





La cellule patriotique de Furu en Ville de Butembo, a été encore une fois la cible des policiers de Policiers d’Intervention Criminels (PIC) armés des grenades, menottes, des sticks de bois…. parmi eux on a remarqué la présence de certains anciens militaires CNDP ! Cette cellule a été en ébullition en date du 25 mai 2010.
Tout est partie de l’arrestation arbitraire d’un papa habitant de Furu, Mr KAMBALE KANYAHA, père de 6 enfants, né en 1963, pour un problème de famille par les policiers d’Intervention Criminels (PIC), problème qui trouve solution entre les hommes, soit au niveau de la cellule. Ce dernier temps, à Butembo, même pour un problème de grossesse, de dette, mésentente entre les enfants, l’ANR, PIC…font des arrestations, et comme la population ignore ses droits…., tout évolue dans le flou.

Mr Kambale Kanyaha, Victime de la PIC/Butembo
A Furu, les parlementaires font tout pour apprendre à toute la population ses droits et obligations les plus élémentaires. C’est ainsi qu’une arrestation arbitraire réussi difficilement à FURU.
En fait, en revenant de la ville, arrivé au niveau du parking la victoire, Kambale Kanyaha voit une voiture Jeep de marque RV4 s’arrêter à une dizaine des mètres derrière lui, deux personnes en tenue civile, armées de revolvers, sortent de cette voiture, se ruent sur lui avant de le menotter. Kanyaha résiste et demande le pourquoi de son agression en pleine rue. Conduit vers l’Hémicycle du Parlement de Furu, les parlementaires exigeront de deux ravisseurs armés leur ordre de mission. Les deux ravisseurs finalement déclineront leur identité comme Policiers de la PIC. Malgré cela, ils n’étaient pas capables de fournir un ordre de mission valable. Les parlementaires les plus zélés leur avaient demandé ainsi de vider les lieux. La réaction de deux policiers ravisseurs ne s’était pas fait attendre. En un laps de temps, ils avaient réussi à faire appel à un renfort des policiers qui étaient arrivés sans tarder au QG du Parlement FURU comme s’ils s’attendaient à cette intervention dans les parages. L’arrivée de ce renfort de la police avait fait déborder le vase. Les policiers venus au secours ne voulaient pas savoir ce qui se passait sur le lieu. Au contraire ils avaient menacé les parlementaires en leur signifient qu’ils n’étaient pas comme les policiers d’antan qui avaient peur de gens de FURU, etc. Notez que ces policiers du PIC sont arrivés récemment de Masisi et de Goma à Butembo sous le commandement d’un certain Lieutenant dont on ne connait que son prénom SIMON. Une confusion s’était alors installée au QG du parlement FURU. Telle une intifada, un jet des pierres nourri s’était déclenché dans tous les sens.
Le chef de Cellule Kambale Kitambala voulant calmer la situation attrapera un coup de poignard dans la tête avant de tomber évanoui dans une marre de sang.

Chef Kitambala de Furu blessé par les Policiers de la PIC/Butembo
Pour venger leur chef grièvement blessé, les parlementaires fous de colère s’étaient engagés dans une chasse aux policiers. Trois policiers ayant écopé des coups des pierres auraient été admis l’hôpital CAIB pour des soins.
Tard dans la soirée, le Bourgoumestre de la Commune Vulamba, Mr Kambale BOKASA arrive au parlement pour s’enquérir de la situation.
Pour les parlementaire, fini le pacifisme : «désormais la violence arrête la violence », à la violence des militaires et policiers à leur égard, ils répondront par la violence ! Toute autorité qui viendra auprès d’eux avec la violence, nous répondront par la violence. Trop c’est trop !
Rappelons qu’il y a seulement 8 mois que le fis du chef de la Cellule Furu, bébé Trésor, avait été tabassé par les policiers venus à son domicile pour l’assassiner. L’ayant trouve absent, leur se colère se déchaina sur son fils et son épouse. Hier, les policiers l’ont rencontré et l’ont grièvement blessé au crâne, le laissant pour mort.
Ce que plus d’un ne comprennent pas, c’est le fait qu’une police dite d’intervention pour éviter les crimes est faite des criminels qui n’ont que les armes comme seul langage et moyens de prévention. Les coups et blessures infligés au Chef de la Cellule de Furu qui est l’autorité locale de l’Etat, renforce les uns et les autres que la police et l’armée déployées actuellement au Nord-Kivu ne sont rien d’autre qu’une police et une armée d’occupation et non une armée de pacification. Aux hommes politiques et aux chefs des confessions religieuses qui sont courtisés actuellement par l’ennemi pour fermer l’œil devant le génocide en cours au Nord-Kivu de revenir à la raison car leur jugement sera sévère !
Correspondance particulière de Furu/Butembo
Butembo
©Beni-Lubero Online





