





Les services de sécurité de BUNIA ont appréhendé une femme de 56 ans avec des effets militaires, cette Damme supposée supplétif des ADF affirme avoir travaillé au compte de ceux-ci comme ravitailleuse depuis 23ans dans les forêts de l’ITURI et KIVU. Ce qui attire notre attention, c’est la façon dont le porte-parole des opérations SOKOLA2a rendu publique cette information.
La façon de communiquer cet évènement d’arrestation de la maman et son ménager de BUNIA, intéresse plus d’un citoyen averti : le porte-parole des FARDC a identifié cette femme suspecte par le nom de KAVIRA, sur base de l’une des quatre pièces d’identité supposées retrouvées sur elle.
Pourquoi seulement retenir le nom NANDE dans tous les 4 noms ?
Le seul but était semble-il de jeter la responsabilité des massacres des NANDE sur leurs propres filles et fils.
Cette manière de communiquer nous indique que la politique de culpabilisation des victimes se poursuit normalement sans embuche par ceux qui sont censés sécuriser tous les citoyens congolais sans discrimination.
Cela ne pas la première fois que les hommes du micro au sein des FARDC présentent en public les potentiels collaborateurs ou supplétifs des ADF, mais ils mettent jamais à la disposition du public le déroulement des procès et les verdicts pour décourager le reste la bande des traitres au sein des communautés. C’est inacceptable que cela continue à se répéter sans la moindre sanction. Selon certaines sources, cette dame complice des égorgeurs serait d’origine Ougandaise de la tribu KONZO, elle porterait le grade de capitaine dans les forêts de BENI-ITURI.
- Est-il un grade au sein des FARDC ou bien des groupes armés parallèles créé pour brouiller toute trace des bavures orchestrées et commis par certains officiels congolais ?
Quand cela ne tienne, la communauté NANDE ne refuse pas qu’il y ait certains de ses filles ou fils égarés qui d’une manière ou d’une autre complotent avec les ennemis.
Ce qui attire plus notre curiosité c’est l’attitude non verbale de cette Damme, quand elle s’exprime. Consciente de l’ampleur de l’infraction dont elle fait l’objet, la Damme mâche les mots en toute aisance, sans gêne, elle donne même le temps durant lequel elle a passé dans ses affaires étant que collabo des génocidaires, les officiers militaires l’ont gardé sans menotte et pourtant elle est identifiée comme une Damme potentiellement dangereuse jadis possédant une ou plusieurs armes de guerres ! Cette manière de faire ne convainc personne. Il est tout à fin étrange pour une personne d’avoir un franc parlé dans des circonstances qui vous conduiront vers une condamnation. Dans des situations pareilles, la peur et le doute sont visibles sur le visage du suspect.
Le communicateur des FARDC, animé par l’esprit sentimentaliste, ne choisit que le nom NANDE pour la nommer, et pourtant la Damme était porteuse de 4 cartes d’identités don une carte pour l’UGANDA et trois autres cartes d’électeurs congolaises avec des noms qui se diffèrent, ce communicateur serait animé par un esprit de diabolisation, ses mots prémédités le démontre en clair.
Plusieurs fois, dans les territoires de LUBERO et BENI on appréhende les infiltrations des ennemies, tout azimut, les alertes se lancent malheureusement qui restent sans réponse, le mouvement suspect des familles qui s’appellent par erreurs BANYABWISHA parlant la langue rwandaise qui, en principe, devraient suspendre leurs mouvement migratoires vers les zones en guerre, hélas ! Ils n’obtempèrent pas aux instructions officielles et bénéficient de la protection totale de cette même police et armée, qui de son tour reste incapable de donner les vraies origines de ces criminelles ni dénicher même un seul égorgeur.
Les masquent finissent par tomber avec cet étant de siège, les FARDC parait une armée qui joue au claire le jeu de leurs propres ennemis, elle ne se gêne pas en faisant des communications penchants et divisionnistes, les soldats tombent dans des pièges jusqu’à se retrouver dans l’impossibilité d’identifier et neutraliser les génocidaires.
La communauté NANDE ne pas dupe, jusqu’à la faire consommer des contrevérités montées de toute pièces dans les labos des gens dont l’occupation, et la balkanisation reste leur obsession majeur.
En outre ; rien n’exclut la possibilité aux égorgeurs de porter les noms NANDE tout en étant pas NANDE, avec pour but d’accréditer la fameuse thèse de triste mémoire : « les Nande sont complices de leur propre massacre ».
Ca fait pratiquement 8 ans que les populations sont massacrées dans la région de BENI-ITURI, plus de 7 000 citoyens Nande ont péris et les dégâts matériels sont inestimables, le 06 Mai 2021, le pouvoir central instaure l’état de siège spécialement dans le NORD-KIVU et l’ITURI.
Quel en était le but ? Instaurer la paix ! Cette raison n’était qu’une communication politique publique, trop des méandres s’incubent là dessous. En réalité, le dispositif prévu pour 1mois devrait être reconduit ; jusqu’en présent le sérieux ne s’observe pas ; du point de vue opérationnel, aucun assaut décisif s’est fait. On nous roule dans la démagogie, telle que: « les FARDC montent en puissance face à l’ennemi… » Et pourtant avant l’état de siège on n’avait pas besoin d’une escorte pour voyager dans l’axe BENI-BUTEMBO, BENI-KASINDI, LUNA-KOMANDA…aujourd’hui les FARDC deviennent des expert en rançonnement, quant à ce qui concerne les offensifs contre l’ennemi, ils tâtonnent sur l’identification des égorgeurs, tantôt les ADF, tantôt les Ougandais, les islamistes, l’état islamique, des hutu (BAKURIMA), tantôt les élus de l’est, tantôt les jeunes NANDE… Ils se donnent dans la stratégie des dénonciations-calomnieuses. Si la simple dénonciation pouvait nous ramener la paix dans la région, les organisations de défenses des droits humains et les journalistes en ont fait autant, BENI-ITURI ne parlerait plus massacre plutôt qu’elles seraient plus loin en terme de développement, mais il est désormais claire que ces militaires sont à leur limites de lutte pour imposer la paix.
Ce qui les préoccupe plus c’est de se verser dans des communications calomnieuses en public, et entretenir la crise en s’attaquant farouchement aux petits groupes d’auto-défense locaux pour justifier leur continuité dans la gestion de ces deux provinces (NORD KIVU et ITURI) qui n’ont jamais vécu en paix depuis belle lurette ; et pourtant ces jeunes combattants courageux pouvaient travailler en synergique avec l’armé pour faciliter l’éradication des ADF, des telles volontés ne pouvaient que s’exprimer que d’une armée non infiltrée, avec cette actuelle FARDC don le commandement s’inféode a la volonté de l’Armée Rwandaise, pas question. Allons-y comprendre à qui profite ce chaos.
Cette manière de faire restera improductive, les militaires feront mieux de se concentrer à l’essentiel, neutraliser les égorgeurs et mettre fin aux massacres plutôt que de perde leur énergie sur les dénonciations qui ont comme objectif ; semer la division au sein des communautés comme afin de neutraliser toute initiative de la libération, l’exemple sévit en juin dernier dans le territoire de Nyiragongo, lors des marches contre la mission des nations unis.
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
Pascal Masereka
©Beni-Lubero Online.





