





Que dira encore le sanguinaire du pays de milles collines pour couvrir la continuation de son invasion, ses crimes et le génocide qu’il orchestre en République Démocratique du Congo? L’alibi de la menace des FDLR en provenance de la R.D. Congo contre le Rwanda est devenu plus que honteux, plus que ridicule; malheureusement, faute du mieux, il ne peut que s’y accrocher. Aujourd’hui encore, alors que les congolais naïfs penseraient que les Etats membres des Nations Unies se réunissent en Assemblée Générale pour une évaluation objective de l’évolution des affaires dans les cinq continents de la planète, le mot facile de Paul Kagame n’est que sa détermination pour le pire ou pour la guerre en RD Congo au nom de la poursuite des ennemis de son pays que sont les « mystiques » FDLR.
Le ridicule ne tue pas !
On ne saurait dénombrer les expéditions que l’armée de Paul Kagame a déjà menées sur l’est du territoire congolais depuis son accession au pouvoir au Rwanda dans sa prétendue poursuite aux « fameux » FDLR; en effet, au delà de ses interventions officielles dont le monde a souvent été ouvertement témoin en plusieurs circonstances, ses opérations officieuses sont devenues une réalité permanente. En mots simples, il sied de souligner le Kivu-Ituri est sous l’occupation inavouée de l’armée rwandaise depuis toute la période du règne de Joseph Kabila jusqu’a nos jours. L’armée du FPR qui a défait toute l’armée gouvernementale du général Juvénal Habyarimana en moins de quatre ans, serait-elle en faillite pour échouer de démanteler une simple poignée de FDLR pendant cette occupation qu’elle exerce en RD Congo durant ces 20 dernières années?
Toutes les rebellions qui se sont succédées -après la grande révolution de l’AFDL- dans l’est de la RD Congo ont été créées et sponsorisées par Paul Kagame. Tels sont le RCD, le CNDP et le M23 dont la deuxième vague vécue de nos jours ne s’est dressée et continue à tenir sur terrain que grâce à la participation active de l’armée rwandaise fournissant hommes de troupes, armement opportunité de nouveaux recrutements, nourriture, expertise militaire et toute la logistique nécessaire.
La complicité de la communauté régionale et celle internationale totalement démasquée…
Tout se joue comme si la communauté internationale se serait convenue pour appliquer en RD Congo une règle de jeu exceptionnelle des principes de sécurité et de la souveraineté du territoire d’un Etat. Les indices de cette allégation ne font qu’abonder, observés en termes et méthodes très variées:
– Partout dans le monde, des groupes appelés « terroristes » ne peuvent être admis comme partenaires de négociation autour d’une table avec un gouvernement responsable, mais sont plutôt purement et simplement éradiqués par la contrainte des forces militaires. Pour preuve, les Etats Unis d’Amérique ou les pays occidentaux n’ont jamais négocié avec l’Al-Qaïda jusqu’a l’élimination d’Usama bin Laden. Le Rwanda a toujours radicalement exclu tout dialogue avec les FDLR que le régime de Kigali qualifie des génocidaires et des terroristes. Pareillement, l’Ouganda n’a jamais accepté de négocier avec la LRA ni avec les ADF également identifiés comme des groupes terroristes. Mais, paradoxalement, les pays de la sous région des grands lacs (qui refusent eux-mêmes de négocier avec leurs opposants terroristes), sous l’égide de la communauté internationale jouant de la même façon, ne cessent d’exercer des pressions sur Kinshasa pour non seulement négocier, mais surtout intégrer dans les institutions nationales, les terroristes du M23 que tout congolais redoute plus tout serpent venimeux.
– Bien Plus, l’extermination organisée d’une catégorie de population par certains groupes de personnes s’appelle « génocide » partout au monde, et constitue un fait inadmissible même par les chartes des Nations Unies. Cependant, lorsque les populations locales du territoire de Beni et de la province de l’Ituri en RD Congo font l’objet des massacres ciblés, la communauté internationale, sans haute, pour minimiser la gravite des choses, réduit le fait en un conflit interethnique, même si les bourreaux sont identifiés comme étant des envahisseurs organisés par les pays voisins.
– Et quand une armée étrangère traverse la frontière d’un pays voisin, partout au monde on crie à l’invasion et à l’agression, tel qu’on l’observe de nos jours en Ukraine avec la guerre qu’y mène la Russie qui ne vient de durer que moins d’une année, mais qui a alerté l’humanité entière jusqu’au signal rouge. Pourtant, au même moment, l’actuelle invasion des troupes rwandaises au Nord-Kivu sous le masque du M23, n’est dénoncée par aucun pays, ni de la sous-région des grands lacs ni du reste du monde.
Point n’est besoin de continuer une telle illustration. Sauf que la communauté internationale doit être avertie que le congolais d’aujourd’hui n’est nullement celui qu’elle connaissait hier, caractérisé par une naïveté totale, toujours stoïquement victime de son hospitalité. L’AFDL en avait éminemment bénéficié, le RCD en a tiré large profit à son temps, le CNDP en avait également tiré quelque peu sa part de bénéfice, mais le M23 en 2013 tout comme aujourd’hui en est désagréablement surpris. Car, dans son « réveil », le congolais a finalement décidé de cesser radicalement de prêter la main à des hypocrites, des criminels, des rusés, des prédateurs, des imposteurs… C’est pourquoi, le monde devrait le comprendre, le M23 s’efforce d’avancer dans sa mission d’invasion avec l’appui total du Rwanda, de l’Ouganda et de ces pays hypocrites de l’East Africa Community, mais il n’évoluera jamais plus loin que sa position actuelle (tenue uniquement à cause de la proximité du secours venant du Rwanda et de l’Ouganda voisins), car il manque cruellement le soutien des congolais dans cette entreprise machiavélique.
Il reste à savoir si la communauté internationale devine déjà le retournement du dévoilement de son complot contre le pays de Lumumba. Les signes sont déjà là et un adage dit « qu’un homme averti en vaut deux »….
Editeur BLO
©Beni-Lubero Online





