





L’Antonov qui assure la logistique du président de la République Démocratique du Congo, Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait quitté l’aéoroport de Goma pour Kinshasa dans l’après-midi de ce jeudi 10 octobre 2019. Cependant, l’appareil était disparu du réseau des tours de contrôle juste une heure après son décollage; jusqu’aux nouvelles de sa crache dans la forêt de PUNIA, en province du Maniema, tel qu’a reporté le renseignement militaire ce jour. Au bilan, il n’y a aucun survivant.
Dès lors, des spéculations allant dans tous les sens, et souvent fondées, gagnent les opinions sur la nature exacte de cet accident. Personne n’ose le dire ouvertement. Or, la vérité est telle que cet appareil tramsportait l’équipe d’avance du chef de l’Etat dans son retour à la capitale. Parmi les victimes de l’accident, il n’y avait que des personnes de la ceinture la plus rapprochée du président de la République. Bien sûr, tous les membres de l’équipage ont péri. Mais il sied de souligner surtout la disparition de quatre gardes du corps présidentiels, la destruction du véhicule blindé assurant le déplacement du chef de l’Etat ainsi que son chauffeur.
Tout ce phénomène se produit au moment où le Ministre de la Défense congolais n’est pas du tout à la bonne quote, autant d’indices soulignant combien la Défense et la sécurité ne sont nullement à l’avantage du chef de l’Etat.
Il serait donc nécessaire et urgent de bien étudier la boîte noire de l’appareil écrasé pour lever toutes les suspicions et établir la vérité devant les opinions. Sinon, d’emblée, tout porte à croire à un acte d’attentat et de sabotage, du genre d’une histoire dramatique par laquelle une femme avait piégé, toujours à partir de l’aéroport de Goma, un avion transportant des généraux de FAZ sous le régime du président Mobutu juste peu de temps avant l’irruption de l’AFDL. Voilà pourquoi, les combattants de la rue de Limete, à Kinshasa, ne peuvent contenir leur colère.
Joséphine BIBISHE
Goma
©Beni-Lubero Online.





