





En digérant l’esprit de la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité de l’ONU, le dialogue politique a été un instrument savamment conçu par les amis de la RDC de la sphère internationale pour la retirer de la dérive. Malheureusement il a aussitôt été savamment récupéré par les prédateurs comme instrument de distraction des opinions pour donner du temps à un régime de terreur de se prolonger à l’indéfini.
En effet, pour l’une des rares fois au monde, un pays, la République Démocratique du Congo, a eu le malheur d’être dirigé par un chef de l’Etat qui ne médite et ne jure que par son intérêt et son gain personnelle, le répétant instamment en Swahili, « Sehemu Yangu », une passion qui aveugle jusqu’à ne point réaliser le degré de destruction du pays sur tous les plans et la réduction de la vie du citoyen congolais en un enfer.
C’est pourquoi, il sied de comprendre que le choix de ne pas respecter l’accord politique qui portait l’espoir du peuple pour la refondation d’un avenir collectif heureux est un fait qui a été délibéré par Joseph Kabila depuis belle lurette, en toute circonstance où ses ambitions égoïstes se trouveraient menacées. Aussi, toutes ses exigences transmises à ses délégués visaient-elles ouvertement à saboter l’accord et à ne plus jamais travailler avec les vrais opposants ni à tolérer une quelconque opinion qui aille à l’encontre de la sienne.
Qu’on le comprenne bien : depuis 2006 , cet homme ne travaille pas avec des contradicteurs même au sein de la Majorité Présidentielle dont il est la tête.
Toute personne et toute organisation qui ont remis en cause sa gestion ont subi une guerre sans merci…
Beaucoup de véritables opposants politiques ont pourtant persisté à estimer que servir encore les sombres desseins de son pouvoir est contraire aux intérêts supérieurs de la Nation et à leur conviction. Par conséquent, ils ont choisi d’en accepter le martyr à travers la prison, l’exile, l’empoisonnement mortel subi par certains d’eux, des attaques destructives dans les domiciles des autres, etc. Ceci rappelle autant de tristes souvenirs au sujet de la chasse à l’homme engagée derrière tant d’innocents qui portaient pourtant l’espoir de leur base. De cette liste non exhaustive figurent, entre autres, ZANGA MOBUTU, Moise KATUMBI, MBUSA NYAMWISI, Olivier KAMITATU, Jean Louis Ernest KYAVIRO et ceux-là passés « ad patres » (morts) dans des circonstances qui laissent en suspens : enlèvement, assassinat, massacre, empoisonnement… Le cas du feu Abbé Apollinaire MALUMALU serait assez édifiant.
Il est regrettable de constater que certains camarades, qui se revendiquent de l’opposition, n’ont aucune honte de mordre à l’hameçon, en foulant au sol leur loyauté, lorsqu’ils ont fini par se confondre aux prédateurs au pouvoir en intégrant le concert des disputes des postes ministériels et d’autres intérêts personnels immédiats, en sabotage et en trahison de la mémoire de leur illustre père Tshisekedi.
Ceux qui croient pouvoir servir le pays derrière celui qui a tout fait pour l’entraîner vers le déluge, uniquement dans son ambition de rester illégalement et illégitimement au pouvoir, ne tarderont pas à le regretter.
Quant au Rassemblement, il est comme une armée en guerre : malgré les morts, en dépit des blessés, quoiqu’il y ait des officiers qui trahissent et nonobstant la perte de certaines batailles , la justesse de la cause qui la motive lui permettra de mener le peuple à la victoire finale.
De nombreux exemples de l’histoire sont les atouts nécessaires pour le maintenir ferme et persévérant jusqu’au bout. En effet, la défaite de Pearl Harbor n’avait pas empêché les américains de vaincre Hitler et les japonais. La défaite de Dunkerque n’a pas découragé les anglais. Bref, aujourd’hui le peuple congolais est plus que jamais déterminé à soutenir le changement; et, Dieu aidant,la victoire finale est certaine !
Jean-Luc Br.
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
©Beni-Lubero Online.





