





Depuis que les forces vives de la société civile de Butembo ont mis la pression sur les autorités Politico-administratives et sécuritaires, leur exigeant de démissionner à la suite de leur incapacité de mettre fin à l’insécurité dont elles seraient par ailleurs complices, l’heure est à la chasse à l’homme.
1. Edgar KATEMBO Mateso, premier vice-président de la coordination urbaine de la société civile de Butembo est sous menace d’insécurité, voire de mort, de la part des gangs dûment mis sur pied pour nuire à sa vie. La nuit de vendredi à samedi 2 septembre 2017, des hommes en armes venaient d’encercler sa résidence à minuit. Mais ils n’ont pas pu opérer grâce à la vigilance des jeunes du quartier qui se sont réveillés et se sont mis à pourchasser les malfrats. Dès lors, il ne cesse de recevoir des messages et appels d’origine douteuse qui proviendraient des gens suspects et mal intentionnés.
2. La nuit de samedi à dimanche 27 août 2017, des hommes lourdement armés sont entrés chez TEMBOS YOTAMA, membre influent de la Véranda Mutsanga. Les jeunes les ont déstabilisés alors qu’ils voulaient forcer les portes.
3. Un peu plus loin, à Butuhe, Messieurs Mumbere Kahindo Nelson et Ndovya MUHONGOLO, respectivement président et Conseiller de la société civile du chef-lieu du groupement Malio, tous activistes des droits de l’homme et enseignants à l’Institut Aloy de Butuhe sont incarcérés dans l’amigo des militaires de Rughenda. Ils sont accusés d’avoir des relations avec des Maï-maï tout simplement parce qu’ils avaient sauvé la vie d’un ex-combattant en l’orientant vers la MONUSCO pour sa reddition, insertion et encadrement.
Pendant ce temps, les partis politiques de la majorité présidentielle œuvrant en ville de Butembo sont en train de distribution des tracts selon lesquelles les Maï-maï Mazembe viendront à Butembo le mercredi 6 septembre 2017 appuyer la société civile de Butembo pour chasser les autorités de la ville. C’est toujours le pouvoir en place qui colporte les faits, monte des scénarios en vue d’alimenter les troubles et la tragédie contre la paisible population civile locale.
La population devra comprendre qu’un poignet d’individus a déjà pris en otage toute une ville et qu’il est temps qu’elle se libère.
Georges MUZALIWA TAVULIA-NDANDA
Butembo
©Beni-Lubero Online.





