





Une triste mémoire
Depuis l’arrivée du FPR au pouvoir à Kigali, sa principale cible a été l’ex-Zaïre, actuellement la République Démocratique du Congo. Ainsi, de 1994 à nos jours, la RDC est endeuillée par plus de 8 millions de personnes ignominieusement tués des mains des rwandais et de leurs partenaires acquis aussi bien dans la sous-région qu’à l’intérieur de la RDC même.
Comme si cela n’était pas assez, ces tueries viennent d’être doublées depuis six ans, et de manière ininterrompue, des actions dont l’horreur dépasse toutes les tragédies des forces terroristes déjà enregistrées de par le monde contemporain. Il s’agit des évènements réels et non pas un mythe, qui se déroulent dans la région de Beni et surtout actuellement en Ituri, où des êtres humains sont égorgés de la manière la plus affreuse, tel qu’on peut l’observer, si l’on n’a pas un cœur sensible, dans les images ci-jointes.
Pourquoi exterminer les autochtones ?
Les exterminateurs des populations de Beni et de l’Ituri sont dans la campagne de dépeuplement de cette région pour les occuper par des immigrants rwandais et autres hamites volontaires. Tout se passe d’après un plan bien structuré de l’ex-président congolais Joseph Kabila sous les orientations du maître de jeu qui reste le président rwandais Paul Kagame obsédés par l’ambition de s’approprier les énormes richesses naturelles dont regorge l’espace convoité.
Les peuples de l’Ituri et de Beni sont entre autres sacrifiés pour le pétrole du lac Albert, l’or enfoui partout dans le sous-sol, l’uranium à Gethy, sans compter d’autres ressources du sol et du sous-sol qui feraient de cette partie un scandale géologique.
Vu que les propriétaires terriens de la région ne peuvent pas juste céder leur patrimoine, la stratégie adoptée par les envahisseurs consiste à imposer aux autochtones la violence, les massacres, les pillages, les destructions méchantes et tous autres actes de terrorisme possibles pouvant les faire fuir ou carrément éliminer physiquement les récidivistes.
Les acteurs
Ils sont de tous les calibres, partant, au sommet, des dirigeants nationaux et l’armée nationale, jusqu’aux bas peuples manipulés et utilisés comme une machine de la boucherie humaine, en passant par des commerçants, des hommes politiques locaux et des notables. Le schéma qui aboutit à un tel horrible dégât n’est pas du tout compliqué.
Des refugiés rwandais expulsés par la Tanzanie ne pouvaient pas être réinstallés au Rwanda, car l’homme fort de Kigali avait favorisé les sympathisants du FPR, le nouveau régime, à s’emparer illicitement des patrimoines qu’ils avaient laissé au pays quand ils fuyaient devant l’Armée Patriotique Rwandaise en 1994. Cependant, Kagame ne tardera pas à redéfinir l’identité de ses rwandais pour les larguer, avec la complicité de Joseph Kabila contre les populations de l’est de la RDC, précisément à Beni dans le Nord-Kivu et en Ituri, en les faisant appeler faussement des « Banyabwisha », le nom de la communauté Hutu congolaise vivant dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu. Monsieur Paul Kagame envoyait ces immigrants illicitement, avec la consigne de devoir s’imposer aux autochtones par la violence, et le gouvernement entérinait ce forfait en couvrant lesdits envahisseurs par le prétexte de recherche des terres arables. Le plan criminel de cette migration a été davantage scandaleux en constatant que l’arrivée de ces étrangers a mal coïncidé avec le déclenchement des massacres de Beni.
Bien plus, c’est au moment où ces massacres tendaient vers l’apogée que l’exode desdits migrants s’intensifiaient encore davantage, en sorte que même un idiot dénonçait que ce n’est pas possible de prétendre rechercher la terre arable dans une région en pleine violence, où les autochtones eux-mêmes sont en train de trouver leur salut dans le refuge ailleurs. Voilà comment Joseph Kabila et Paul Kagame se sont constitué à Beni et en Ituri une population de criminels comptée en plus de 100.000 personnes, dont les sites de références demeurent les chefferies de Boga et de Tchabi, dans le territoire d’Irumu, au sud de la province de l’Ituri, devenu le réservoir des bouchers humains qui sèment la désolation à Djugu, à Mahagi, à Irumu, à Mambasa et à Beni en se couvrant de plusieurs pseudo-groupes armés autochtones ou étrangers tels que ADF à Beni, CODECO et FPIC en Ituri.
Les FDLR sont activement impliqués dans le jeu. Soit qu’ils soient des groupes que la DDR avait rapatrié au Rwanda, soit qu’ils soient des groupes que l’officiel congolais utilisait dans les rangs des FARDC.
Beaucoup de soldats de l’armée officielle rwandaise ont été infiltrés à des occasions diverses dont l’opération Umoja Wetu, le retour des M23 et des infiltrations favorisées via Goma par le général Innocent GAHIZI, le commandant second de la 34e région militaire en charge des opérations et de renseignement au Nord-Kivu. Ce qui fait que des multitudes de soldats rwandais ou pro-rwandais se trouvant incorporés dans les FARDC sont souvent déployés officiellement en renfort aux assaillants égorgeurs en trompant les opinions par des traques qui ne montrent aucune volonté de protéger les civils en proie aux massacres.
Les bourreaux des victimes se cachent également parmi les hommes politiques locaux, dont des députés, ainsi que des hommes d’affaires, en collaboration avec des notables, qui exploitent la pauvreté de leurs frères pour les vendre à un prix dérisoire au profit des bourreaux. Ces traitres devenus esclaves de l’argent et du pouvoir politique sont nombreux. Les pauvres Lendu sont recrutés pour se faire instrumentaliser par les escadrons de Kabila et Kagame, en déchargeant sur les épaules de CODECO les crimes orchestrés par des rwandais infiltrés parmi eux. Pareillement, les pauvres Bira d’Irumu viennent de tomber dans le même piège, après avoir été sensibilisés par le notable Hema Bamaraki, pour revendiquer un groupe armé nommé FPIC qui n’est qu’en fait une couverture devant aider les rwandais à prendre en étau la ville de Bunia par l’axe provenant du territoire d’Irumu.
Les responsables de ces crimes doivent être jugés
Trop c’est trop. Le mal que Kabila et Kagame ainsi que leurs complices est trop marquant en considération du degré de la cruauté qu’ils font appliquer. Tant que le terme JUSTICE ne sera pas une fiction, ils devront être jugés et sanctionnés. Les organismes de droits de l’homme qui observent ces images affreuses sont tous invités à s’impliquer pour obtenir justice et réparation en faveur des victimes de l’Ituri et de Beni.
Car, qui pourrait supporter ce qui s’observe dans les images ci-attachées que nous vous déconseillons d’y jeter la curiosité si vous avez un coeur sensible:
©Beni-Lubero Online.





