





Lorsqu’on soulignait que l’intention profonde du peuple congolais, c’est de voir le pays franchir le seuil d’un changement radical, la classe politique s’enfoutait dans l’excès de leur vision prédatrice, en estimant que la démagogie était à sa portée, afin de duper la masser de n’importe quelle manière, quand il faut se présenter à la campagne électorale.
Le vandalisme qui s’est observé au Palais du Peuple il y a trois jours à Kinshasa, suivi d’un autre au siège du PPRD à Lubumbashi, est un signe visible que le peuple congolais a toujours conscience de sa souveraineté sur le pouvoir dans ce pays, et que ceux qui sont appelés « les élus du peuple » doivent se conformer à la volonté de ce dernier. L’acte ainsi posé est, certes, condamnable de par sa forme, mais contient dans son fond plusieurs révélation qu’il faudrait prendre en considération, dont entre autres:
1. Les Députés qui s’opposent aux volontés du peuple sont ceux qui n’étaient pas élus, mais nommés…
Le secret de mascarade vécue aux élections du 30 décembre 2018 tombe en plein jour. De par tous les coins du pays, des voix se sont levés pour dénoncer le détournement, en faveur du FCC, des voix des électeurs ayant choisi de renforcer le bras de l’opposition LAMUKA. Les congolais ont voté « changement »; mais les hommes au pouvoir ont préféré user de « la loi du plus fort » en imposant son dictat. Par conséquent, les véritables élus du peuple ont été tout simplement déclassés par la CENI, en les remplaçant par des individus « nommés » pour l’intérêt de la continuité du pouvoir prédateur du FCC.
Sinon, pourquoi un délégué du peuple s’opposerait-il à toutes les aspirations positives de ce dernier? Aujourd’hui le monde entier est témoin de la révolte du peuple congolais contre le comportement cynique des opérateurs politiques qui tiennent à maintenir la Nation en otage. Le FCC, avec son élément moteur le PPRD, n’a aucune raison d’exciter ses prétendus Députés à contrecarrer le schéma qui se met en place pour redresser les entreprises de l’Etat que son règne a radicalement ruinées. De quoi les tenants du FCC ont-ils peur? – Certainement des enquêtes inévitables sur la gestion desdites entreprises durant la période de leur pouvoir. Mais, certainement, aucun congolais ne croisera désormais les mains devant une telle affaire. Ce qui s’est passé au Palais du peuple à Kinshasa, au siège du PPRD à Lubumbashi, n’est qu’un début d’apocalypse qui ne laissera échapper aucun coupable, car les concernés doivent comprendre qu’ils n’ont aucun autre refuge que cette même base qu’ils feignent mépriser.
2. Les Députés qui s’opposent au peuple sont des intrus du FCC que le pouvoir prédateur a infiltré dans l’opposition…
Ils sont facile à reconnaître. Ils n’ont aucun souci pour le bien-être du peuple et ne se préoccupe que de leurs positions, leur ventre et les gains qu’ils tirent des corruptions et de leur trahison. Comme ils sont tous complices de la ruine du pays dans tous les domaines, ils ne sauraient tolérer que des enquêtes soient initiées sur la gestion de la chose publique telle qu’elle a été tenue pendant dix-sept ans par la Majorité Présidentielle devenue FCC. Aussi, sont-ils totalement engagés pour que la période d’après Kabila reste égale à l’époque Kabila. Tant qu’ils continueront à detenir le monopole politique rien ne changera plus ni sur le plan socio-économique, ni sur le plan sécuritaire, encore moins sur le plan politique. Avec eux, tout l’espoir dont le peuple s’est nourri devient illusoire: pas de paix, pas de liberté d’expression, pas de décollage économique, pas de construction des infrastructures de base (route, hôpitaux, écoles, eau potable ou électricité)
L’éveil de conscience jaillit de plus en plus au sein de la base. Le souverain primaire se résaisit. Démarrées à Kinshasa, poursuivies à Lubumbashi, les actions populaires restent l’unique moyen efficace pour se débarrasser de ces opérateurs politiques au comportement satanique.

Badibanga Kalonji
Correspondant BLO Kinshasa
©Beni-Lubero Online.





