





A travers la tempête qui s’abat sur l’Est de la RD Congo en général, et le territoire de Beni en particulier, le peuple congolais est en train de réaliser peu à peu la véracité du pouvoir Divino-humain de l’Eglise sur les réalités de ce monde.
En effet, rien n’a été jusque-là aussi puissant et efficace que l’implication de l’Eglise Catholique pour cogner la tête « têtue » du gouvernement congolais au sujet de sa tergiversation et de son obstination à cribler des innocents sans défense à Beni, et d’une manière générale, à entraîner délibérément la Nation congolaise vers le déluge.
En fait, depuis la descente à Beni du Mgr Louis Mariano Montemayor, Nonce Apostolique à Kinshasa, l’agitation du président congolais, Joseph Kabila, ne peut plus se voiler, pareil à un chef de bande au bord du désarroi.
Oui, on se souviendra que Jésus disait un jour à l’Apôtre Pierre : « Tout ce que tu fermeras sur la terre sera fermé au ciel, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié au ciel ! » Le président congolais en fait aujourd’hui l’expérience. Voilà pourquoi, dans son itinéraire vers New-York, Joseph Kabila s’impose le devoir de passer par le Vatican, afin d’obtenir la clé pouvant lui ouvrir un accès laudatif à la prochaine Conférence de l’Organisation des Nations Unies. Quel courage fougueux ! Quelle illusion ! Quand le goût mal orienté et l’excès de cupidité conduisent à l’aveuglement empêchant de comprendre qu’en toute chose de ce monde il y a une limite, et de reconnaître qu’à un certain niveau la corruption est hors question…
De toutes les façons, le président congolais peut déjà se contenter des réponses qu’il mérite, lesquelles sont suffisamment mieux décrites dans l’article d’Hubert Leclerc contenu dans le lien suivant: Le Président Kabila veut plaider sa cause auprès du Pape François.
Mais le peuple congolais attend voir la Conférence de l’ONU édifier le président congolais d’une leçon qu’il mérite avant son retour au pays, si le monde ne souhaite pas voir retentir l’écho de Côte d’Ivoire, de Burkina-Faso, de l’Algérie, de la Tunisie… en RD Congo.
Marie-José
Belgique
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
©Beni-Lubero Online.





