





Ce fut juste quelques heures plus tard, après l’alerte que BLO lançait le 12 décembre 2018, pour prévenir les menaces qui guète Monsieur Martin Fayulu sur base du complot du FCC, qu’un incendie sera effectivement déclaré au dépôt central de la CENI à Kinshasa. Voici que les choses se passent exactement telles que BLO le dénonçait en présage: des destructions méchantes projetées par le pouvoir en place envisagent conduire à la pertes de lots importants de machines à voter et d’autres matériels destinés aux élections du 23 décembre 2018. Tout devrait se faire de manière à calomnier le candidat unique de l’opposition LAMUKA, en vue de trouver des alibi pour le mettre aux arrêts.
Plus tard, Lambert Mende le porte-parole du mensonge du gouvernement trouve d’emblée une occasion pour hurler sur les média en exposant explicitement l’objectif du pouvoir consistant à mettre la main sur le candidat Président de LAMUKA et ses collaborateurs.
Mais aujourd’hui, sans attendre le résultat d’une enquête de mascarade organisée et menée par les complices du même incendie, de nombreuses preuves mentionnant la responsabilité du régime au pouvoir ne fait qu’inonder les opinions. BLO s’en tiendra d’abord à une seule. C’est celle qui relève du cabinet du président de la République. Comment se pourrait-il que Monsieur Barnabé Kikaya bin Karubi, le conseiller diplomatique du président Kabila, diffuse déjà à 22 heures 19 minutes qu’un incendie a ravagé le dépôt de la CENI en mentionnant dans le dégât ainsi causé la perte de 7000 Machines à voter, des urnes et des isoloires calcinés, au moment où les incendies proprement dits ne vont apparaître que vers 2 heures du matin? D’après la plannification de cet incendie dans le laboratoire présidentiel, il était donc prévu que le feu fût allumé sur le dépôt de la CENI vers 22 heures. Voilà pourquoi, Barnabé, le conseiller de Joseph Kabila, ayant naïvement foi à une exécution « automatique » du plan monté, ne pouvait pas même se donner la peine de se rassurer de son déclenchement effectif préalable ni réserver une marge de sécurité au temps qu’il devait prendre avant d’en diffuser la nouvelle sur son Twitter, en sa qualité du conseiller diplomatique.

Un témoignage vérifié est encore très accablant à l’endroit du pouvoir en place: « Le Major Isokele de l’unité de la Garde Républicaine est arrivé dans les installations de la CENI où se situe l’entrepôt des matériels de vôte (élections) vers minuit, convoyant trois camionnettes escortées par des soldats de l’armée régulière, les FARDC. Les trois véhicules transportaient des sacs de matières non identifiées. Ces éléments de la Garde Républicaine sont répartis vers 1 heures du matin après avoir remballé ceux qui étaient commis à monter la sécurité desdites installations. Seulement quelque instant plus tard, un incendie inconténable s’est déclenché dans l’enceinte de l’entrepôt pour tout dévorer ». Il est donc impérieux que les enquêtes, soient-elle fallacieuses, prennent en compte toutes ces données, de manière que le Major Isokele se retrouve dans le groupe des éventuels prévenus…
Le peuple congolais doit comprendre que le complot de ses bourreaux est passé à une vitesse de croisière. Le pouvoir en place vient de confirmer son intention de plus vouloir donner la chance aux élections ni au changement du régime. L’arrestation injuste qui vise Martin Fayulu est à considérer non seulement comme la décapitation de l’espoir du peuple, mais comme l’anéantissement même de tous les rêves de la sortie de l’esclavage et d’un avenir meilleur.
En cas d’une éventuelle atteinte portée contre le « soldat du peuple », Monsieur Fayulu, il sied de réagir de manière la plus musclée dans le sens d’affirmer le pouvoir du souverain primaire à ceux qui l’ont défié sans effort jusqu’à ces jours. Il devient de plus en plus clair que Joseph Kabila et son régime ont seulement besoin d’être déracinés par une révolution populaire. Il a tellement confiance dans les mercénaires rwandais et les terroristes qu’il a recrutés de par le monde, qu’il pense que ses chars et ses armes sont l’atout de la victoire, en vue de continuer à régner par défi. La RDC tend lentement à vivre le souvenir de la Roumanie de Nicolae Ceausescu…
Tchikaya Paul-Ermite
correspondant BLO
Kinshasa
©Beni-Lubero Online.





