





Tôt le matin du 05 juillet 2018, entre 5 heures et 6 heures, les FARDC du 2102e Régiment ont subi deux attaques musclées de la part des présumés ADF respectivement au niveau de Kalyanzoko vers Mwalika et de Kanyihunga dans la région de Beni. L’armée congolaise, par le biais de son porte-parole, le Capitaine Mak Hazukay, passa aussitôt sur le média pour alerter les opinions sur une attaque qu’il attribue à la coalition ADF – Maïmaï Mazembe.
Il nous semble, cependant, urgent de rectifier les choses et de corriger cette désinformation délibérée de la part de l’armée congolaise qui, en bien des circonstances, jouent visiblement les jeux de l’ennemi de la paix au grand Nord-Kivu.
En effet, ce qui est certain, ce que les Maïmaï Mazembe se tiennent dans un pôle idéologique radicalement opposé par rapport aux présumés ADF opérant à Beni. De ce fait, il est impossible de voir ces deux groupes mener des activités conjointes contre les FARDC. Car, pendant que les ADF s’emploient à perpétrer des massacres à la fois contre les civils et les unités véritablement loyalistes de l’armée congolaise, le pouvoir en place a réussi à leur trouver une couverture parmi les autochtones non pas sous le nom des Maï-maï Mazembe, mais plutôt sous l’identité des Maï-maï Vivuya. Les présumés ADF (les égorgeurs de Beni) et les Maï-maï Vivuya sont des alliés. Leur collaboration sur terrain est encadrée par une frange dure des infiltrés qui malheureusement imprègne le déploiement des FARDC sur tous les axes de l’opération Sokola 1 et sur toutes les lignes de front de la région de Beni. Les Mazembe ont donc pour cible cette alliance comprenant les égorgeurs (présumés ADF) – les Vivuya – les infiltrés rwandais soutenant les massacres des civils en se cachant au sein des FARDC. Donc les Mazembe n’attaquent jamais les FARDC loyalistes.
C’est pourquoi, les attaques qui ont été menées contre les positions des FARDC le 05 juillet 2018 à Kalyanzoko et à Kanyihunga sont du genre des « auto-attaques » par lesquelles le pouvoir en place incitent les égorgeurs (les faux ADF qu’il a créés) et leurs alliés (les Maï-maï Vivuya et les infiltrés pro-rwandais du sein des FARDC) à frapper les positions des FARDC loyalistes qui apparaissent comme des obstacles à l’œuvre d’extermination génocidaire en marche à Beni. Et, lorsqu’on fait le constat des matériels quelques fois récupérés sur les ennemis, grande est la surprise de remarquer que ce sont toujours des armes émanant du même stock que celles utilisées par l’armée loyaliste. D’où, cette conclusion accablante stipulant que le commandant suprême des présumés ADF n’est autre que le général Major Joseph Kabila lui-même, qui se trouve en même temps le commandant suprême des FARDC.
Joseph Kabila et son réseau de criminels ne pourront plus jamais duper encore la masse. Tout leur plan machiavélique est exposé sur la table, en sorte qu’aucune de leurs manœuvres dilatoires ne pourront échapper à la vigilance du peuple qui l’attend au tournant pour lui faire subir des sanctions appropriées, pour ne pas dire une justice rigoureuse proportionnelle à sa responsabilité dans la souffrance des innocents.
Kapalata Grégoire
Butembo
©Beni-Lubero Online.





