





Depuis un certain temps, les infiltrés rwandais se font voir dans la ville de Butembo au grand dam des paisibles bubolais. Certains d’entre eux viennent de prendre possession des maisons que des collabos congolais achetaient à leurs noms pour cacher les noms de leurs vrais acheteurs. Ils sont pour la plupart des jeunes adultes en âge de combattre. Les sources proches des militaires rapportent que la plupart sont des ex-militaires du CNDP ou des combattants des FDLR. La supercherie des FDLR dans l’occupation du Kivu commence ainsi à dévoiler ses secrets de polichinelle. La communauté internationale qui soutient l’occupation rwando-ougandaise de l’Est du Congo continue de prendre des congolais pour des idiots en faisant croire que la force de frappe des FDLR a été réduite grâce aux opérations AMANI LEO. La vérité est que l’occupation militaire tend à sa fin. Ceux qu’on appelait FDLR hier sont visibles aujourd’hui parmi ceux que la même communauté internationale appelle « retournés ». Et ce que cette communauté internationale appelle Armée Congolaise c’est l’armée du CNDP qui a toujours refusé de quitter l’Est du Congo. Comme les congolais ont déjà découvert cette supercherie de la communauté internationale et leurs complices du gouvernement congolais, la naissance d’un nouveau subterfuge est en cours, à savoir, l’armée de la CEPGL. Cette dernière supercherie de l’armée de la CEPGL a pour but de légitimer la dissimulation de l’armée d’occupation rwando-burundo-ougandaise qui endeuille aujourd’hui l’Est du Congo sous les étiquettes de FDLR, LRA, ADF-NALU, etc.
La gravité de cette supercherie pousse certains à se poser la question de savoir ce que font les politiciens congolais, surtout ceux de l’opposition, ainsi que les parlementaires.
A Butembo, la population s’intéresse aux infiltrés rwandais qui commencent à sortir de leur clandestinité mais qui se font remarquer tout de suite. C’est le cas de Mr Ibrahim qui se fait passer pour un civil mais dont les fins limiers de la population de Butembo connaissent comme ex-militaire du CNDP.
Ibrahim, Ex-Militaire du CNDP, infiltré dans la ville de Butembo
Certains de ces infiltrés rwandais qu’on trouve en ville de Butembo se font avoir parce qu’ils séduisant les filles désœuvrées moyennant des billets verts. Selon les indiscrétions qu’ils ont livré à leurs maitresses dans les Nganda de la ville une fois dans l’état d’ébriété, leur projet est de prendre en mariage les filles beniluberoises, faire des enfants avec elles, pour créer un pont entre les deux peuples. Une prime aurait été promise à tout infiltré rwandais qui présenterait sa femme beniluberoise aux cerveaux moteurs du projet.
D’autres continuent la mission de la violence pour casser la résistance des Nande au diktat rwandais. Ces derniers tuent, ravissent des biens de valeur, braquent les véhicules, etc. en toute quiétude car les autorités administratives locales n’ont aucun pouvoir sur eux. Malheur à ceux qui sont leurs voisins de quartier : Ils considèrent ce que les voisins possèdent comme leurs propres biens. Ainsi, on les voit prendre du bois de chauffage sans demander de permission, attraper des poules ou des chevres de leurs voisins pour les passer à la casserole, se raccorder au courant électrique du quartier sans l’aval des propriétaires (cas de Mr Ibrahim), etc.
Le mardi 22 mars, ces infiltrés rwandais avaient caché une arme à feu, un fusil de marque FA, dans une rigole en cellule Kiyimbi, au Quartier Kitulu, Commune Mususa, on ne sait pas pour quel objectif. Cette arme a été découverte par une dame qui balayait autour de sa parcelle. L’arme a été remise au Chef du Quartier pour enquête. Mais à la grande surprise de tous, ce chef du quartier a précipité l’arme au Commissariat de la Police Nationale Congolaise le plus proche. La pression sur le chef de quartier aurait été grande d’après ses proches pour qu’il rende l’arme et la ferme (la bouche). Sachant que le commandant militaire de la ville de Butembo est un ancien du CNDP, ses camarades d’armes infiltrés dans la ville ne sont pas inquiétés du tout. C’est pourquoi les bubolais parlent d’une insécurité entretenue dans la ville par ceux-là mêmes qui ont la responsabilité d’assurer la securite des personnes et de leurs biens.
Le Maire de ville SIKULI VASAKA se dit impuissant devant l’insécurité organisée à Butembo. Le numéro un de la ville de Butembo a livré son inquiétude à la presse locale après l’arrestation par le PIC de 2 militaires Fardc et 2 agents de la DEMIAP qui ont criblé de balles un jeune garçon du quartier Vutsundosans aucune faute de sa part.
Les FDLR qu’AMANI LEO prétend traquer dans les brousses sans aucune source indépendante pour confirmer les exploits qu’il s’attribue, ne sont pas en brousse mais dans les rues de nos villes et cités. Ils sont devenus Fardc, retournés, DEMIAP, ANR, Police Nationale, etc. Comme le peuple congolais vient de découvrir cette supercherie du siècle, il doit désormais éviter de se laisser tromper. Il doit prendre la décision d’assurer sa propre sécurité.
Gift BARAKA
Butembo
©Beni-Lubero Online





