






D’après le journal écrit de Radio Kivu 1 de ce mardi 16 mai 2017, « une femme vient de révéler que les populations « Hutu » de MASISI qui ont campé dans les bois en face du gouvernorat de province qu’ils étaient amené là-bas par leur chef et des députés. C’était lors du déguerpissement de ces populations hutu, près de 63 personnes, qui avaient campé pendant quelques jours avec femmes et enfants, des ustensiles ménagers et même des panneaux solaires. Cette femme hutu de MASISI qui a accepté de retourner chez elle après leur expulsion du terrain du gouvernorat n’a pas voulu continuer avec ces révélations de dire précisément quel député et quel chef de leur groupe les y ont amenés.
Quelque chose de louche semble poindre dans l’obstination de certaines personnes hutu du territoire de MASISI à se rendre contre vents et marées dans la province de l’ITURI pour y cultiver des champs. Malgré des mesures pour leur propre sécurité après de réflexe xénophobe contre ces populations hutu l’année dernière dans le grand Nord par une vraie ou fausse peur des égorgeurs de BENI et malgré l’appel des autorités provinciales à stopper cette exode quelque peu incontrôlé ; il est étonnant, disons-le, que ces populations hutu de MASISI refuse d’entendre toute autre décision même celle visant à les protéger. Toute action contraire à leur persistance est prise malheureusement pour de la mauvaise gouvernance voire du tribalisme. Pourquoi cela ?
C’est claire que parmi les simples citoyens hutu qui veulent se rendre à BOGA dans la province de l’ITURI y a des vérités cachées qui ont la forme humaine et un secret à déceler. Il est en effet difficile d’admettre qu’un homme qui travaille dans une ONG de Goma, avec une femme médecin peut se déclarer être dans le besoin et vouloir aller se chercher un champ en ITURI. Il est aussi difficile d’admettre qu’un ancien étudiant de l’UNIGOM en Sciences politiques et administratives se glissent aussi parmi ces modestes BATURAGE, nos compatriotes de village de MASISI, pour devenir tout d’un go revendicateur d’un champ qu’il va rejoindre à BOGA, à plus de 1000 kilomètres de son logis naturel. La province de l’ITURI n’est pas aussi riche en agriculture pour mériter une si grande migration interne de nos frères hutu de MASISI. En outre, le territoire IRUMU ou la cité de BOGA n’est pas aussi paradisiaque pour voler la vedette au territoire de MASISI mondialement connu comme la SUISSE de la RDC nonobstant ses épisodes de drames sécuritaires.
Certes, tout le monde peut avoir un besoin de se déplacer pour, soit-il, aller faire le champ dans toute la RDC. Mais ici encore, la loi parle de tout citoyen et non de tout groupe d’individus. On peut bien sûr aller chercher un champ à cultiver partout en RDC mais pas toute une communauté à la fois comme si elle obéissait à un ordre venu de quelques officines à décourager. Il y a des innocents à protéger dans cette affaire des hutu de MASISI qui s’obstinent à aller en ITURI en narguant tout le monde. Cette affaire apparait comme une bombe à retardement façonnée par des calculs géopolitiques, hégémoniques, aux intérêts égoïstes des manipulateurs de la classe des éternels insatisfaits et gloutons de désordres pour survivre. »
Magloire Paluku
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
©Beni-Lubero Online.





