





"Après la pluie vient le beau temps”, dit-on. En sera-t-il ainsi en RDC quand on sait que chaque jour les ennemis de la paix rodent à l’Est de la République- il y en a aussi partout et à tous les échelons-, cherchant qui dévorer (1 P 5,8-9) ? L’actualité nationale reste marquée par des vols à mains armées, des pillages des biens des paisibles paysans et des biens communs, des assassinats, bref des violences de tout genre… Nous en sommes tous témoins sinon victimes. Alors, peut-on parier que l’après- élections ne sera pas comme l’avant- élections ? Equation paramétrique !
Certes, en politique, surtout dans une démocratie- désormais la RDC veut mériter son épithète « D »-, la vie dépend des citoyens soucieux de s’acquitter de leurs devoirs civiques qui ne sont pas absolument aliénables sinon par la libre élection des représentants du peuple, c’est-à-dire le Parlement qui, de fait, a le droit de légiférer en faveur de toute la communauté nationale. Ainsi pouvons-nous nourrir l’espérance que l’après- élections nous apportera bonheur, paix et développement ? Rien n’est moins sûr.
Qu’à cela ne tienne, le paramètre à ne pas oublier dans la résolution de l’équation congolaise, équation apparemment compliquée, mais jamais impossible, est et reste le devoir délicat qui incombe à tout congolais : le devoir électoral. Cela requiert une conscience claire de la crise qui n’a fait que trop durer, des valeurs nationales à sauver et/ou à sauvegarder, des objectifs précis et réalistes et des moyens vraiment efficaces pour sauver la nation.
En résumant ainsi l’éducation civique et électorale, je crois avoir éclairé les consciences en vue du choix déterminant qui nous attend chers compatriotes. Je rêve d’un Congo uni et fort où régnera la concorde et la paix, le progrès et la démocratie au cœur de l’Afrique qui, permettez-moi encore ce rêve, peut donner au monde des valeurs humaines autres que son chapelet des misères dues aux guerres interminables et à la mauvaise gestion de la chose publique. Sifflons la fin du match. La blague a longtemps duré. Prenons-nous en charge et construisons notre beau pays.
L’optimisme est toujours de mise pourvu qu’il soit réaliste et doublé de l’engagement. Confiant en la Providence du Créateur et Seigneur de la paix que nous avons accompagné palmes à la main en chantant « Hosanna », les souffrances présentes peuvent toujours changer en joie comme les douleurs de l’enfantement de la femme qui accouche si et seulement si chaque congolais prend ses responsabilités à bras le corps car l’avenir du Congo dépend des congolais.
P. Adelard Mayani, a.a.
Rome
Beni-Lubero Online
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