





En désavouant Kabila, la CENCO lance un message clair aux congolais et au monde

Un événement de la plus haute importance s’est passé hier: la CENCO a rompu son silence et a ouvertement identifié le responsable de la crise en cours en RDC .
En effet, par son rejet du nouveau premier ministre, elle vient de demander indirectement aux congolais de se prendre en charge…
Pourquoi cette sévérité ?
Des sources sures, la publication du Gouvernement était prévue pour ce samedi.
Entre temps, Kabila s’est facilement attiré le soutien d’une bonne partie des pays africains pour bloquer l’application de la résolution 2348 et soutenir Bruno Tshibala.
En fait, les dernières rencontres organisées par la SADEC, auxquelles Félix Tshisekedi et son groupe ont commis la grosse bêtise de participer le soir du jeudi après un refus bien motivé la journée n’avaient pour but que de légitimer l’équipe qui devait être mise en place.
En clair le camp Kabila croyait avoir le feu vert avant la gifle de la CENCO.
A en croire les personnes bien placées , la déclaration des évêques a semé la panique au sein de la MP qui a du faire marche arrière..
En fait, la réaction de Mende, qui du reste ne reflète pas la réalité, n’avait pour but que de réagir pour réagir.
Ce qui est vrai, en effet, c’est que la CENCO est une puissance interne dont le peuple peut écouter la voix et dont l’action fait partie intégrante de la Résolution 2348. Ce qui sera plus important à suivre sera la suite. A y regarder de près, les évêques ont lancé les hostilités contre le pouvoir et ceci a certainement été précédé d’une bonne planification.
Que faire ?
Pour tout patriote qui comprend les choses , il est temps de prendre consciencieusement sa responsabilité de souverain primaire au sérieux et de passer dans l’action en vue de dégager le danger qui recouvre la Nation. Répondre promptement à l’appel de la CENCO serait l’unique moyen d’exprimer sa gratitude à l’endroit de cette autorité morale qui visiblement a déjà beaucoup voire trop fait pour amener le peuple congolais à libérer son avenir.
Alphonsine KAPINGA
Correspondante de BLO à Kinshasa
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
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