





Le facilitateur Edem Kojo s’est laissé empocher par Joseph Kabila, il a cédé à la corruption, d’où il ne peut plus désormais masquer sa tricherie en faveur du bourreau du peuple congolais, en la personne du président de la République. Il s’est discrédité à partir du moment où il a commencé à faire consommer au peuple congolais et à toutes les forces vives du pays les mensonges du régime en place. Ces mensonges sont multiples, dont :
– au sujet de libération des prisonniers politiques, sur une liste de 112 prisonniers présentée par l’opposition, seuls 4 personnes ont bénéficié de la grâce présidentielle; sur les 24 personnes prétendument libérées, seules quatre l’ont été partiellement, car il leur a été accordé une liberté provisoire;
– au sujet du respect de droits de l’homme, un constat amer reste le fait que la répression, le harcèlement judiciaire, les détentions illégales (des opposants et personnes d’opinions contraires au régime en pouvoir) déjà prolongées sur plusieurs années et sans procès sont considérées comme des faits banales par le pouvoir;
– on pourrait ajouter à ces préoccupations tous les mensonges tissés par le gouvernement en place autour de la tragédie de Beni, dans laquelle la complicité du chef de l’Etat et ses collaborateurs – civils et militaires – est dénoncée de tous côtés.
Quand Edem Kodjo cherche à imposer aux congolais l’ouverture du dialogue national dans une telle condition, il devient visiblement le premier partenaire à l’escroquerie politique sottement conçue par la Majorité présidentielle se trouvant à la tête du pays.
Ainsi, sur l’appel de l’opposition, tous les congolais s’apprêtent-ils à une journée de mobilisation nationale, ville morte, ce mardi 23 août 2016, contre les magouilles politiques qui, sur base des manœuvres de la classe politique « Kabiliste », ne fait que s’empirer. Le mensonge, les tueries, les intimidations, les arrestations arbitraires, le pillage etc. on n’en peut plus. Il faut dire stop !
Même les opposants se trouvant à l’étranger sont mobilisés. Monsieur Moïse KATUMBI a envoyé son message de soutien à ses collègues qui ont pris part à la décision qui a été arrêtée à leur concertation le 20 août 2016 autour de Monsieur TSHISEKEDI.
Les chancelleries et corps diplomatiques présents à Kinshasa redoutent les événements susceptibles d’émaner de ladite journée ville morte. Tel est le cas de la Belgique, dont l’Ambassade à Kinshasa appelle ses ressortissants à la prudence.
Puisse le gouvernement en place lire les signes de temps et comprendre que la cloche a sonné pour le changement. L’obstination à forcer une attitude contraire à cette réalité évidente risquera de faire subir à certains le sort de l’ancien président Ivoirien, Laurent GBAGBO.
Debout, congolais! Dressons nos fronts longtemps courbés !…
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui l’a fait assassiner le jour suivant).
©Beni-Lubero Online.





