





Un chien enragé n’a point d’égard, même pas pour ses maîtres ! dit-on.
Le président Joseph KABILA est à New-York, aux Etats-Unis, avec ses collègues présidents au rendez-vous annuel de la Conférence de l’Organisation des Nations Unies. Entretemps, toute l’opinion publique congolaise tourne son attention vers le siège des Nations Unies d’où elle espère voir une lueur de réconfort de la part de la communauté internationale. C’est cette communauté internationale qui venait d’encourager la mise sur pied du théâtre d’un « dialogue national » selon que Kabila l’en persuadait, jusqu’à faire pression sur l’opposition qui n’en voulait plus, sans toutefois s’efforcer à comprendre pourquoi le peuple congolais lui-même n’en voulait absolument pas pour des raisons loyales et sages que Tom Pierrello, l’envoyé spécial des USA pour les pays des Grands Lacs, sera contraint à découvrir ce 18 septembre 2016, à l’aéroport de Ndjili, à Kinshasa.
En effet, l’urgence émise par la misère du peuple congolais a été tenue pour une banalité par la communauté internationale qui n’a prêté aucune attention ni aux humiliations auxquelles il est soumis chaque jour ni à son cri sans cesse étouffé. Qui ne peut affirmer n’avoir jamais vu les images affreuses des massacres de Beni qui sont encore jusqu’à ce jour affichées sur tous les écrans des réseaux sociaux du monde ni entendu des voix qui ne se taisent point pour réclamer secours international, enquêtes internationales, justice internationale contre ces crimes bien organisés ? Qui peut oser nier toutes les preuves matérielles rendant l’évidence de la responsabilité du régime en place dans ces actes ignobles ? Qui dira-t-il n’avoir jamais entendu des cris de l’opposition et de la société civile qui ne cessent de dénoncer l’obstruction totale de toute liberté d’expression, la répression brutale de toute opinion contraire à celle du pouvoir ? Qui peut prétendre n’avoir jamais vu combien le peuple est écrasé par le fardeau d’un régime barbare (n’ayant aucun égard pour le droit et la dignité de l’être humain), terroriste (ayant plaisir à entretenir des hors-la-loi et des rebellions nationales et étrangères), sadique (prenant plaisir à faire souffrir son peuple, à les massacrer, à l’anéantir, à l’exterminer…), prédateur (qui n’est là que pour piller les ressources du pays et vider le trésor public au profit exclusif des dirigeants) …?
Il y a lieu de rappeler que cette urgence est encore, et peut-être plus que jamais, d’actualité, consistant dans la nécessité d’aider le peuple congolais à mettre immédiatement hors d’état de nuire un tel régime qui a causé tant de méfaits non seulement pour la Nation congolaise, mais aussi pour la région des Grands Lacs, pour le continent africain et pour le monde entier.
Fallait-il qu’un Diplomate d’un si haut rang qu’un représentant du Président des Etats Unis partage personnellement l’expérience de la douleur qui agonise la RDC contemporaine pour qu’enfin le monde prenne au sérieux le cri d’émoi du peuple congolais ? Le Diplomate américain ne l’aura vécu qu’une fois ; mais le peuple congolais gît sous cette oppression, ce terroriste de l’Etat, ce barbarisme, ce mépris de « l’homme » depuis bientôt 16 ans. Il en a assez.
Au nom du sabotage de la Constitution par le régime en place et en guise du soutien de la pérennisation de Joseph Kabila avec son règne terroriste, le Député Déo ENGULU du PPRD, soutenu par le président de la Ligue des jeunes du Parti de Lambert Mende, agresse violemment TOM PIERRELLO. Cliquer sur le lien ci-dessous pour suivre l’intégralité de la scène : http://www.afrik.com/rdc-usa-tom-perriello-agresse-a-l-aeroport-de-kinshasa-par-un-elu-proche-de-kabila
Patrick SHINDANO
Kinshasa
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
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