





Les Jeunes du Quartier FURU en ville de Butembo, avec à la tète Me Mbusa Nzanzu Yotama, Candidat à députation nationale, ne manquent jamais de stratégie pour défendre la population sans défense par le moyen de la loi du pays.
La semaine écoulée, la ville de Butembo était sous l’opération appelée « bouclage » pour faire payer la taxe de la Société Nationale d’Assurance (SONAS en sigle), une opération lancée par la mairie. Pour ce fait, la police de roulage était déployée dans tous les coins et recoins de la ville pour contrôler les assurances des automobilistes de la ville. Il avait été annoncé que l’opération allait de 8h à 15h du lundi au vendredi pour que les récalcitrants arrêtés puissent payer leurs amendes avant que les bureaux de la SONAS ne ferment.
Les Jeunes de Furu sur l’Avenue Kighombwe après la fuite des policiers de roulage
Mais, le constat a été fait que la Police de Roulage en complicité avec certains directeurs de la SONAS prolongeaient le bouclage jusqu’aux heures tardives du soir et que les amendes de 40 à 50 US$ payées en ces heures tardives ne rentraient pas dans les caisses de l’Etat ni celles de la SONAS. Cet argent extorqué la nuit était destiné au Chai ( Thé) des policiers de roulage. En échange, le contrevenant n’avait pas de reçu attestant qu’il a payé. Celui qui ne payait pas ce Chai, se voyait ravir sa moto. Mais comme plusieurs motards la moto est le gagne-pain de la famille, plusieurs contrevenants jugeaient bon de payer le Chai aux policiers de roulage pour éviter de perdre leur moto. Le mal est que malgré le paiement de ce Chai les mêmes policiers de roulage pouvaient encore t’arrêter le lendemain pour un autre Chai.
Cette pratique qui existe partout en RDC devrait normalement pousser les automobilistes à avoir toujours leurs papiers en ordre pour éviter de donner le Chai de 100 US$ pour manquement d’un document officiel qui aurait couté 50 US$. Mais si les automobilistes sont à plaindre dans ce cas, les policiers de roulage n’ont pas le droit de percevoir de l’argent de la part des contrevenants qui doivent à la Banque ou à la compagnie d’assurance.
Comme toujours, certains victimes de cette tracassière policière avaient demandé de la Jeunesse de Furu d’intervenir à leur faveur pour mettre fin à cette tracasserie. Me MBUSA NZANZU Yotama Mbenze, Défenseur des droits humains en ville de Butembo, prendra sa moto « BODABODA » le samedi, jour non ouvrable pour la SONAS et non concerné par le bouclage, pour vérifier si les policiers de roulage ainsi que certains agents de la SONAS tracassent les paisibles bubolais ! Arrivée sur l’Avenue KIGHOMBWE, il se fait arrêter par des policiers de roulage. Connaissant l’énoncé de l’opération « bouclage », Me Mbusa demande aux policiers pourquoi le bouclage se fait aussi le samedi, pourquoi il est devenu une tracasserie pour plusieurs automobilistes, et pourquoi ils ne mettent pas l’argent perçu dans le trésor public ? Ces questions ont provoqué la colère des policiers de roulage qui ne sont pas habitués à des telles harangues de la part de leurs victimes. Lorsqu’ils demandent à Me Mbusa la clé de sa moto, ce dernier refuse et leur dit que le bouclage du samedi est illégal et que sa moto est en ordre. Pendant cette altercation avec les policiers de roulage, les Jeunes de FURU qui suivaient derrière pour voir ce qui arriverait à leur leader, sont arrivés sur l’Avenue Kighombwe, certains en voitures et d’autres sur leurs motos. Voyant l’intransigeance de Me Mbusa et l’attroupement des Jeunes venant de Furu et les passants, les policiers de roulage ont pris la fuite. Et pendant tout le reste de la journée du samedi, il n’y a plus eu de bouclage dans la ville.
Me Mbusa Nzanzu Yotama sur sa moto Bodaboda
Profitant de la fuite des policiers de roulage, Me Mbusa s’est adressé à la foule, expliquant pourquoi les bubolais doivent apprendre et connaître leurs droits. Me Mbusa a fustigé le régime a actuel dont l’action fait croire que le peuple congolais n’a que des devoirs mais jamais de droits. Connaître ses droits et ses devoirs, s’acquitter de ses devoirs et faire respecter ses droits, est le debout de la libération d’un peuple. Pour faire respecter ses droits, il faut des actions concertées en communauté car seul on devient facilement victime. L’exemple de l’attroupement sur l’avenue Kighombwe est un exemple est une preuve que l’union fait la force d’un peuple.
Après ce discours très acclamé par la foule, Me Mbusa est parti animer une émission sur le Parlement Debout de FURU « Aujourd’hui la vérité » sur les antennes de la Radio Télé Graben. Les tracasseries des policiers et des militaires ont fait le menu du jour.
Tembos Yotama
Butembo
©Beni-Lubero Online





