




S’il est un argument qui convainc l’homme de la culture mathématique et cybernétique, c’est bien le chiffre. La RDC se flatterait-elle de son macro-gouvernement ? Statistiquement ? Oui, mais… L’algèbre de Boole n’emploie que le 0 et le 1. Il permet, pourtant, bien d’opérations informatiques seulement avec ce code binaire !
Trop tôt, l’enfant congolais (la troisième république) apprend à compter sur les bouts des doigts, tout ce qui l’entoure. Ainsi peut-il prétendre en rendre compte. Parfois, la réalité est au-delà des chiffres et des nombres, des statistiques et des algorithmes, lui objecterait-on. Mais, faut-il le prouver.
Posons que tout était dans les chiffres. La vie serait-elle alors réduite en des opérations d’addition, de soustraction, de multiplication et de division ? Si tel était le cas, qui admettrait les opérations d’addition et de multiplication sur l’équation du premier degré néanmoins compliquée du gouvernement Gizenga ? En tout cas pas Joseph Kabila. L’heure est à la preuve. Preuve par combien ? La réponse est pourtant simple. Preuve par 60.
Si la preuve par neuf reste la méthode la plus connue et la plus pratique en mathématiques, en RDC, la preuve par 60, celle basée sur la propriété de congruence du nombre modulo 60 des ministres, seule peut trancher non seulement de la quantité mais aussi de la qualité des ministres et vice-ministres congolais.
Ce gouvernement que d’aucuns ont qualifié de pléthorique, à ce point précis de son bonhomme de chemin, mérite bien une révision. Les éternels défis de la sécurité au Nord et Sud Kivu ainsi qu’en Ituri, le protocole de Mbudi toujours au point mort, la récente grève des enseignants, etc. interrogent le gouvernement Gizenga 1. L’heure est à la vérification de son efficacité. Y a-t-il encore des mathématiciens au pays de l’« homme d’Ishango » ? Au moins ce dernier avait su inventer la calculette bien avant les égyptiens et les grecs. Nous en faut-il encore un en cette troisième république ?
P. PALUKU MAYANI Adélard, a.a.
Rome
Beni-Lubero Online
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