





La Cour Pénale Internationale vient de confirmer la première comparution de Thomas Lubanga Dyilo pour ce lundi 20 Mars 2006 à La Haye.
Le greffier de la cour qui tenait un point de presse ce samedi au siège de la cour a fait savoir que Thomas Lubanga Dyilo est bien arrivé aux Pays-Bas par l’aéroport de Rotterdam.
Ayant appris la nouvelle de l’arrestation de Thomas Lubanga, les congolais se demandent s’il s’agit là d’un début de justice en faveur des victimes congolaises ou tout simplement d’une diversion de la communauté internationale qui tenterait de se refaire peau neuve dans un Congo où elle a perdu beaucoup de sa crédibilité à la suite de ses tergiversations dans l’accompagnement de la transition politique en cours et cela, malgré ses millions de dollars et ses casques bleus mis au service du processus électoral et de la pacification du Congo. Cependant, les congolais saluent cette première arrestation et espèrent que la CPI ne s’arrêtera en si bon chemin tellement la liste des criminels oeuvrant au Congo est très longue.
Le chef des miliciens de l’Union de Patriotes Congolais (UPC) a été éxaminé par les médecins qui ont constaté sa bonne santé avant d’être incarcéré à la prison de Haaglanden à Schevenigen.
Thomas Lubanga Dyilo qui est accusé de l’enrôlement des enfants de moins de 15 ans et des massacres en Ituri, aura droit de choisir un avocat européen,américain, africain parmi un pactole de 134 inscrits sur la liste des conseils établie par le greffier dont une dizaine sont originaires de la RDC.
La juge Sylvia Steiner,juge unique de l’affaire Thomas Lubanga Dyilo,qui a convoqué l’audience publique de ce lundi 20 Mars 2006 à 16 heures , heure des Pays-Bas et 15 heures TU amenera l’accusé devant la chambre préliminaire I en présence du Procureur en Chef de la CPI, Monsieur Luis Moreno-Ocampo dont le bureau est composé de trois magistrats.
Le discours du procureur de la CPI a été d’une grande émotion. Il a qualifié le drâme congolais et en particulier les massacres de l’Ituri de grande tragédie depuis la deuxième guerre mondiale.
Les peines qu’encourent Thomas Lubanga Dyilo ne sont pas encore connues mais on peut déjà s’attendre à des sactions sévères exemplaires allant jusqu’à la prison à vie.
Magloire Paluku
Journaliste
Pays-Bas
Beni-Lubero Online





