





Le maire de ville de Beni, Mr Jules Kasereka Mungwana, est suspendu de ses fonctions depuis Lundi 14 Avril 2008 par l’arrêté N0 052 du 12 avril 2008 portant suspension d’un cadre administratif du Gouvernement du Nord-Kivu et dument signé par Mr Julien Paluku Kahongya, Gouverneur. La suspension est à durée indéterminée.
Parmi les griefs on peut citer :
1. La Vente illicite des terrains de l’Etat dont le cimetière de Ntoni et de la Prison Central et beaucoup d’autres terrains acquis lors des lotissements. La règle actuelle du lotissement congolais stipule que 3 sur 10 parcelles reviennent à l’Etat congolais dans chaque quartier lotis. Ces 3 parcelles revenant à l’Etat affectés à des activités d’intérêt public telles le marché, le bureau du quartier, l’école, l’Eglise, etc.
2. Le lotissement anarchique des terrains
L’intérim sera assumé par le Chef de Bureau de la Mairie, MR KAYIHEMBAKO KATSUVA KATASUMBIKA

La Mairie de la Ville de Beni
Rappelons que le gouverneur de la province avait déclaré au début de cette année que l’année 2008 est une année de tolérance Zéro et que l’impunité doit cesser. En vertu de cette tolérance zéro, Jules Mungwana qui était l’adjoint et l’ami du Gouverneur quand il était Maire de Beni, vient de tomber victime. Le Gouverneur du Nord-Kivu veut démontrer par la que la loi s’appliquera sans discrimination aucune pour protéger les innocents et pour punir les malfrats coupables de corruption, d’abus du pouvoir, de malversations financières, etc.
La suspension de Jules Mungwana intervient presque six mois après la suspension du Maire de ville de Butembo, Mr. Wabunga Singa pour incapacité de gérer les crises urbaines et les bavures des agents de l’ordre.
Notez aussi que l’administrateur de Lubero avait aussi été suspendu pour trois mois abus du pouvoir et exploitation illicite des arbres d’eucalyptus et forets du territoire de Lubero. L’administrateur de Lubero était devenu marchant des planches allant jusqu’à couper des arbres plantes pour la sauvegarde de l’environnement et la lutte contre les tètes d’érosion.
La loi est dure mais c’est la loi ! Dura lex, sed lex ! Espérons que le Gouverneur ne va pas s’arrêter en si bon chemin. On attend qu’il applique cette même loi aux autorités militaires, policières et aux services de renseignement qui se rendent coupables des actes contraires aux lois de la République, notamment la souveraineté de l’Etat et l’intégrité territoriale.
Juvénal Paluku
Butembo
Beni-Lubero Online





