





Malheur à toi, Kivutien, car ton sang va encore couler, versé par les Rwandais ! C’est là le cri d’un habitant de Rutshuru arrivé à Butembo hier mardi 4 mars 2008 pour rejoindre sa famille ayant trouvé à Butembo depuis trois mois.
Comme toujours les signes avant coureurs d’une grande guerre sont la mais les autorités politiques et militaires congolaises ne semblent pas s’en préoccuper outre-mesure. Les partenaires de la communauté internationale assistent passivement. Tous attendent que le sang des congolais coule à flots pour jouer ce qu’ils savent mieux faire, à savoir , le travail des sapeurs-pompiers, alerter le monde pour recevoir l’aide humanitaire qui n’arrive pas toujours à destination car elle finance le tourisme et les scandales sexuels des troupes de l’ONU au Congo… Pour preuve, suivez le déroulement des événements qui se passent au Nord-Kivu actuellement.
Après l’échec d’introduction des rwandais en RDC par l’entremise de la conférence de Goma, les rwandophones préparent une nouvelle guerre qui est imminente.
On se souviendra qu’à la conférence de Goma, le CNDP, avait entre autre exigé le retour de 150.000 familles tutsies réfugiées dans des pays limitrophes à la RDC. La condition de leur retour, fixée par la conférence de Goma, est notamment leur identification par les chefs coutumiers : chaque candidat retourné devait non seulement présenter sa carte d’identité reçue avant son départ mais aussi identifier ses origines en RDC, c’est-à-dire, territoire, collectivité, groupement, chef coutumier, village, colline… et même ses anciens voisins. Ces conditions étant difficiles à remplir car il s’agit des tutsis rwandais que le CNDP veut introduire dans sa République des grands lacs, ces rwandophones voudraient agir sur deux fronts. Le premier est par le coup d’Etat. En éliminant physiquement le Président de la République, ils comptent prendre le pouvoir et devenir ainsi maître de la RDC. Les rwandophones travaillent activement sur ce coup d’Etat et disent le réaliser d’ici mai 2008.
Le deuxième front est par la guerre : le CNDP ayant signé l’acte d’engagement de Goma ne peut plus, en principe, faire encore de la guerre, d’où ils ont créé un nouveau mouvement dénommé FPC, front patriotique congolais. Ce mouvement est né à Rubare en territoire de Rutshuru le 27/01/2008. Pour cela ils recrutent massivement des jeunes rwandophones hutu et tutsi confondus en territoire de Rutshuru et à Goma. Le premier groupe des recrus a terminé la formation militaire à Mudende au Ruanda et sont déjà infiltrés dans le Nord et le Sud Kivu. Ainsi ils ont déjà leur police parallèle ainsi que DGM, ANR, Brigade Routière…
Le lundi 25 février 2008, une première tentative de la reprise de la guerre dans le Rutshuru avait échoué car la sixième brigade l’a arrêté juste au début. Les rwandophones se préparent encore à attaquer la sixième brigade pour ce mercredi 05 mars 2008. Pour cela ils ont envoyé leurs émissaires avertir leurs membres de famille de quitter le centre de Rutshuru pour qu’ils ne soient pas pris entre deux feux.
Voilà encore du sang des congolais qui va encore couler, versé par les soi-disant congolais d’expression rwandaise quand les autres provinces de la RDC s’attèlent à la reconstruction de leurs espaces et nous continuions à souffrir toujours à cause d’une ethnie étrangère au Congo.
Vraiment nos ancêtres avaient raison de nous dire qu’il était « mieux d’épouser et de vivre avec une vipère dans une même chambre que d’épouser une rwandaise ».
KAHINDO EDGAR
Coordo de RACODIT ( Rassemblement des Congolais pour la Défense de l’Intégrité Territoriale)
Beni-Lubero Online





