





L’emportement du régime au pouvoir en R.D. Congo contre l’Eglise catholique a atteint son pôle le plus extrême. La raison en est que l’Eglise catholique est restée l’unique institution morale qui continue à informer sans déviation la nation et à dénoncer sans répit la folie vertigineuse de l’État à ce moment où ce dernier a adopté l’intimidation et la barbarie comme le moyen privilégié pour maintenir le peuple congolais sous sa servitude.
Le dernier prix que l’église catholique du diocèse de Butembo-Beni vient de payer pour ce service, à l’issue des informations qu’elle a balancées au sujet du rebondissement de la tragédie de Beni, par le massacre du 7 octobre 2017 à Kamango, ce fut la destruction méchante de l’installation de l’antenne du relai de l’émetteur de lac radio diocésaine connue sous le nom de Radio Moto Butembo-Beni, RMBB en sigle. Des éléments FARDC se sont acharnés pour démolir ce poste de relai, pillant tous ses matériels qui comprennent entre autres un système solaire, l’ordinateur de contrôle, un régulateur etc.
Ce sabotage volontaire est perçu comme une autre attaque contre le peuple de Beni-lubero qui est désormais privé d’accès à l’information en un moment où il en a plus que jamais besoin. L’étau du génocide planifié contre les habitants de cet espace du territoire national se resserre sur tous les plans.
Quoi qu’il en soit, le peuple ne perdra jamais son courage et restera debout pour résister jusqu’au bout. En effet, tous ces emportements (massacres, pillage, enclavement médiatique etc.) ne sont des signes d’expression de la fin d’un régime aux abois. L’innocence des autorités aussi bien civiles sue militaires dans cet acte de sabotage ne pourra se prouver que par leurs efforts conjugués à aider le diocèse à retrouver les matériels pillés.
Pascaline Kyakimwa
Butembo
©Beni-Lubero Online.





