




La question principale : Est-ce que les politiciens Nande qui se taisent n’ont pas vendu le terroir avec leur AMP. Qui y sont ? Qui n’y sont pas ? La réponse, tout le monde presque, de part le choix des leaders de 2006, est AMP, et c’est au sein de cette structure, pense-t-on, qu’il sied de dénoncer pour aider les dirigeants.
L’appréciation de ces efforts de dénonciations au sein des institutions par rapport à la situation sur terrain est facultative et individuelle. Il ne s’agirait pas d’accuser tout le monde in globo de n’avoir rien dit. Beaucoup de gens se sont débrouillés d’une manière ou d’une autre pour parler du terroir commun tout en restant dans des partis qui ont signés l’adhésion à l’AMP. D’ailleurs la Constitution ne permet à aucun député de quitter son parti avant la fin du mandat, sinon il le perd d’office.
Faut-il rappeler que notre intervention lors de l’interpellation du Premier Ministre n’a été possible que par ce que le groupe Parlementaire CDF de l’AMP a accordé treize de ses vingt minutes à un beniluberois, que les beniluberois n’ayant pas de Groupe Parlementaire à eux comme le PALU ou le MLC, identifiables à un espace, peuvent terminer le mandat sans jamais avoir parlé de leur espace malgré leurs talents individuels et que c’est ainsi que beaucoup d’entre eux n’ont pu poser leurs questions au Premier Ministre ?
Est- il difficile de déduire qu’en apposant une signature pour s’opposer visiblement au groupe qui a accordé la parole, pour se faire exclure un peu après et ne plus jamais trouver l’espace ne fut ce que pour dénoncer au sein de la Représentation Nationale les atrocités, qu’on aurait fait un choix décisif ? Il ne faut pas non plus oublier si vite l’existence au sein de certains partis d’autres adversités pouvant mettre la poudre au feu et la nécessité de toujours porté des gants quand on fait un combat.
Voilà pourquoi après l’attaque à travers l’intervention adressée au Premier Ministre, il a fallu un peu de réserve ne fut ce que provisoirement car effectivement les détracteurs sont partout et les correspondances reçues ne sont qu’une preuve qui s’ajoute aux nombreuses autres des milieux très proches bloquant même toute quiétude.
Faut-il rappeler aussi à l’opinion que la préoccupation jusque là ne consistait qu’à faire savoir à qui veut, comment aborder prochainement l’avenir en lisant sans passion les difficultés rencontrées au cours de cette législature et non de se tailler un quelconque leadership. Toute société éclairée devrait être capable de se créer, comme indiqué, un espace d’expression et saura se fabriquer un leader non auto proclamé.
Les approches des amis qui auraient vu les autres demander pardon, chercher de l’argent, vendre des terrains dans un espace où ceux-ci ne sont même pas connus ni coutumièrement ni juridiquement comme responsables des terres, constituent une nouvelle matière qui fait transparaître, par son caractère calomnieux, que certaines personnes ont réellement été touchées par les explications fournies et non encore contredites, ce qui est une bonne affaire.
Toutefois les signataires de la motion surtout ceux qui ne sont pas membres des groupes parlementaires AMP ont aussi bien fait de jouer leur rôle pour permettre une évaluation par tous les députés Nationaux de toute tendance de l’œuvre Muzito sur la question de sécurité au Nord Kivu et seront mieux placés pour éclairer l’opinion sur les questions de ceux qui demanderaient pardon et recevraient somme d’argent car après tout, tout le monde connaît tout le monde même dans les détails de moyens de vivre.
Dans tous les cas les beniluberois devraient fournir un effort et éviter de toujours contourner les évidences qui ont résulté de leur propre choix en 2006 et que personne ne peut corriger avant 2011.
Sé/Hon. Lusenge K. Bonane Jérôme
Député National de Beni-Lubero, (BUTANGI)
Kinshasa
©Beni-Lubero Online



