





Tout doit chcanger et tout sera changé, vain slogan que clamait un feu président congolais de triste mémoire! Aujourd’hui encore, en Ituri, tout comme dans toute la République Démocratique du Congo, le peuple commence à réaliser l’illusion de l’euphorie béante du régime qu’on espérait venir déboulonner le système de gestion « made in Kabila ».
A peine quelques mois d’exercice politique écoulés, le scandale de gestion est sans appel en Ituri. Tout le monde est déçu, car Monsieur Jean Bamanisa n’est plus le Moïse Katumbi que les habitants de la province du feu MANZIKALA attendaient. Bien plus, le gouvernement qu’il s’est constitué n’est nullement l’inaugurateur de la nouvelle ère tant rêvée, mais plutôt une bande nostalgique de la deuxième République et surtout du denier jeune dictateur congolais, où l’intimidation constitue l’arme privilégiée utilisée par les hommes au pouvoir contre les dénonciateurs de leurs crimes et abus.
Y aurait-il lieu de tolérer, en pleine essence de la démocratie, qu’un mandat d’arrêt ait été emis contre le Maître David UNG’YERTHO uniquement pour avoir tiré la sonnette d’alarme sur la manière dont le nouveau gouvernement provincial de l’Ituri commence, dès son départ, à engager la province dans des hontes publiques insupportables?
Deux grands détournements des fonds très importants sont au menu des débats dans les masses, en l’occurrence la vente illicite de 12 kilos d’or qui avait coûté la vie à un chinois et un militaire congolais il y a peu de temps. Des preuves irréfutables indiquent que le gouverneurs Jean Bamanisa et ses collaborateurs ont liquidé cette matière qui était consignée par la justice pour besoin d’enquête. Il s’agit aussi du détournement du peu d’argent (quelques 850 milles dollars américains) que le président de la République a fait offrir en assistance aux déplacés des atrocités de Djugu. Benilubero Online poursuit ses enquêtes sur ces faits, dont bientôt tous les détails seront placés à la portée du public.
Transformer la dénonciation des si graves délits avérés en un outrage ou difammation contre l’autorité provinciale est une échappatoire ridicule, très ridicule même, de la part des voleurs hypocrites qui continuent à abuser de la confiance du peuple pour satisfaire à leur appétit égoïste, en marchandant la misère de nos populations naïves. L’époque des intimidations conçues uniquement pour couvrir les crimes des hommes politiques contre le peuple est révolue.
Il y a lieu d’en appeler aux défenseurs internationaux et associations internationales de Droits de l’homme de s’investir dans le présent dossier pour aider les opinions à percevoir la vérité, et rien que la vérité, au sujet des accusations accablantes doublées des preuves tangibles pesant sur les dirigeants de la jeune province de l’Ituri qui ne désire que prospérité, développement, justice et paix.
Jean Bamanisa et son gouvernement provincial doivent rendre compte devant le peuple de l’Ituri et devant la justice pour tous ces dossiers de détournement qui les accablent lourdement. Ceci n’est nullement outrage ni difammation, mais question de responsabilité. On ne peut abuser jusqu’à ce niveau de la confiance d’un peuple dont on a été bénéficiaire de tant de générosité.
Du coup, il est urgent que Human Rights Watch et autres organisations de défense des Droits de l’Homme braquent leurs caméras sur l’état de sécurité de Monsieur David UNG’YERTHO, qu’on ne devrait pas laisser à la merci des opportunistes qui abusent de leurs pouvoir uniquement pour réprimer les Apôtres de la vérité salvatrice pour nos populations.
DIROKPA Janvier
Correspondant BLO/Bunia.
©Beni-Lubero Online.






Un commentaire
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