





Pendant les premières 48 heures de la présence des militaires de la soit disant Deuxième Brigade venue de Rutshuru pour se déployer dans l’axe Kanyabayonga-Eringeti, la population du village de Sikwaila, situe dans les environs de Mbau, a comptabilise 15 chèvres pillées, et plusieurs kilos des vivres et autres produits culinaires emportes de force par des militaires armes.
Ceux qui ont vu ces militaires arrivés a Matembo, Sikwaila, Ngadi, Mavivi ont directement conclu sans peur de se tromper que c’est de nouveau le pillage qui se profilait a l’horizon. Les conditions de leur arrivée sur le lieu de leur déploiement étaient en effet inhumaines. D’aucuns étaient obligées de parcourir les 30 derniers kilomètres en pieds avec leurs effets sur la tète sur les routes poussiéreuses du territoire de Beni. Utilisant leur arme, certains ont oblige de force certains civils à transporter leurs effets jusqu’à leur destination finale.
Aucune structure d’accueil n’était mise en place sur le lieu du déploiement. C’est a peine croyable que ce déploiement dans des conditions inhumaines avait été annoncé avec faste par les autorités militaires de la province du Nord-Kivu comme faisant parti du vaste programme de brassage de l’armée congolaise, un programme financé par la Communauté Internationale. Ou sont passées les finances affectées au brassage de l’armée congolaise ? En attendant de trouver la réponse a cette question, c’est la population de Sikwaila qui paie le prix salé du brassage de l’armée congolaise.
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Vincent K. Machozi, a.a.
Mbau/Oicha
Beni-Lubero Online





