A un jour de la date de vote en RDC, on continue à vivre des phénomènes qui sont portés à exciter les esprits à la révolte; Corneille Nange, président de la CENI, a annoncé une déclaration dernièrement dans le sens de l’exclusion de Beni des scrituns du 30 décembre 2018. A toute évidence, cette décision lui aurait été édictée par son patron.
Mais la population dont le droit est lesé n’a non seulement pas manqué de riposter avec vigueur, mais encore a décidé de ne point manqué à ces scrutins. Les machines à voter ont été retirées de cette région. La fermeté de l’officiel congolais à marginaliser le (Yira) Nande est un complot de longue date, lequel a mis mis en marche une stratégie de l’insécurité et des massacres des innocents, pour que ceci devienne un jour le motif valable de la non tenue des élection dans la région visée.
A la dernière nouvelle, information reçue de Beni, la population locale a décidé d’aller voter ce dimanche comme il en sera le cas partout à travers le pays. Ce sera au moyen des papiers, le vote sera donc manuel. C’est le moyen de s’acquitter d’un devoir civique le plus olbigatoire. Le résultat sera compté localement, à l’issue de quoi un comptage manuel sera fait, en sorte que les vainqueurs soient immédiatement proclamés. Si le gouvernement n’organise pas des élections pour Beni, alors Beni se l’organisera soi-même.
Nous osons croire que le pouvoir en place, loin de se désoler d’un tel phénomène, y trouverait plutôt une grande satisfaction; car les choses convergent ainsi vers le plan qu’il a tracé. Les dirigeants de la RDC ont choisi d’amener le pays vers une règle de la jungle. Le pouvoir a intimé l’ordre à Nanga de priver Beni du choix des nouveaux dirigeants visiblement pour exciter les habitants de cette region à la violence en vue de trouver des nouvelles opportunités de massacres des civils.
Mais que sera ce président que Beni aura élu? On aura tout vu en RDC.
Kyakimwa Florence
Beni
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
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