





La Commission Electorale Indépendante vient de publier les résultats des législatives nationales dans la nuit de jeudi 26 janvier 2012. Elle a annulé entre autres les résultats de la Circonscription électorale du Territoire de MASISI au Nord-KIVU.
S’agissant de l’annulation des résultats électoraux du Territoire de MASISI, la Coordination Provinciale de Société Civile du Nord KIVU s’en félicite. Elle l’a déclaré au sortir de la Concertation de ses membres de ce vendredi 27 janvier 2012 à Goma.
Les représentants des Forces Vives du Nord KIVU en ont profité pour inviter la Cour Suprême de Justice à examiner minutieusement les divers recours des Candidats pour rétablir la vérité des urnes, non seulement aux législatives mais aussi aux présidentielles car les deux scrutins ont eu lieu en même temps.
Le Vice-président et Porte-parole de la Société Civile du Nord KIVU, Me OMAR KAVOTA précise que sa Coordination ose espérer que la Cour Suprême de Justice (CSJ) annulera d’autres résultats publiés par la CENI. En effet, il y a eu dans la même province du Nord-Kivu d’autres scrutins aussi chaotiques et cafouilleux comme en Territoire de Masisi où l’armée et la police avaient remplacé la CENI et présidé à la compilation. Ainsi, on ne peut annuler le scrutin de Masisi sans annuler aussi celui des territoires suivants : NYIRAGONGO (où les étrangers s’étaient massivement enrôlés), RUTSHURU, LUBERO et BENI où nombreuses irrégularités ont été signalées et des recours introduits contre les candidats fraudeurs et corrupteurs pris la main dans le sac . La commission de contrôle de la CENI qui était venue de Kinshasa ne s’était arrêtée qu’à Goma pendant qu’on l’attendait à bras ouverts en Beni-Territoire et en Territoire de Lubero.
En attendant la décision de la CSJ, le travail fait par la CENI est non seulement inachevé mais aussi manque de transparence et de justice. Comme les Evêques Catholiques l’avaient suggéré, la CENI devrait démissionner pour qu’une nouvelle équipe s’occupe du contentieux électoral avec plus de crédibilité. La partialité de la CENI actuelle étant avérée, on ne devrait plus faire d’elle le juge du fiasco électoral orchestré par elle-meme. En d’autres termes, la CENI de Mulunda Ngoy et de Jacques Djoli ne peut être à la fois juge et partie.
Correspondance Particulière de Goma
©Beni-Lubero Online





