





Le crash de l’Antonov 12 de l’armée congolaise qui a eu lieu dans la matinée de ce samedi 30 septembre 2017 à Kinshasa ouvre la voie à la compréhension à un tas de phénomènes militaires confus caractérisant l’est de la République Démocratique du Congo. Toutes les personnes s’étant trouvées à bord de l’appareil ont péri dans cet accident. 12 tonnes de matériels militaires comprenant des jeeps militaires, des bombes et des munitions ont été pareillement détruites dans cette catastrophe.

Le gouvernement congolais reste bien loin d’éclairer les opinions sur les points d’ombre qui couvrent cet événement. L’allure de contradictions émises par le gouvernement par rapport aux informations de la RVA, qui est sensée mieux connaître la nature et la destination de chaque vol, aide à comprendre combien l’officiel voile certaines vérités au sujet de l’Antonov écrasé. En effet, pourquoi le porte-parole du gouvernement congolais tromperait-il le public que ledit avion venait de décoller en destination de Bunia (en province de l’Ituri), pendant que la RVA, qui enregistre toutes les destinations des vols au décollage informe que cet appareil s’envolait pour Bukavu, la capitale du Sud-Kivu? En plus, le gouvernement cherche à revoir à la baisse le nombre de victimes de la circonstance… Il ne saura surtout jamais dévoiler le nombre exact des victimes militaires qui ont eux-mêmes explosé avec les bombes désamorcées par le feu du crash.
Il nous incombe d’édifier les opinions que l’Antonov qui s’est ainsi écrasé à Nsele/Kinshasa, juste au bout de 40 kilomètres après son décollage de l’aéroport international de Nd’jili, était réquisitionné pour un déplacement très important. La valeur de cette embarcation a motivé la présidence de la République à joindre au convoi d’escorte de cet appareil Monsieur Robert, l’homme de confiance du président Joseph Kabila en matière d’aviation. Malheureusement, ce fidèle serviteur a également péri dans le même accident. Monsieur Robert est bien habitué à accompagner des missions les plus discrètes de la présidence. Il travaille souvent avec Monsieur Descriver, un ressortissant Juif également employé dans des missions mafieuses de Kabila.
L’heure est grave! Des indiscrétions au sein de la hiérarchie militaire proche de la présidence de la République continue à dévoiler les secrets de conspiration. Joseph Kabila faisait acheminer des renforts matériels, non pas pour booster la capacité des forces de l’armée nationale, mais pour une entreprise de guerre contre le pays qu’il prétend diriger. Le chef de l’Etat congolais est déterminé de ne point quitter Kinshasa avant de s’être rassuré de la conquête préalable d’un espace territorial de 300 kilomètres carrés à l’Est du pays.
Ce périmètre servira de la base d’où devra se lancer la balkanisation qui envisage détacher l’Est de l’Ouest, suivant une délimitation qui inclut les provinces du Tanganyika, Sud-Kivu, Maniema, Nord-Kivu, Ituri, Haut-Uélé, Tshopo et Bas-Uélé. C’est dans cette considération qu’intervient l’astuce de l’actuelle invasion qui s’abat sur Uvira et Fizi sous la couverture des Mai-mai Yakutumba. Il sied de comprendre que Kabila a suffisamment de moyen pour renforcer le réseau de ces forces négatives à l’œuvre de ses ambitions de n’importe quelle manière. Il est déterminé à faire la guerre au peuple congolais à partir de l’Est: à Uvira, il a été découvert les preuves de l’existence de ses troupes d’invasion au Burundi (à Bujumbura). Souvent, et dans bien des endroits, la population croit trop naïvement que les Mai-mai sont à son service et contre l’injustice du régime en place, pendant que Joseph Kabila a monté toutes les stratégies possibles pour récupérer tous ces phénomènes à son profit. C’est donc à ces forces négatives que des armes sont fournies sur le dos de l’Etat (les moyens du gouvernement) en vue de terroriser la population qui devient trop bavarde pour exiger la démocratie, les élections, la liberté etc.
Après que la Providence ait aidé les congolais à détruire le lot de matériels de la mort dans le crash de l’Antonov ce samedi 30 septembre 2017, les congolais devraient à leur tour comprendre que leur pays est dirigé par un homme anormal, un criminel plein de folie et possédé par la soif de sacrifice humain pour seoir un pouvoir qui ne profitera jamais à la Nation congolaise, mais qui doit plutôt consacrer sa destruction. Voilà une raison de plus de redresser le front pour se tenir plus que jamais debout devant une telle menace d’anéantissement d’un peuple souverain.
Kazis Julias Kadima
correspondant de BLO à Kinshasa
©Beni-Lubero Online.





