





La protection et les avantages que l’ICCN ne cesse d’offrir au M23 depuis la réapparition de cette rébellion n’a jamais suffisamment attiré l’attention du public jusqu’à présent pour y découvrir des connexions hautement criminelles. Bien plus, la manière dont Monsieur Emmanuel Demerhode rattache la gestion des confidentialités administratives du Parc National de Virunga aux services de communications rwandaises font assez comprendre combien cet expatrié est en soi un agent dangereux se trouvant au service de Kigali dans le plan d’envahir l’est de la RD Congo et de le faire balkaniser.
Demerhode persécute la population autochtone…
Sur ordre de Monsieur Emmanuel Demerhode, il est observé une persécution atroce menée par les agents du Parc National de virunga contre les populations habitants les alentours du parc. La vie de la population locale dépend principalement de l’agriculture qui la porte à exploiter les terres de la périphérie du Parc de Virunga. Cependant à maintes reprises, cette population a été victimes des attaques et destructions méchantes opérées par les gardes parc sous prétexte de la protection de la nature. Or, au même moment il s’observe l’arrivée des populations dont l’origine est inconnue qui viennent s’installer dans le même parc sans qu’elles ne soient inquiétées. Tout ce qui est sûr, c’est que ces inconnus s’expriment en langue Kinyarwanda. La même persécution cible les habitants qui exploitent du charbon de bois dans le Graben. Là également affluent des multitudes d’immigrants à l’origine inconnue, pourtant tolérés et bien protégés par les agents se trouvant sous les ordres de Demerhode. En tout, il se dégage une certaine collaboration inavouée de Demerhode a la tentative d’évincer les autochtones par des personnes qui auraient l’ambition de s’emparer des terres au dépens des congolais.
Acharnement de l’ICCN contre les Mai-mai et tolérance envers le M23 et les FDLR…
Dans le parc de Virunga se sont installés plusieurs groupes armés, dont des groupes d’autodéfense congolais et des groupes armés étrangers. Parmi tous ces groupes armés, seuls les résistants Mai-mai sont toujours traqués avec acharnement par les agents de l’ICCN. Et, pourtant, comme le nom le dit très bien, les groupes Mai-mai sont des groupes armés d’autodéfense qui se sont érigés pour défendre et protéger la population autochtone locale contre les menaces non seulement des agents du parc de Virunga, mais aussi contre les exactions des groupes armés typiquement rwandais ou pro-rwandais, tels sont le M23 et les FDLR. L’ICCN n’a presque jamais attaqué ces derniers ; au contraire, il préfère trouver de compromis pou collaborer avec eux contre la population locale congolaise. Mais la complicité de Demerhode va jusqu’à porter atteinte à la sécurité nationale, quand on voit toutes les assistances qu’il porte aux rebelles du M23 et leurs alliés de l’armée rwandaise. De nombreux témoignages decrivent comment les militaires du M23 ont évoluer sous la couverture et protection des agents du Parc de Virunga pour réussir à prendre le contrôle de Rumangabo et toutes les localités qui l’entourent, souvent les éléments du M23 se camouflaient dans des sites du Parc National de Virunga pour déborder en offensive contre les positions des FARDC situées dans le rayon du Par cet ses environs.
C’est Kigali qui tient le contrôle du système de communication de l’ICCN…
C’est vraiment scandaleux et choquant d’apprendre que les données des opérations et de l’administration de l’ICCN/Parc de Virunga sont conservées dans un serveur se trouvant au Rwanda. De ce fait, le semblant de collaboration portée par l’ICCN avec les FARDC dans le cadre de maintien de sécurité dans Rutshuru, Nyiragongo, Rutshuru et Masisi est imprégné de grande trahison de la part de l’ICCN qui au même moment tient le Rwanda pour un partenaire. Le service de l’internet utilisé par l’ICCN/Parc de Virunga relève de réseau de communication géré par Kigali et dont la table d’écoute est établie au Rwanda. Pourrait-on s’étonner du fait que les soldats rwandais et le M23 aient l’accès facile sur toutes les cibles des FARDC situées dans les domaines du Parc National de Virunga ? L’Infiltration d’Emmanuel Demerhode a transformé tout un Institut (l’ICCN) en une machine d’espionnage au service de Kigali.
Des infrastructures mises sur pied expressément pour faciliter l’infiltration des rwandais au Nord-Kivu…
Il y a de nombreuses initiatives qu’entreprend Demerhode qui se présentent dans leur apparence comme des œuvres d’appui au développement de la région contigüe au Parc National de Virunga. Cependant, une analyse approfondie ne tardera pas à y découvrir des moyens installés pour faciliter l’infiltration des rwandais ambitieux d’occuper et d’exploiter des portions du territoire congolais avec leurs ressources. Tel est le cas de la localité d’Ivingu, vers Kasugho, au sud de Lubero où Demerhode a fait construire une centrale hydroélectrique et un aérodrome. Le trafique ainsi stimulé dans cette contrée n’est qu’une trompe-l’œil pour le développement locale ; car le vrai mobile de l’investissement de Demerodhe dans cette région reste l’évacuation vers le Rwanda de l’Or exploité dans les mines dont elle regorge. Tel est aussi le cas d’un pont que Demerhode a fait construire en plein parc non loin de l’axe Rwindi – Vitshumbi pour offrir une alternative de débordement des rebelles du M3 vers Rwindi et Kanyabayonga – Lubero au cas les FARDC réussissaient à bloquer l’axe routier officiel Mabenga – Rwindi.
En bref, le M23 et ses alliés rwandais n’auraient pas une progression facile dans le territoire de Rutshuru ni dans celui de Nyiragongo si l’ICCN/Parc de Virunga, sous les ordres de Demerhode, ne leur offrait pas sa collaboration. C’est pourquoi, la responsabilité des crimes actuellement perpétrés par le M23 dans le territoire occupé au Nord-Kivu sont à partager en partie par l’ICCN/arc de Virunga, en l’occurrence Monsieur Emmanuel Demerhode qui manipule cet institut au service de Kigali, juste au nom de l’ambition de Paul Kagame de garantir au Rwanda la main mise sur le gisement du Pétrole du Parc de Virunga et du Graben Albertin.
Christian Lukinga
©Beni-Lubero Online.





