





Insécurité à Mabalako
Un véhicule de marque Fuso qui revenait du marché de Mabalako pour Beni via Kyatsaba mardi 8 juin 2010 pendant les heures vespérales avec à son bord plusieurs marchandises et passagers, à été littéralement pillé par un groupe des bandits, vetus en treillis militaires et armés jusqu’aux dents.

Une vue du village de Kantine, Photo archives BLO
Ces inciviques ont demandé au chauffeur de s’arrêter, dans le cas contraire, ils fusillaient tout le monde à bord du véhicule.
Le chauffeur a obtempéré aux ordres des malfrats en arrêtant son véhicule, livrant ainsi ses passagers au pillage systématique. Comme dans bien d’autres cas, les malfrats largués dans le territoire de Beni-Lubero ont encore une soif inouïe de téléphone portable. Avant de chercher l’argent, ces malfrats de la route Mabalako-Kyatsaba avaient d’abord ravi les téléphones portables, probablement pour s’assurer que les victimes n’appellent au secours. L’argent soutiré de poches des passagers s’évalue à plusieurs milliers des dollars américains ainsi que des Francs Congolais. Après le forfait, ces inciviques se sont volatilisés dans la nature.
Un cambrioleur dans la cité de MANGINA
Les informations en provenance de la cité de Mangina ( 25 km de la ville cosmopolite de Beni) font état d’un cambrioleur répondant au nom de KASEREKA MALIRO, habitant de la ville de Beni qui est allé troubler la quiétude du couple KAVUGHO KAUSA et de son époux PALUKU SYAISIYA en cellule Mandima, au quartier Home 4.

Une vue de la cité de Mangina ( Rond Point)
Il était minuit, heure de Mangina cet apprenti voleur est venu, muni d’une arme blanche ( une machette précisément) avait forcé son entrée dans la maison du couple avec comme intention de mettre fin à la vie de ce couple.
Souple qu’il est, monsieur PALUKU avait réussi à sauter sur le cambrioleur et lui retourner le coup de sa machette. A l’heure qu’il est le cambrioleur poursuit des soins médicaux dans une structure sanitaire de la place. Rien n’a filtré à propos des mobiles de cet assassinat manqué de justesse.
Des voix s’élèvent pour l’insécurité entretenue par les hommes en uniforme militaire ainsi que par des bandits toutes tendances confondues soit endiguée dans la région. Comme les forces de l’ordre sont accusées comme auteurs et acteurs de l’insécurité en cours, il faudrait engager sans plus tarder un dialogue franc avec les autorités administratives et politiques de la région pour trouver une solution satisfaisante qui interpelle les forces de l’ordre ainsi que tous les services de securité.
MBUSA KAYITULA
Beni
©Beni-Lubero Online





