUZITO : QUE VOUS ONT FAIT LES BANANDE ?
.
Au cours de la séance plénière du mercredi 21 avril 2010 de l’Assemblée Nationale, consacrée au contrôle parlementaire, l’Honorable Lusenge K. Bonane Jérôme, élu du territoire de Lubero au Nord Kivu et Vice Président du Groupe Parlementaire des Chrétiens Démocrates Fédéralistes (DCF-COFEDEC), a profité des treize minutes lui confiées par son groupe pour stigmatiser l’insécurité qui continue à régner en maître dans le pays en général et de manière particulière au Nord Kivu.
Saisissant l’occasion que lui a offerte son collègue Jean Lucien Busa, auteur de la question orale avec débat adressée au Premier Ministre Adolphe Muzito au sujet notamment de l’insécurité à Mbandaka dans la province de l’Equateur, l’honorable Lusenge K. Bonane Jérôme n’a pas mâché les mots, il était clair sur tout, preuve à l’appui et a presque insinué le mépris dont ferait l’objet sa communauté de banande, restée depuis longtemps dans un état d’insécurité permanente qui ne dit pas son nom.
Ci après, sans commentaire, l’intégralité de l’intervention du député national Lusenge K. Bonane Jérôme :
Honorable Président de l’Assemblée Nationale,
Honorables membres du Bureau,
Honorables Députés et chers collègues,
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Rappelez-vous de ma question orale avec débat du vendredi 12 juin 2009 vous adressée et à laquelle vous avez échappé en envoyant le Ministre de la Défense qui nous a joué une sorte de théâtre car en observant ce qui se passe sur terrain, la situation n’a pas changé et votre discours reste toujours le même : Tout va très bien au Kivu, surtout au Nord Kivu. Lambert Mende a toujours le même beau discours qui cache à peine les injures contre nous qui tentons de dénoncer le drame qui continue à se vivre.
Le Gouverneur de province, votre représentant, emboitant le pas à Mende, est peut être poussé à relayer le discours selon lequel tout va très bien. Est-ce la condition pour qu’il maintienne son poste ?
En effet Monsieur le Premier Ministre, depuis les années 1997 le RCD, avec une armée d’une même ethnie, règne avec toute l’influence d’un pays voisin. Cette situation a continué sous le 1+4 et a été renforcée.
Une bande armée reste positionnée dans le parc de Virunga et rend périlleux l’accès des banande au chef lieu de leur province soit Goma. Les tueries sont sélectives contre les banande, occupant principaux des territoires de Lubero, Beni et ville de Butembo.
.
Depuis que nous avons gagné les élections, cette zone du parc reste dangereuse mais le front s’est déplacé dans les grandes agglomérations du territoire de Lubero surtout la partie sud occupé par les banande, je cite Kanyabayonga, Luofu, Kirumba, Kaseghe, Timbo Timbo, Kanyambi, Bingi, Kitsombiro, devenus des fronts permanents, en changeant de techniques de guerre. La triste ville de Butembo n’est pas épargnée, ainsi que le territoire de Beni.
.
Il n’ya pas longtemps, sans combat, les FARDC mono-ethnique pillent toutes les localités du sud de Lubero prétextant que le CNDP serait entrain d’avancer dans cette région.
Il n’ya pas longtemps c’était des incendies systématiques des mêmes villages et nous avons réagi ici.
Les autres méthodes notamment de couper les routes en utilisant le kinyarwanda comme langue des assaillants, parfois des nandes déguisés, ces méthodes qui étaient d’application, sont maintenant à grande échelle non plus dans le territoire de Rutshuru mais au cœur de l’espace du Bunande, surtout le sud de Lubero pendant que Mende Lambert et notre Gouverneur racontent le contraire.
.
Tenez, tout le monde redoutait de quitter Kanyabayonga pour Kayna séparés de 4 Km seulement car à Kinyondo, petite ferme de notre Ministre de la Culture, vous pouvez le lui demander : braquage, tueries, pillages par les éléments armés parlant surtout le Kinyarwanda. Maintenant c’est entre Kirumba et Mighobwe, entre Bwatsinge et Kaseghe, dans le Timbo Timbo ; cette semaine c’était un bain de sang à Vutsorovia, Kanyambi, Ndoluma, même au chef lieu du territoire à Kamihunga à 4 km de la cité de Lubero. On commence à braquer juste après Butembo à Musienene.
Toujours cette semaine, dans la ville de Butembo, on poursuit les citoyens dans leurs maisons le soir et on tue. Ce sont les méthodes de la ville de Goma qui sont désormais appliquées à Butembo.
Bref, les banande qui étaient sélectivement attaqués dans le parc sont poursuivis dans leur terroir, Rutshuru parait maintenant mieux.
Que vous ont fait les banande Excellence Monsieur le Premier Ministre? Que vous ont-t-ils fait, Excellence ? Savez-vous combien ils vous ont voté ? Savez vous aussi que mon seul territoire de Lubero était premier en score pour vous avoir voté et installé dans ce fauteuil Monsieur le Premier Ministre?
Pourquoi mettez-vous tout le monde dans un état de peur ; seuls sont sécurisés ceux qui disent comme le Gouverneur que ce qui ne va pas du tout, va très bien.
Constatez-vous que vos députés sont fatigués de venir vous expliquer que ça ne va pas au Nord Kivu ? A Kinshasa et ailleurs, on a tendance d’adopter le mensonge de Mende car nous, on n’a plus rien à vous dire, la situation reste grave, alarmante et on constate la mauvaise foi.
La population ne sachant pas pourquoi elle nous a votés surtout nous députés qu’on croit avoir un pouvoir même sur l’armée ; comment irons-nous demain avec les matériels de compagne que vous accumulez certainement ? Ira-t-on déposer au cimetière ?
Réfléchissons dès maintenant car nous souhaitons votre réélection et la nôtre.
Permettez-moi Excellence de dire que la situation n’est pas différente à Masisi et à Walikale. Toujours l’entrée des éléments armés en provenance des mêmes pays voisins et ils sont bien accueillis par ceux qui ont été installés précédemment.
La fois passée, tout le monde constate cette entrée vers Munigi près de Goma. On en parle avec certitude avec notre gouverneur mais un peu après, sur les antennes de la Radio Okapi, il dément pour accompagner Lambert Mende sans rien nous expliquer jusqu’à ce jour.
Qui pousse notre gouverneur, Excellence ? Pourquoi une kinyarwandophonie dans notre armée ?
Croyez vous réellement que vous sécurisez de cette manière les locuteurs de cette langue ? Non. Nous députés du Nord Kivu, toutes ethnies confondues, parlons souvent de cette question et nous sommes d’accord que tous les militaires Nande, Hunde, Nyanga, Hutu et Tutsi quittent cet espace pour tenter une autre expérience. Vous pouvez envoyer ceux des autres provinces.
Pourquoi refusez-vous quand nous le demandons de toutes nos forces ? Est-ce pour faciliter l’entrée de ceux que vous, seuls, qualifiez de refugiés congolais des pays voisins ? Est- ce pour forcer l’installation des étrangers à Lubero, Masisi, Walikale et tout le Nord Kivu ?
Concernant l’aide humanitaire, nous avions recommandés ici le 12 juin 2009, l’octroi des tôles à la population dont les maisons étaient incendiées systématiquement à Kanyabayonga, Luofu, Kaseghe, Bingi, etc. Quelques députés à savoir le Mwami Kakusi, Katembo Makata, l’aumônier Kakule Sumbusu, Bahati Vitsange, Sikuli Katsuva et moi-même avons commencé notre geste de don des tôles pour vous inciter. L’Evêché de Butembo-Beni a sérieusement emboité le pas. La FEC Butembo a ajouté ce qu’elle a pu. Quant à vous malgré les promesses de Mwando, c’est le silence total.
Le Ministère des actions Humanitaires que vous venez cette fois ci de confier à un des nôtres, n’a jamais rien fait dans cet espace des banande malgré tout les traumatismes, pillages, incendies des maisons, viols à grande échelle, etc.
Espérons qu’avec Kambere qui connait tout cela les tôles arriveront finalement. Sinon, on croira qu’il ya une consigne contre nous car, malgré la modicité des moyens du Gouvernement, ailleurs on intervient tant soit peu.
Qu’avons-nous fait Monsieur le Premier Ministre, nous qui avons au moins trois Ministres dans le Gouvernement. S’ils ne vous disent jamais rien, renvoyez-les nous. S’il ya consigne pour ce silence, comme le Gouverneur qui dit à travers les médias que tout va bien et à nous en privé que ça ne va pas, inutile encore une fois de le maintenir, car ils seraient tous à contre courant avec la population qui, réellement, ne reçoit pas l’aide humanitaire, qui est traumatisée par des militaires des ethnies locales qu’on ne relève jamais et qui, d’après le même Gouvernement dans un style d’ironie, font du très bon travail.
Enfin concernant les Enyele, je ne connais pas très bien le dossier mais, en tant que député national, je veux savoir si les militaires qui étaient à l’aéroport de Mbandaka presqu’au début des atrocités ou un peu avant le dimanche 04 avril 2010, n’avaient pas une coloration ethnique, provinciale ou idéologique déterminée car, pour tuer Franck Katende Moloveria, un ami à moi, cadre compétent de l’ANR originaire de ma tribu, arrivé à Mbandaka qu’il s’efforçait de mieux découvrir ce jour là, deux semaines avant pour travailler aux côtés d’un ministre provincial ; on lui a reproché d’être swahiliphone, frère de Kabila ; on l’a poignardé pour cela et on a jeté son corps dans la brousse.
Ce sont les assassins eux-mêmes qui ont raconté leur exploit au beau frère du défunt, député provincial à la recherche de la victime parce qu’ils croyaient que celui-ci était dans leur logique de la haine tribale qui règne au sein de nos armées et qui ne nous permet plus d’aller en vacances notamment au Kivu.
Nous voulons que tous ces militaires n’opérant que dans leurs provinces d’origine quittent très vite leur terroir de l’Equateur comme les nande, tutsi, CNDP, hutu, etc doivent quitter le Nord Kivu.
Quant au départ de la MONUC, malgré les faiblesses que nous avons dénoncées, nous ne voyons pas comment une armée mono ethnique pourra assurer notamment au Kivu, la neutralité et la sécurité à tout le monde. C’est pourquoi il faut absolument que la MONUC soit maintenue en attendant.
Pour prouver que tout ce qui vient d’être dit, l’a déjà été précédemment, que les promesses de résoudre les problèmes ont déjà été faites, permettez-moi Excellence Monsieur le Premier Ministre, de vous reproduire sans commentaire, s’il me reste encore une minute, le discours ou des extraits du discours du Ministre de la Défense Mwando Nsimba en réponse à ma question orale avec débat du 12 juin 2009 :
"Honorable Président de l’Assemblé Nationale, Honorables membres du bureau, Honorables députés,
J’aimerais très brièvement, par correction et devoir moral, commencer par présenter mes excuses pour l’attitude peu courtoise que j’aurais adoptée hier, dans un réflexe d’énervement pour n’avoir pas bien saisi n’est ce pas le fond de vos observations, veuillez bien m’en excuser.
Honorable Président, cela étant, en ce qui concerne les points qui m’ont été posés, je les ai regroupés en trois parties.
La première partie concerne, l’aspect ayant trait à la question posée et qui portait sur le problème LRA, FDLR, et leur évolution.
La deuxième partie, concerne essentiellement la situation telle qu’elle évolue en ces moments-ci, quelle est l’efficacité de toutes les mesures qui ont été prises, ont-elles été efficaces oui ou non ?
Enfin, il y aura quelques questions qui ont été posées en marge des questions à proprement parler.
Cela étant Honorable Président je me résume en disant tout simplement ceci : il est question d’appréciation, il y a eu, je me répète comme je disais hier, à la suite de la situation qui a prévalu à l’Est, j’entends donc au Nord et au Sud Kivu et en Province Orientale, des mesures ont été prises par le gouvernement et ayant été prises dans le premier temps par le gouvernement, en ce qui concerne la Province Orientale, l’on sait qu’il s’agit des éléments de LRA qui se sont réfugiés dans notre parc de la GARAMBA et en ce qui concerne le Nord et le Sud Kivu, il s’agit des FDLR et des INTERHAHAMWE.
Pour la Province Orientale, étant donné qu’il y a eu cette complexité ou les gens se sont repliés dans notre parc, il a été entendu que pour que nul n’en ignore, plutôt que les Ougandais soient eux-mêmes témoins de nos efforts, nous avons accepté de mener une opération conjointe appelée RUDIA, celle-ci ayant été menée dans un premier temps et nous avons parlé des éléments résiduels qui s’étaient repliés dans le triangle SOUDAN, CENTRE AFRIQUE et la RDC, ce sont ces éléments qui nous posent problème et ici je fais une enjambée en répondant à la préoccupation pertinente, à savoir pourquoi dans les BAS-UELE rien n’a été fait, c’est tout simplement parce qu’il y a eu concentration des efforts au niveau du HAUT-UELE et qu’en ce moment où nous parlons, à la suite de cette situation qui s’est avérée comme n’ayant pas été suffisamment programmée et maîtrisée. Une opération au moment où nous parlons est en voie d’être réalisée de manière à ce qu’on puisse neutraliser les éléments résiduels qui se trouvent dans le triangle sus évoqué.
.
En ce qui concerne la partie Nord Kivu et Sud Kivu, nous avons parlé de KIMYA, et puis nous avons parlé de KIMYA I, KIMYA II, je l’ai dis hier, je ne saurai pas donner ma main à couper pour dire que je garantis que maintenant la paix est totale. En effet, je l’ai dit et je le répète, il n’y aurait pas eu, Honorable Président, Honorables députés, on aurait pas eu à parler de KIMYA II si jamais il était entendu que la paix était totale et qu’on aurait éliminé les FDLR, et totalement. Nous ne cessons de souligner le fait que l’on a atteint le gros de l’objectif, mais les éléments résiduels mais non négligeables bien sûre et en errance et j’ai répété encore une histoire, c’est que quelqu’un qui est désespéré, il peut poser tout acte pour sa survie et il devient très dangereux, plus dangereux que quelqu’un d’autre. C’est le cas des FDLR en ces moments-ci, les éléments résiduels, il a été cité ici des exemples plus que probants, nous en avons particulièrement du coté de WALIKALE, au delà de RUTSHURU et nous avons connu un cas dernièrement à BUNYAKIRI, et nous en connaissons du coté de LUOFU et bien toutes ces situations si vous les situez et ici je voudrais me porter en faux contre celui qui a dit que j’ai affirmé qu’il n’y avait pas des FARDC là où … J’ai dit que, par surprise ses éléments de FDLR qui se cachent, pouvaient surprendre pour venir incendier les villages et même à cette occasion là fait appel à nous tous et à tout un chacun comme disait hier le Vice Premier Ministre, se sentent concernés parce que tout un chacun sache que s’il y a de feuilles qui bougent et qu’il y a des FDLR, on devait le signaler.
.
Donc cette situation là, nous avons programmé encore une fois en ce moment le KIMYA II de telle sorte que nous puissions arriver à éradiquer ce phénomène. Et bien sûr aujourd’hui s’il faut compter avec précision, le nombre de ceux qui ont été tués, j’en ai parlé hier, de ceux qui ont été capturés ou remis à la disposition de la MONUC. Je crois que ceci est un exercice pour ainsi parce que c’est un élément qui se passe tous les jours. Voilà pourquoi à ce stade là Honorable Président, je voudrais dire que pour comprendre l’état d’esprit des élus qui sont concernés, si j’étais à leur place, j’aurais eu la même réaction parce que nous allons en vacances, enfin les gens vont en vacances, il y a cette sorte de levée des boucliers. Et bien il est tout à fait normal que les gens puissent sentir qu’il faut qu’on rectifie et que rapidement des mesures soient rapides de manière à pouvoir sécuriser. Merci pour l’invitation de pouvoir aller à NYAMILIMA et partout et je remercie l’Honorable qui a lancé l’invitation. Ce n’est pas nous qui avons peur de faire ça. Alors, Honorable Président je pense que cette situation cadre avec l’aspect n’est ce pas ayant trait aux questions de KIMYA II, etc.
.
Maintenant, j’en arrive à cette autre question qui est à mon avis fondamentale, il nous a été demandé à plusieurs reprises et avec fort applaudissement d’ailleurs dans la salle. Enfin, il y a des gens qui sont là et surtout des commandants, il y a des unités qui n’ont jamais bougé, on a même parlé des unités, les unes parlant le Kinyarwanda et j’en passe. Honorable président, ceci est un problème fondamental. Je suis de ceux qui pensent, il n’y a pas que moi, d’ailleurs c’est trop osé je dirais que le Président de la République est d’avis qu’il va falloir de fond en comble revoir ces mises en place là et que tant que ce sont ceux qui auront été là depuis des années. Ne parlons pas seulement de ceux qui parlent Kinyarwanda parce que, de toute façon Kinyarwanda il y a là dedans le Hutu, il y a les autres qui parlent Kinyarwanda. Enfin il faut parler des Nandes, des Hundes, il faut parler de tout le monde parce qu’il n’y a pas que ceux-là, tout ce monde-là il y en a de ceux qui sont là depuis ; on doit les déplacer, on doit les déplacer absolument parce que si on ne les déplaçait pas, c’est une guerre latente et j’ai eu à le dire : Il est plus facile pour MWANDO d’ailleurs, ils le savent eux-mêmes, qu’il y a ses beaux-frères là-bas de pouvoir entretenir ces va-et-vient entre ces éléments subversifs et lui-même, par contre en déplaçant ces gens-là je crois qu’on crée un climat nouveau et en plus il y a la nécessité de créer une armée républicaine. Pour créer cette armée républicaine, il faut pas qu’il y ait de dire moi je reste chez nous et je ne bouge pas, là il y a un problème. Et ceci Honorable Président m’amène à aller vers la fin en disant ceci : c’est qu’un Honorable, d’une façon il n’a pas cherché à répondre à la question ; il l’a posé en disant au Premier Ministre, mais en réalité, il l’a posé à la nation et plus particulièrement à la représentation nationale. Cette question, si vous permettez de citer son nom, je crois qu’il s’agit de l’Honorable BONGO, elle est centrale, que se passe-t-il à l’Est ? Soyons calme, assoyons-nous, débattons sur le plan national de cette question-là, qu’on identifie la cause puisque si on identifie pas la cause, Honorable Président, nous serons toujours entrain de venir nous interpeller, question orale, je réponds et je dis, à KANYABAYONGA il n’y a plus rien, je dirais demain non on a pacifié alors que le vrai problème on n’y a pas touché. Un débat national pour que sur cette question-là, Honorable Président, on puisse y répondre. Et ceci nous amènerait à ce que nous, ayant répondu au plan national à cette question-là, les voisins aussi s’interrogent et puissent répondre aussi à leurs questions. Voilà Honorable Président, ce que je pouvais dire à ce stade.
.
Alors, en terminant, je crois qu’il y a les problèmes d’ordre humanitaire qui sont plus que préoccupants, le problème des sidatiques, où il y a les veuves, les orphelins, c’est un problème réel, et nous ne devons pas nous voiler la face. C’est l’invitation qu’on me fait, je ne peux pas commencer à m’expliquer pour dire attendez, je vais … non. Je dois dire seulement nous sommes engagés. Aujourd’hui le président de la République, au moment où nous parlons, la programmation avec les collègues des Finances, Budget, etc. … on doit résoudre ces questions-là le plus rapidement possible.
Et je voudrais alors dire ceci : les problèmes de AFRIDEX et tous les autres problèmes, Honorable Président, vous penserez bien avec moi que ces questions-là peut-être qu’il faudrait qu’on accepte probablement une question orale à part pour avoir plus de détails, sinon nous allons aborder trop de questions à la fois.
Je vous remercie Monsieur le Président. »
Excellence Monsieur le Premier ministre, où sont les tôles promises par le ministre MWANDO ? A Kanyabayonga rien.
Je vous remercie.
Honorable Lusenge Bonane
©Beni-Lubero Online





