





Benilubero online vous propose sur cette page différentes réactions des congolais sur le moratoire accordé aux élus et membres du gouvernement détenteurs d’une double nationalité. Cette décision du Parlement signifie que le Parlement a reconnu l’existence en son sein des élus ayant plus d’une nationalité. Les nationalistes du Nord-Kivu ont sur leur liste un senateur qui a trois nationalités. Depuis l’inauguration de la Troisième Republique, les dirigeants politiques vont de scandale à scandale: La négociation en huis clos avec Nkunda, la repression sanglante des adeptes de Bundu Dia Kongo, La double nationalité des candidats gouverneurs de deux Kasai, le Ministre fantome ou fictif du Gouvernement Gizenga, la reconnaissance de plus de 160 élus ayant plus d’une nationalité, et tutti quanti. La question que tout le monde se pose est de savoir si la longue transition politique a vraiment servi à quelque chose. Beni-Lubero Online.
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Du Blog du Nationaliste Congolais
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Comme on devait s’y attendre, le parlement à majorité acquise à Kanambe vient de violer la constitution du pays.
En effet, hier à l’issu de la plénière axée sur la nationalité, un moratoire de trois mois – selon les députés eux-mêmes, a été accordé aux députés ayant une double nationalité pour renoncer à l’autre nationalité. Cette disposition viole l’article 50 de la constitution du pays.
Il est donc malheureux de constater que pour les intérêts d’une poignée de personnes (160 personnes sur la fameuse liste du député-MLC José Makila), le parlement se met à violer la loi fondamentale de l’Etat.
Alors que lorsque nos compatriotes- les vrais congolais- de la diaspora ont exprimé leur désire de participer au processus électoral en s’enrôlant comme électeur, Malu Malu leur a catégoriquement refusé au point de leur retirer leur droit civique.
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Et aujourd’hui, ce qui était caché se voit au grand jour: des étrangers ont été enrôlés comme électeurs.
Tous ces gens supposés avoir une double nationalité ont usé donc de faux et usage de faux lors l’opération de l’identification et enrôlement des électeurs et par conséquent, ils doivent être demis de leur fonction et poursuivis par la justice. Et que la CEI, puisqu’elle détient la liste des candidats députes, doit envoyer une autre liste des députés-qui sont venus justes après ces fautifs en terme des voix-.
Le Nationaliste
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R.D.Congo: Double Nationalité = dopage!?
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En RDC, la double nationalité, parmi les pseudo-élites politiques, intellectuelles, universitaires etc. congolaises, est pire que le dopage dans le sport, en général. C’est comme le dopage en haltérophilie: tout le monde sait qu’on se dope, mais tout le monde se tait, alors que dans les autres sports: on court les risques d’être testés positifs et d’être sanctionnés.
Que peut-on attendre, si on dit à une chèvre de garder un champ de jeunes plants de maïs? Remplacer chèvre avec parlementaires congolais et jeunes plants de maïs avec la nationalité congolaise et vous avez la réponse à la question! Combien de Congolais naturalisés se procurent illicitement une carte d’identité congolaise à Kinshasa, pendant leur séjour au Congo et se promènent avec elle au Congo?
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A un tournant de son Histoire, chaque peuple se positionne par rapport aux réalités nouvelles. Il nous faut éviter de chercher l’origine et la cause des problèmes et les erreurs/fautes tout le temps ailleurs, alors qu’on est soi-même ce problème. Il ne faut pas rester passif, pointer l’autre du doigt et attendre que cet autre apporte la solution, alors qu’on est soi-même la solution au problème que l’on a créé soi-même.
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La CEI a abattu un travail de Titan, un travail d’Hercule, en nettoyant une grande partie des écuries d’Augias que constituent les antivaleurs, leitmotiv d’une forte majorité des POLITICHIENS congolais (une infime minorité des Congolaises sont concernées).
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C’est depuis l’Etat indépendant du Congo que le problème de la nationalité congolaise (être née dans l’EIC, des parents congolais; si on est né en dehors de frontières de l’EIC, demande individuelle de naturalisation à partir de l’âge de 21 ans). Ensuite vint le fameux Chapitre V de la loi sur la nationalité de 1972, accordant à tout originaire du Ruanda-Urundi se trouvant sur le sol congolais (Zaïrois) la nationalité congolaise (zaïroise). Ensuite le fameux "Qui est Zaïrois et qui ne l’est" de 1981, retirant (loi de 1981) la nationalité zaïroise aux bénéficiaires illicites de la nationalité zaïroise avec la loi de 1972. Entretemps, il y avait eu la répétition générale du feu d’artifice de 1996 (pseudo-ethnogenèse "les gens de Mulenge – banamulenge”, par analogie banalondres, banakin, banaparis): la révolte de Masisi et Rutshuru.
"Nul n’est censé ignorer la loi", dit un adage juridique universel. Tout Congolais qui introduit une demande de naturalisation dans un pays étranger, sait pertinemment bien qu’il perd automatiquement sa nationalité congolaise le jour de l’acquisition de sa nouvelle nationalité et qu’il doit remettre aux services consulaires ou ambassade de la RDC de ce pays, son passeport congolais, qui est la propriété de l’Etat congolais. Combien le font? Combien l’ont fait? Et pourtant, ce sont de personnes jouissant d’un haut niveau d’instruction!
Il ne faut pas rendre la CEI responsable de la situation actuelle dans nos assemblées provinciales, au sénat, au parlement et au gouvernement.
Quels intérêts défendront-ils (ces parlementaires) lorsqu’il s’agira de prendre position contre le pays dont ils ont la nationalité?
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Les fameuses associations des droits de l’homme congolaises de Kinshasa, de L’ushi et du Katanga viennent de démissionner et de donner la preuve qu’elles sont au service des pays occidentaux (qui ont désormais leurs propres citoyens dans les nouvelles institutions congolaises) : double perdant, elles sont devenues inutiles pour ces pays et elles ne toucheront plus de per diem avec leurs rapports et communiqués farfelus sur la situation des droits de l’homme dans ces deux villes/provinces.
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Les "Toges noires" et les associations des juristes congolais semblent ignorer la Constitution et les lois de la République. En tant qu’associations spécialisées et membres de la société civile, elles ont l’obligation civique et morale de se porter partie civile et de traduire en justice toute personne élue ou dans le gouvernement ayant la double nationalité. Mais, beaucoup de membres de ces associations ont la double nationalité.
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Il appartient à toute citoyenne congolaise, à tout citoyen congolais de se porter partie civile et porter plainte auprès d’un tribunal compétent à Kinshasa ou dans les provinces contre tout élu soupçonné d’avoir une double nationalité (à nationalité congolaise douteuse). Il suffit de consulter les journaux officiels des pays européens, des USA et du Canada etc. ou d’écrire via leurs ambassades à Kinshasa aux procureurs de ces pays ou sur internet pour chercher leurs noms. C’est la seule solution qui reste pour purger ces institutions de brebis galeuses, au lieu de se plaindre et d’accuser la CEI de l’incivisme des partis qui avaient aligné ces chevaux de Troie dans nos institutions.
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Dr. Shungu M. Tundanonga-Dikunda
Public & Policy Affairs Consultant
PF 62 02 45
Germany





