





Kabila estime que la tête de Mbusa Nyamwisi est le meilleur prix à offrir ! Il serait prêt à y suppléer en sacrifiant, à ses côtés, ses propres Officiers. Attention, surtout, aux jeunes gens largement ciblés par ce vent destructeur !
Lorsque Monsieur Wondo et le Kyaghanda initiaient la pétition réclamant une enquête internationale auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI) et du Haut Commissariat de l’ONU aux Droits de l’Homme, sur les crimes et massacres génocidaires en cours à Beni-Lubero, beaucoup de personnes, et spécialement les hommes forts de la République, s’en moquaient et n’y trouvaient qu’une illusion. Or, il est bien évident que ce qui s’avère objectif produit des effets objectifs. Au nom du droit irréductible de chaque être humain à bénéficier d’une Justice équitable, le monde s’est progressivement mobilisé pour la cause du peuple menacé d’extermination dans l’espace de Beni-Lubero. Aujourd’hui la pétition a totalisé au moins vingt mille six cents (20.600) signatures, soit le double de ce qui est requis pour que les enquêteurs internationaux descendent sur terrain.
Surpris par ce résultat inattendu, les autorités de la R.D. Congo prennent leur disposition. Leur grande préoccupation est de trouver « qui » charger des poids qui pourraient peser sur l’Etat et ses dirigeants, vu que beaucoup de faits reprouvés ont jusque-là non seulement soulevé des soupçons sur l’officiel, mais ont encore conduit à dénoncer explicitement la complicité du régime en place dans les crimes terrifiants de Beni.
Scenarios mis en marche :
Premier jeu : comment retourner la foudre sur Mbusa Nyamwisi, la plus grande bête noire du régime
Le 20 mai 2016, une réunion a eu lieu à l’Hôtel Okapi Palace de Beni. Une fois de plus, le Gouverneur Julien Paluku se lance dans les coulisses pour organiser le « jeu ». Le fameux Saperita (le célèbre chef Mai-mai de Vurondo) se trouve au cœur du montage (acteur clé), entouré de Berlin (Roger NZANZU) et Eric (Daniel MASINDA). De Kinshasa, Kakolele Bwambale se tient dans l’ombre pour continuer a activer le feu ; car c’est lui qui a dépêché Saperita pour recouvrer le terrain. Des cadres de la jeunesse ont été associés à cette conjuration et mobilisés pour procéder immédiatement à un recrutement motivé, en raison d’une rémunération de 50 dollars par candidat. Le groupe armé projeté par ce recrutement devra bientôt organiser des actions de sabotage et d’attaques à Beni et à Butembo, en revendiquant injustement ces actions au nom de Mbusa Nyamwisi. Ainsi, le gouverneur Julien Paluku et le président Joseph Kabila pourront se soustraire de menace potentielle pouvant émaner des enquêtes internationales en perspectives.
N’est-ce pas qu’un tel plan est un autre crime qui s’ajoute intentionnellement à ceux déjà consommés ? Il y a déjà eu assez de morts pour prétendre se sauver personnellement en provoquant d’autres désastres mortels. Il y aurait lieu que les Notables et autres dignitaires de la communauté Yira attirent l’attention des jeunes, afin que leur sang ne devienne pas la libation voulue pour l’acquit de la dette du Diable. D’ailleurs, même Satan, malgré son obstination, sait qu’au-delà des rives des temps, il y a un jugement incontournable qui l’attend. C’est pourquoi, il ne se donne point de repos pour perdre le plus d’âmes possible, en vue de se garantir des compagnons dans le supplice éternel de l’enfer. Le gouverneur Julien Paluku, le général AKILI MUNDOS et tant d’autres marionnettes du régime en place devraient tirer une bonne leçon de ce conseil gratuit.
Deuxième jeu : sacrifier certains officies de FARDC
Il est temps pour que les soldats congolais déployés aux fronts à Beni et à Lubero rectifient leur pas et soignent désormais leur conduite par une bonne étique. En effet, le laboratoire d’Etat tient à sauver le régime par tous genres de sacrifice. Il aurait été ainsi décidé que cinq à sept officiers présents aux fronts de Beni devraient être sacrifiés par une justice fallacieuse, en vue de détourner l’ouragan de La Haye susceptible de se déchaîner sur le pouvoir en place. En effet, à Kinshasa, on s’est finalement rendu compte que tout pouvoir est vulnérable, et que le sort que subit actuellement le président soudanais, Omar El-Béchir, peut aussi frapper n’importe où, en sorte que ceux de Kinshasa qui n’ont cessé d’ajouter des cadenas sur le verrou de Jean-Pierre BEMBA à La Haye peuvent aussi l’y rejoindre demain ou bientôt.
Les FARDC, la Police Nationale Congolaise ainsi que les autorités politico-administratives se trouvant dans l’espace de Beni-Lubero devraient donc adopter un comportement très prudent, afin de ne point se laisser prendre au piège des manipulateurs politiques qui ne jurent que par leur fauteuil et leur ventre, mais jamais par l’amour de la Nation et de son peuple.
KYAVAGHENDI Baudouin
Beni.
©Beni-Lubero Online.





