






« Chers amis, nous sommes à la fin de notre tournée afro-caribéenne qui a nous conduit au Cuba et en Espagne. Nous avons eu des contacts, des échanges et des expériences professionnelles. Je crois que cela va nous permettre de faire encore mieux dans les jours à venir. Les gens ont aimé nos prestations de « One man show » au style afro-métissage…Le 29 mai nous sommes rentrés à Kinshasa pour être correct avec ceux qui nous ont fait confiance en nous livrant le visa. Les gens nous ont proposé de faire carrière en Espagne ou ailleurs en Europe mais nous avons décliné leur offre car nos objectifs sont autres. Notre musique se nourrit de notre culture congolaise. Sur ce, nous ne pouvons pas nous séparer de l’âme de notre musique. Toujours plus haut, la culture noire ! Holà ! (courrier de Popal Isse à Beni-Lubero Online)

Composition de la délégation à La Havane (Cuba) et à Mallorca (Espagne)
Son Excellence Monsieur Esdras Kambale Bahekwa, Ministre de la Culture et des Arts, Chef de la Délégation ;
Monsieur Corneille Monoko K’eh’um Ize, Conseiller du Premier Ministre, chargé de la Culture et des Arts ;
Mademoiselle Nelly Mushapata Timbiyene, Chef du Protocole Adjoint au Ministère de la Culture et des Arts ;
Monsieur Popal Isse Paluku Kisorobo, Artiste musicien, Expert du Ministère de la Culture et des Arts.

Mission à La Havane (CUBA)
1.1. Objet de la Mission :
Sur invitation du Ministre cubain de la Culture, participer à la 12ème édition de la Foire Internationale du Disque « CUBADISCO », du 17 au 25 mai 2008, consacrée à l´Afrique et sa diaspora, dédiée à la poésie et la musique.
1.2. Déroulement de la mission :
1.2.1. Le dimanche 18 mai 2008 : accueil, à l’aéroport José Marti de La Havane, à 19 heures 20, par le Vice Ministre de la Culture du Cuba. Prise immédiate de connaissance du programme établi à l´intention de la délégation congolaise. Enonciation (et après, prise en compte) des propositions congolaises. Puis logement de la délégation à la Casa de Protocolo nº 13.
1.2.2. Le lundi 19 mai 2008 : Avec tous ses collègues Chefs de délégations, Son Excellence Monsieur le Ministre Esdras Kambale Bahekwa a participé, dans l´avant-midi, à l’ouverture du Symposium International CUBADISCO 2008, au Complexe Culturel et Récréative « El Castillo ».
Et, dans l´après-midi, toutes les délégations ont visité de la Maison de l´Afrique (Casa de Africa), située à La (vielle) Havane, partie de la capitale cubaine classée « patrimoine culturel de l´humanité ». Des instruments de musique traditionnelle congolaise (likembe, ngoma) y ont été ostensiblement donnés à voir par les cubains eux-mêmes. Un spectacle de danse africaine avait été aussi présenté par des cubains noirs.
Aux heures crépusculaires, toutes les délégations ont été conviées à assister à une cérémonie haute en couleur, « El Cañonazo », qui a lieu, chaque soir, dans un ancien fort, converti en un musée militaire dénommé « Complejo Morro – cabaña ». Cette cérémonie consiste à faire entendre à la ville, à 21 heures, un coup de canon. La délégation congolaise a eu l’opportunité de visiter, dans ce musée militaire, une petite pièce où avaient été exposés des effets ayant appartenu à Ché Guevara : Jacquette, pistolet, cartouchière, table et chaise de bureau, etc.
1.2.3. Le mardi 20 mai 2008 : Journée besogneuse pour la délégation congolaise.
1.2.3.1. Très attendues, dans la matinée, par les participants au Symposium, deux communications congolaises ont été consécutivement faites : celle énoncée par Manda Tchebwa et puis celle spécialement demandée à Son Excellence Monsieur Esdras Kambale Bahekwa, en sa qualité de Ministre de la Culture et des Arts de la RDC.
1.2.3.1.1. Très technique dans sa communication intitulée « Influences de la clave cubaine dans la rumba congolaise : transculturation et filiation génétique », le Directeur Artistique du MASA, notre compatriote Manda Tchebwa a illustré son propos avec les extraits d’œuvres d’artistes cubains et congolais, à l’effet de démontrer que «la rumba congolaise est (…) fille légitime de la rumba cubaine, elle-même fille de la kumba kongolaise ». Subjugué et convaincu l’auditoire a salué les résultats d’une telle approche comparative par de longs applaudissements.
1.2.3.1.2. Le Comité organisateur du Symposium International CUBADISCO 2008 lui ayant demandé de faire une intervention spéciale au sujet de l’«Afrique et sa diaspora : traditions orales, littéraires et musicales », cela en sa qualité de Ministre de la Culture et des Arts, Son Excellence Monsieur Esdras Kambale Bahekwa, a discouru volontiers sur ce que la manière dont la RDC maintient les liens avec la diaspora africaine, à travers les activités et les programmes du CICIBA, l’organisation du Festival Panafricain de la Musique, du Festival des Langues d’Afrique ainsi que du Festival Socioculturel de Gungu. Il conclut son propos en souhaitant vivement que le potentiel créatif de l’Africain (celui du continent, tout comme celui de la diaspora) lui permette de surmonter la lancinance de la souffrance du passé et de pouvoir, surtout, parachever l’esprit de l’Indépendance qui avait animé Nkruma, Lumumba, Modibo Keita, Senghor, Césaire, Fidèle Castro, Houphouet Boigny etc. Un discours jugé concret et venu, après celui de Manda Tchebwa, comme un point d’orgue de la musicalité littéraire et poétique de la créativité congolaise.
En cette matinée-là, les congolais auront particulièrement réussi à focaliser l´attention générale des participants ainsi que de la presse. A telle enseigne que le Comité organisateur a, toutes affaires cessantes, délivré publiquement, un brevet à Son Excellence Monsieur Esdras Kambale Bahekwa, Ministre de la Culture de la République Démocratique du Congo, pour avoir mérité sa qualité d’Invité spécial.
1.2.3.2. Dans l’après-midi de ce jour faste, Son Excellence Monsieur Abel E. Pietro, Ministre cubain de la Culture a reçu en audience son collègue de la RDC, qu’accompagnait tous les membres de sa délégation.
1.2.3.2.1. Occasion pour le Ministre Esdras Kambale Bahekwa de donner raison à son hôte de l’avoir invité à prendre une part active à la 12ème édition de la Foire Internationale du Disque « CUBADISCO 2008 », vu l’ardeur implacable des insulaires à la recherche de leurs « racines » enfouies en terres africaines – et particulièrement en RDC ! Et ce bien commun aux cubains et aux congolais : la rumba ! L’attrait immédiat qu’exercent, sur les cubains, le CICIBA, le Festival Panafricain de la Musique, le Festival des Langues d’Afrique et le Festival de Gungu. La déférence en l’endroit du Camarade Fidèle Castro, très attentionné vis-à-vis des nationalistes congolais comme Lumumba, Kabila et l’actuel Premier Ministre, Antoine Gizenga – lequel fût précisément, en 1960, l’adjoint de Lumumba…
1.2.3.2.2. Alors le Ministre cubain de la Culture exprima, en son nom et aux noms des hommes de sciences et des hommes de culture cubain, le désire de mieux connaître le CICIBA ; promit une participation cubaine en 2009 au Festival de Gungu ; dit son profond respect pour le Premier Ministre Antoine Gizenga.
1.2.3.2.3. Au sortir de cette audience, la délégation congolaise visita le Parc des Héros Africains, où sont donnés à voir les bustes de ceux qui auront marqué le destin du continent : Kwamé Nkruma, Lumumba, Nasser, Agustino Neto, Marien N’gouabi etc.
1.2.3.3. C’est à 18 heures que, en même temps que celles d’autres pays africains la délégation congolaise a pris plaisir, dans la Basilique Saint François d’Assise, à suivre et vivre « La nuit des spirituals », un spectacle émouvant donné par un certain nombre de chorales très performantes.
1.2.4. Le mercredi 21 mai 2008 : Dans le dessein de connaître l’industrie musicale cubaine, le Ministre de la Culture et des Arts a conduit sa délégation à EGREM, qui est la plus ancienne et l’une des plus importantes structures d’enregistrement, de diffusion et de promotion de la musique cubaine. Le Directeur Général de cette institution musicale et son équipe ont fournis toutes les informations et explications demandées par les congolais.
A 15 heures, la délégation congolaise a visité avec bonheur l´Ecole Nationale de Ballet de Cuba. Celle-ci fonctionne dans un bâtiment impressionnant ! Tout y est à la charge de l’Etat : la formation de plus de trois cent virtuoses (filles et garçons), la fourniture du matériel didactique – en ce compris les costumes de scène.
A 18 heures, dans le Théâtre du Musée National des Beaux-arts, un spectacle, en fait, un catalogue des musiques cubaines a été étalé devant toutes les délégations africaines invitées, ainsi que des opérateurs du secteur de la musique.
1.2.5. Le jeudi 22 mai 2008 : En même temps que toutes les autres délégations africaines invitées à CUBADISCO, celle de la RDC a visité, dans l´avant-midi, l´Ecole des Formateurs en Arts. Ne sont pas formés ici les virtuoses, mais plutôt 1.500 enseignants répartis suivant les quatre disciplines artistiques ci-après : la musique, l’art plastique, le théâtre et la danse. Cette formation est complètement prise en charge par l’Etat – en ce compris l´hébergement, le transport urbain et voire les soins médicaux des apprenants.
A la mi-journée, Madame Laura a saisi l’opportunité de la présence de la délégation congolaise au Complexe Culturel et Récréatif « El Castillito », pour exposer l´un des résultats de recherches entreprises, depuis une quinzaine d’années, sur les « Instruments de la musique populaire de Cuba ». Ce travail très fouillé a fait l’objet de la publication, en deux volumes, d’un ouvrage ad hoc remis, du reste, à Son Excellence Monsieur le Ministre Esdras Kambale Bahekwa. Ce dernier n’a pas manqué de féliciter le Centre que dirige Madame Laura, tout en promettant de le mettre en relation avec l’Institut des Musées Nationaux du Congo (qui dispose d’une collection de 5.000 instruments de musique traditionnelle récoltés dans toutes les provinces de la RDC) et le siège du CICIBA basé à Libreville, au Gabon, qui fait les mêmes types de recherches sur les musiques bantu.
A 20 heures 35, la délégation congolaise a quitté sa Résidence temporaire, pour aller à l´Aéroport José Marti et prendre l´avion en partance pour Madrid (Espagne).
1.3. Conclusions (opportunités à saisir)
1.3.1. Tous comptes faits, il y a lieu de dire ici que Son Excellence le Premier Ministre, Monsieur Antoine Gizenga a vu juste, en autorisant la délégation de la RDC à se rendre à la Foire Internationale du Disque de Cuba.
1.3.1.1. A preuve, Son Excellence le Ministre cubain de la Culture, Monsieur Abel E. Prieto, a instamment prié la délégation congolaise de transmettre l’expression du profond respect qu’il éprouve à l’endroit de l’ancien acolyte de Lumumba, qui est aujourd’hui Premier Ministre de la RDC : le Camarade Antoine Gizenga.
1.3.1.2. La délégation congolaise a pu ainsi saisir l’opportunité de cette mission, pour prendre connaissance de la politique culturelle mise en œuvre à Cuba.
1.3.1.2.1. L’Education, en générale, y est gratuite ; en particulier la formation artistique : l’Etat, non seulement met à la disposition les infrastructures et matériels didactiques nécessaires, mais aussi les moyens financiers. De sorte que les jeunes n’ont aucun prétexte pour rester oisifs ou traîner dans les rues.
1.3.1.2.2. La préservation du patrimoine culture s’avère payante : la vielle ville de La Havane a été déclarée, par l’UNESCO, Patrimoine de l’humanité ; et en conséquence, tout un fonds est mis à la disposition de Cuba pour la restauration, la réhabilitation des édifices en décrépitude. L´histoire du pays devient une source de revenus touristiques. Rien, à La Havane ne semble plus remarquable la conscience historique populaire entretenue et ravivée par l’érection des monuments.
1.3.1.3. Il importe de solidifier les liens renoués avec le Cuba, ne fût ce qu’à travers l’Institut des Musés Nationaux du Congo (IMNC), le Centre International des Civilisations Bantu (CICIBA), dont la direction générale incombe aujourd’hui à la RDC, le Festival Panafricain de la Musique (FESPAM), le Festival des Langues d’Afrique (FESTILA), le Festival de la Culture Teke (FESCUTE), le Festival Socioculturel de GUNGU, etc.
1.4. Personnalités rencontrées :
1.4.1. Les autorités cubaines
1.4.1.1. A Kinshasa :
1.4.1.1.1. Son Excellence Monsieur Luis Castielo Campos, Ambassadeur de Cuba en RDC.
1.4.1.2. A La Havane :
1.4.1.2.1. Son Excellence Monsieur Abel E. Prieto, Ministre de la Culture du Cuba ;
1.4.1.2.2. Son Excellence Monsieur le Vice Ministre de la Culture du Cuba ;
1.4.2. Les organisateurs de l’événement :
1.4.2.1. Le Président de CUBADISCO
1.4.2.2. Madame CARY Diez, Vice-présidente de CUBADISCO
1.4.3. Les autres invités de marque :
1.4.3.1. Son Excellence Monsieur KOUADIO Kamoé Augustin, Ministre de la Culture et de la Francophonie, de la République de Cote d’Ivoire ;
1.4.3.2. Son Excellence Madame Maria Adiatu Djalo Nandingna, Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports de la République de Guinée-Bissau ;
1.4.3.3. Son Excellence Monsieur S. K. BOAFO, Ministre de la Culture de la République du Ghana ;
1.4.3.4. Son Excellence Monsieur Mahmoud Thabit Kombo, Ministre de l’Information, de la Culture et des Sports de la Tanzanie ;
1.4.3.5. Son Excellence Monsieur Omar D. Shajak, Secrétaire Principal du Ministère de l’Information, de la Culture et des Sports de la Tanzanie ;
1.4.3.6. Son Excellence Joel Onyancha, MP, Assistant du Ministre, Bureau du Vice Président, Ministère de l’état de l’héritage national et de la culture de la République de Kenya ;
1.4.3.7. Monsieur Said Athman, Secretary, Clture, au Bureau du Vice-président, Ministère de l’état de l’héritage national et de la culture de la République de Kenya ;
1.4.3.8. Monsieur Massamba Wili Diallo, Ministre de la Culture du Mali
1.4.4. Les opérateurs du secteur de la culture et des arts :
1.4.4.1. Monsieur Raciel Ruiz Rodriguez, Directeur général de EGREM ;
1.4.4.2. Madame Cary Diez, Vice-présidente de l´UNEAC
1.4.4.3. Monsieur Manda Tchebwa, Directeur Artistique du Marché des Arts du Spectacle Africain (MASA) ;
1.4.4.4. Madame Laura Vilar, Directrice du Centre de Recherche et Desarrollo de la Musique Cubaine.
1.4.5. Les médias :
1.4.5.1. Télévision Cubana
1.4.5.1.1. Yosuany Noguet, Journaliste ;
1.4.5.2. Télé Cubaine
1.4.5.2.1. Carlos Valoes Tonas
1.4.5.2.2. Ricardo Bejarano Rodriguez
1.4.5.2.3. Alberto Dumas Clavel.
1.4.5.3. RFO/Martinique
1.4.5.3.1. Max Maurice Madelon
1.4.5.4. Instituto Cubano de radio y televisión
1.4.5.4.1. Julia Mirabal Blanco
1.5. Annexes
1.5.1. Lettre d’invitation
1.5.2. Ordres de mission
1.5.3. Brevet
1.5.4. Texte de la communication faite Manda Tchebwa
1.5.5. Texte de l’intervention de Son Excellence Monsieur le Ministre Esdras Kambale Bahekwa.
1.5.6. Coupures de presse
1.5.7. Album photos
Mission à Mallorca (Espagne)
1. Objet de la mission
2.1.1. Rencontrer les autorités espagnoles insulaires et finaliser les arrangements relatifs à la participation du Ballet National de la RDC au 13ème Festival de Danses Folkloriques de Mallorca, en avril 2009.
2.1.2. Rechercher un partenariat pour l’organisation, à Kinshasa, en 2010 (occasion du 50ème anniversaire de l’Indépendance du pays), d´un Festival de Danse Traditionnelles du Congo.
2.2. Déroulement de la mission
2.2.1. Vendredi, le 23 mai 2008 : Arrivée de la Havane, à Madrid, la délégation congolaise prend un autre avion qui atterrit à Mallorca à 19 heures. Elle fait l’objet d’un bon accueil de la part des Organisateurs du 13ème Festival de la Danse Folklorique.
2.2.2. Samedi, le 24 mai 2008 : Journée consacrée aux visites des sites touristique, à une audience auprès du Maire de Palma et à une soirée culturelle truculente.
2.2.2.1. Bénéficiant donc des services d´un guide francophone, Monsieur Tony, Son Excellence Monsieur le Ministre et sa délégation ont visité, à Palma :
2.2.2.1.1. le Musée (de l´Archéologie) de Mallorca ;
2.2.2.2.3. le monument emblématique de Palma qu’est la Cathédrale, mais également que quelques autres endroits.
2.2.2.2. A l’issue de ce tourisme culturel, Madame le Maire de Palma a reçu la délégation congolaise. Elle a exprimé le plaisir de voir les artistes de la RDC prendre part au 13ème Festival de Danses Folklorique de Palma qui a pour, entre autres partenaires, sa mairie.
2.2.2.3. Aux heures vespérales, les organisateurs du Festival ont convié Son Excellence Monsieur le Ministre et sa délégation à Son Amar, où un dîner et un spectacle étaient donnés en même temps à un public évalué à 1800 personnes de nationalité très variée. Son Amar est érigé, en fait, comme un haut lieu de partage de la diversité culturelle qui fonde, du reste, Mallorca.
2.2.3. Dimanche, le 25 mai 2008 : Séance de travail, en matinée, entre la délégation congolaise et les organisateurs du 13ème Festival de Danse Folklorique de Mallorca. Ces derniers ont mis un point d’honneur à montrer à Son Excellence Monsieur le Ministre de la Culture de la RDC, toute l’étendue de leur expertise en matière d´organisation de grands événements internationaux, mais également tout le sérieux mis dans la réalisations des précédentes éditions du Festival.
2.2.3.1. Accord sur les principes :
2.2.3.1.1. d´une prise en charge, par les organisateurs du Festival, du Ballet National de la RDC, en ce qui concerne l’hébergement, les repas, le transport local et le cachet de la troupe artistique à Mallorca ;
2.2.3.1.2. d´une prise en charge, par le Gouvernement de la RDC, du transport aérien (aller/retour, soit le trajet Kinshasa – Madrid – Mallorca – Kinshasa) du Ballet National ;
2.2.3.1.3. et d´une invitation adressée en bonne et due forme au Ballet National de la RDC.
2.2.4. Lundi, le 26 mai 2008 : Son Excellence Monsieur le Ministre de la Culture et des Arts de la RDC a été reçu en audience par Monsieur Francesc Antich i. Oliver, Président des Iles Baléares.
2.2.4.1. L´objet de la rencontre, tel que énoncé par le Ministre congolais, consistait en une présentation des civilités, la confirmation de la participation du Ballet National de la RDC à la 13ème édition du Festival Mondial de Danses Folklorique de Mallorca (avril 2009), et la prestation (en 2010), à Kinshasa, du ballet folklorique de Malloca, dans le cadre des festivités du cinquantième anniversaire de l’Indépendance du pays.
2.2.4.2. Réactions heureuses du Président des Iles Balears.
2.2.4.2.1. S’étant félicité d’entendre parler de la culture (c’est-à-dire, cela même qui permet de façonner une société) et de la confirmation de la prestation du Ballet National de la RDC en 2009, le Président des Iles Baléares a promis que tout sera mis en œuvre pour que :
2.2.4.2.1.1. les artistes congolais passent un bon séjour à Mallorca.
2.2.4.2.1.2. des danses folkloriques des Iles Baléares soient données à voir en RDC, en 2010.
2.2.4.2.2. Le Président a épinglé, avec bonheur, quelques impacts visibles de la politique culturelle mise en œuvre dans les Iles Baléares :
2.2.4.2.2.1. Une population d’un million d’habitant, qui est visitée, chaque année, par 12 millions de touristes ;
2.2.4.2.2.2. L’investissement dans la réhabilitation, la restauration du patrimoine immobilier et culturel rend très florissante le tourisme culturel ;
2.2.4.2.2.3. Corollaire : l’essor économique même de Mallorca est tributaire des soins et des fonds apportés à la culture et aux arts par les autorités politiques.
2.2.4.2.3. La culture, a-t-il tenu à relever, est justement ce qui permet à une société d’exister et de résister, par exemple, à la mondialisation.
A la tombée du soir, Son Excellence Monsieur le Ministre Esdras Kambale Bahekwa, a pris l’avion et est retournée à Kinshasa, via Madrid et Bruxelles.
2.3. Conclusion
2.3.1. Les audiences accordées à la délégation congolaise, d’abord par Madame le Maire de Palma et ensuite par le Président des Iles Balears dissipent tout doute sur le sérieux de l’organisation, en avril 2009, du Festival Mondial de Danse Folklorique de Mallorca.
2.3.1.1. Il importe, en conséquence, que :
2.3.1.1.1. Une fois qu’il sera rentré au pays, Son Excellence Monsieur le Ministre Esdras Kambale Bahekwa aura à cœur d’adresser un courrier aux autorités de Mallorca qui l’ont reçu pour leur rappeler, par écrit, les engagements pris ;
2.3.1.1.2. Le Ministère de la Culture et des Arts de la RDC mette le Ballet National en condition de participation à cet événement : en clair, prévoir et inscrire cette activité dans le budget 2008, qui va être présenté au Parlement en octobre 2008. Ce qui n’exclue nullement d’autres recherches de financement de ce projet de voyage du Ballet National, aux fins d’assurer le rayonnement de notre culture à l’extérieur du pays.
2.3.2. Le Ministère de la Culture et des Arts de la RDC devra exiger des organisateurs du Festival Mondial de Danse Folklorique de Mallorca, de faire parvenir au Ballet National, au plus tard en janvier 2009, des documents nécessaires aux formalités administratives liées à un tel voyage.
2.3.3. A l´instar de Mallorca, la RDC devrait investir dans le patrimoine culturel et signer les conventions de l’UNESCO y afférant, pour mesurer l’impact jusques alors insoupçonné du secteur de la culture et des arts sur l’économie nationale.
2.3.4. Désigner Monsieur Tomeu Bosch (et sa structure) comme point focal à Malloraca, de toutes les démarches visant la venue, à Kinshasa, en 2010, d’une troupe de danse folklorique de cet archipel ; cela en vertu de son expertise avérée et constatée.
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Transmis à Beni-Lubero Online par
Popal Isse Vossi Paluku Kisorobo,
Artiste et musicien beniluberois





