





Quatre personnes sont mortes dernierement dans la ville de Beni , au Nord-kivu a la suite d’un poison local communement appele " KAROHO ". Des pratiques fetichistes, du deuxieme monde, tel qu’on l’appelle exigent que l’on tue innocemment des gens pour recevoir de cadeaux en recompense. L’appat de ces pretendus presents pousse plusieurs personnes a s’interesser a ce jeu mortuaire. Une femme victime du " KAROHO " a ete retrouvee morte dans le quartier BUTSILI, a l’ouest de la ville. Elle n’avait pas des signes marquant une quelconque maladie ou blessures corporelles sauf que l’examen clinique faisait croire au poison.
A BENENGULE, un quartier du sud-Est de la ville, un homme d’environ 45 ans a ete lapide par la population. Cet homme, avant de mourir,’ aurait avoue qu’il lui fallait liquider 30 personnes au total avant de se construire une maison confortable. Dans son bilan, il venait d’en tuer 27 et qu’il ne lui restait que 3 proies. D’apres ces dires, ils formaient un trio plus une femme veuve.
A Rwangoma, une femme recevait de l’argent a titre de recompense pour avoir ete auteur de la mort de 3 personnes. Denoncee par ses proches, celle-ci a ete frappee a demi-mort et chassee du quartier.
A PAIDA, une autre femme gardait chez elle un bidon de 20 litres de poison destine a faire boire aux passants fatigues et qui avait besoin d’etancher leur soif. La consigne etait donnee a tous les enfants. Dernierement, cette femme revenant des champs tres fatiguee, demanda de l’eau a boire a l’une de ses filles. L’enfant voyant que sa mere etait reellement epuisee, elle alla puiser de l’eau du bidon destine aux " gens fatigues ", c’est-a-dire aux passants. Apres avoir bu de ce liquide, elle demanda de quelle eau sa fille venait de puiser…mais c’etait deja tard. Un jour apres la femme mourut. L’entourage n’en revenait pas et les enfants etaient obliges de devoiler le secret en sortant le bidon contenant ce poison local. Ces enfants etaient a l’instante meme remercies parce qu’ils venaient de faire echapper la mort a plus d’une personne.
Cette pratique est d’ores et deja fort developpee. Une enquete est en cours pour en savoir davantage.
Beni (ACP/MCN, via mediacongo.net)





