





La preuve est là. Aubin Minaku a bel et bien signé les ordres de Mission des opposants congolais partis au Sénégal pour la conférence internationale sur les élections et la démocratie en Afrique Subsaharienne.
Ce document atteste donc que le Président de l’’Assemblee Nationale Aubin Minaku avait autorisé la participation des opposants congolais à la conférence internationale du Senegal et qu’il avait le temps de demander au Sénégal ou à la Fondation Konrad pourquoi la majorité kabiliste n’avait pas été invitée.
Pourquoi Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais avait-il alors condamné le Sénégal d’avoir permis aux opposants congolais de participer à la Conférence Internationale ? S’était-il informé auprès du Président de l’Assemblée Nationale patron des députés et auteur des ordres de mission ?
Pourquoi après la sortie officielle de Lambert Mende, surnommé Tshaku (Perroquet) national, tirant à boulets rouges sur les opposants congolais partis au Sénégal et sur le Président du Sénégal lui-même, Aubin Minaku a-t-il gardé le silence, laissant la majorité kabiliste tombé dans le ridicule ?
Le volte-face d’Aubin Minaku est un iceberg d’une crise de pouvoir au sein de la majorité kabiliste. Il y a visiblement un dysfonctionnement au sein du gouvernement congolais, un dysfonctionnement que Lambert Mende, le volte-face de Minaku, et les députés de la Majorité auteurs de la motion incidentielle pour la déchéance des députés partis au Senegal ont étalé au grand public.
Le feuilleton de la Conférence Internationale du Sénégal a aussi démontré que les droits fondamentaux des citoyens, y compris ceux des opposants, ne sont pas respectés et sont en péril. Mais comme on dit souvent, à quelque chose, malheur est bon ! Le feuilleton des opposants congolais partis au Sénégal a aide le monde libre à se rendre compte de la dérive dictatoriale qui caractérise peu à peu l’action de la majorité au pouvoir R.D.Congo.
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