






Corps mutilé de Maman Claudine Kahambu retrouvé dans la rivière Kimemi à Kisalala, Route Butembo-Beni

Mlle VINDU de Miriki violée, brulée et massacrée par des militaires CNDP/Fardc dans son village de Miriki

Massacre des Congolais de Dungu par les LRA

Maison brulée de Luofu ( Territoire de Lubero)


Miriki en feu

Maison Incendiée à Kanyabayonga ( Territoire de Lubero)


Massacre de Kiwanja ( Territoire de Rutshuru)
Ces quelques images crève-cœurs sont éloquentes sur la situation dramatique qui se vit à l’Est de la R.D. Congo. Les témoignages sont nombreux à propos des victimes dont on n’a pas de traces ou que les tueurs ont eux-mêmes enterré rapidement dans des fosses communes loin des cameras.

Notez que les massacres qui se passent actuellement dans les territoires de Beni et de Lubero n’ont pas encore retenu l’attention du gouvernement congolais. Les familles éprouvées n’ont jamais reçues même un simple message de condoléances de la part du gouvernement congolais ou une simple annonce à la télévision nationale où les politiciens préparent déjà à longueur des journées, des élections hypothétiques de 2010 et de 2011 pendant que leurs électeurs potentiels sont massacrés, mutilés par des génocidaires impénitents et une horde des trafiquants d’organes humains.
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Ces images constituent un démenti formel au message officiel selon lequel la paix est revenue à l’Est de la R.D. Congo. Quand chaque jour qui passe plusieurs congolais sont assassinés, mutilés, et des villages entiers réduits en cendres, parler de «quelques poches d’insécurité » relève de la moquerie vis-à-vis de la vie humaine des congolais.
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Le drame qui se déroulé à l’Est du pays n’est plus une insécurité, ou un simple conflit, mais un génocide silencieux. Il doit être requalifié tenant compte de son ampleur et de son intensité. Les évêques catholiques de la R.D.Congo étaient les premiers à parler de « génocide silencieux ». Ils doivent poursuivre l’oeuvre de la juste requalification du drame humanitaire qui sévit actuellement à l’Est du pays dans une indifférence et une passivité déconcertante du gouvernement congolais!
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Les députés de deux Kivu quant à eux, ont déjà demandé plus d’une fois au gouvernement de Kinshasa de déployer les troupes militaires et les commandants Fardc issus du CNDP loin du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de la Province Orientale. C’est cela la matière pressante pour une interpellation du Premier Ministre ou du Président de la République. L’intox de la révision de la constitution est secondaire par rapport au traitement des militaires issus du CNDP de Laurent Nkunda qui sèment la mort et la désolation à l’Est du Pays sous la fausse étiquette de FDLR ou des Fardc tout court. Si le parlement congolais veut garder une certaine crédibilité, il doit faire suite aux memoranda et doléances des députés de deux Kivu et aux nombreux rapports de la société civile de deux Kivu et de la Province Orientale qui sont sans ambages sur l’identité de ceux qui violent massivement les droits humains à l’Est du pays. Si le parlement qui est censé représenter le peuple rejoint le gouvernement et la présidence dans leur mutisme vis-à-vis du génocide de l’Est du pays, on peut dire que la R.D. Congo a fait son temps et que l’heure de la révolution populaire a sonné !
Les populations victimes du génocide silencieux en cours à l’Est de la R.D.Congo veulent savoir quel politicien ou leader le représente aujourd’hui au sein des instances décisionnelles du gouvernement ! Un adage dit que c’est dans la souffrance qu’on reconnait ses vrais amis. On peut dire aussi, ses vrais leaders… Alors, leaders politiques et amis du Kivu et de la Province Orientale, manifestez-vous ! Le peuple souffre!
Beni-Lubero Online





