






La Monusco a finalement retrouvé et rapatrié les deux experts des Nations Unies pour la R.D. Congo tués au Kasaï-Central, en République Démocratique du Congo. Monsieur MICHAEL SHARP de nationalité américaine et Madame ZAHIDA KATALAN de nationalité suédoise, deux membres du groupe d’experts de l’ONU pour la RDC, ont été enlevés le lundi 13 mars 2017 au Kasai-Centrale, en R.d. Congo.
Conformément à ses investigations sur ce dossier, Benilubero Online n’a point manqué d’édifier aussitôt les opinions sur les raisons cachées de cet acte de crime. Sans ambiguïté, la main criminelle du pouvoir en place, à travers ses exécutants infiltrés au sein des FARDC, a été clairement indiquée, pendant que les autorités de Kinshasa tentaient de faire reléguer la responsabilité de ce forfait aux miliciens Kamwina Nsapu.
Mais aujourd’hui un agent de la Monusco à Kananga, correspondant de BLO nous aide à confirmer toutes les allégations en charge du pouvoir. Il précise que les corps sans vie des deux victimes onusiennes ont été retrouvés grâce au concours et soutien de recherche des miliciens Kamwina Nsapu. Par ailleurs, ce sont des agents terroristes du pouvoir infiltrés parmi les troupes des FARDC qui ont enlevé et tué ces deux innocents.
Par un tel acte, le pouvoir en place à Kinshasa met la communauté internationale devant un grand défi. Il est vrai que des milliers de paisibles civils ont été massacrés à Beni depuis Octobre 2014, d’autres à Kinshasa le 20 septembre, le 19 et 20 décembre 2016, d’autres encore ces derniers jours au Kasaï-Central et ailleurs à travers la RD Congo, sans faire l’objet d’une préoccupation spécifique de la part de la communauté internationale, en vue d’une éventuelle justice proportionnelle aux crimes enregistrés. Maintenant toutes les opinions sont attentives pour attendre le genre de réaction que les Nations Unies porteront en réponse au gifle que Joseph Kabila et son régime viennent de lui donner devant le grand public, uniquement en raison de son ambition de s’éterniser illégalement au pouvoir.
Jean-Luc Br.
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
©Beni-Lubero Online.





