





Sous le commandement du colonel BLAISE KIASI, la PNC, Police Nationale Congolaise, dont la mission officielle est de protéger les personnes et leurs biens, fait l’inverse en se transformant en loup dans la bergerie.
En effet, on se souviendra qu’à la date du 01 avril 2011 à 20 heures 30, deux policiers de la PNC, ville de Butembo, s’étaient permis d’assassiner Madame KAVIRA Evelyne, alias Evé, âgée de 35 ans, femme vivant seul, dans la salle de l’Institut VISOGHO, commune KIMEMI en ville de Butembo où ils étaient commis à la garde du kit électoral de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI. La PNC ville de Butembo s’était limitée à déposer le corps de la regrettée Evelyne à la morgue de l’hôpital de Matanda la même nuit du 01 avril 2011.
Jusqu’à présent, ni le commandement de la PNC, ville de Butembo ni la mairie de la Ville de Butembo ne se soucient du cas d’Evé comme si en ville de Butembo les droits de l’homme n’existaient pas.
L’assassinat de Madame Evé n’est qu’un cas parmi tant d’autres car en ville de Butembo, c’est la loi de la jungle, du « far west » où les gros poissons mangent les petits sans remord aucun.
Devant cette démission de la PNC et des autorités politico-administratives de la ville de Butembo, la Synergie pour la Promotion du bien-être de la Femme et de l’Enfant, SYPROFE, qui encadre six mille femmes vivant seules dans la ville de Butembo, avait décidé de porter plainte, par l’entremise de Madame MASIKA TSONGO, grande sœur de la regrettée Evé, le lundi 15 mai 2011, contre la police nationale congolaise pour homicide à l’auditorat militaire de la ville de Butembo. Cette plainte avait été déposée par Monsieur Jean-Marie KAMBALE BALOTI, coordonateur de SYPROFE accompagné du partenaire de SYPROFE, Madame Amy Ernest.
Monsieur Jean-Marie KAMBALE BALOTI demande aux ONG des droits de l’homme œuvrant en Beni-Lubero en général et en ville de Butembo en particulier de tout mettre en œuvre afin que justice soit rendue en faveur de la famille de l’assassinée afin de barrer la route aux hommes en arme qui ont confisqué la liberté des citoyens congolais afin que ceux-ci recouvrent leurs droits plus particulièrement les femmes vivant seules qui sont fréquemment violées par les hommes en armes et plus particulièrement ceux-là qui sont sensés nous protéger, à savoir les policiers de la Police Nationale Congolaise et les militaires FARDC.
D’autre part il y a lieu de constater que la plupart des policiers sont devenus un élément permanent de décor de la ville de Butembo depuis des décennies, et ne sont jamais mutés dans d’autres cieux de la RDC. Ainsi ils connaissent tous les coins de la ville ainsi que tous les voyous y œuvrant nuitamment d’où, lors des patrouilles nocturnes ils se transforment en bandits en mains armées pour rançonner la paisible population avec comme motif qu’ils ne sont pas payés par le gouvernement congolais comme si cela était la faute des citoyens congolais au lieu de s’en prendre aux autorités qui détournent leurs soldes au vu et au su de tous.
La comparution pour initiation dudit dossier est prévue au courant de la première quinzaine du mois de juin.
Pour tout contact et tout soutien pour la réussite de ce procès :
1. Le siège de l’ONG SYPROFE est sur 30, avenue Goma, quartier Matanda, commune KIMEMI en ville de Butembo.
2. E-mail : «syprofenk2009@gmail.com »
Ci-dessous la plainte déposé à l’auditorat militaire de Butembo avec comme Avocat-conseil Maitre Pétillon KAMAVU.
Propos recueillis par Edgar KAHINDO
Président National et international de RACODIT
© Beni-Lubero Online





