





Depuis mercredi 19 avril 2017, la population de la partie ouest du groupement Malio est encore une fois en déplacement vers la ville de Butembo et autres milieux environnants qu’elle estime plus sécurisée. A la base se trouvent les opérations militaires qui se poursuivent à Rwahwa, Kamero, Vurondo et Lulyasenge en groupement Malyo, chefferie des Bashu, territoire de Beni. Il s’agit des militaires Fardc qui sont en train de chasser les éléments maï-maï qui seraient fidèles à Saperita et Kilalo, une action qui est positivement appréciée par beaucoup de gens.
En effet, selon une source locale, ce vendredi, les combats se sont poursuivis à Musenge, Kamero et Masoya groupement Mwenye, chefferie des Baswagha, territoire de Lubero. Là aussi les militaires loyalistes sont en chasse derrière les Maï-maï.
Néanmoins, pendant ce temps, ce sont les élèves finalistes de cette contrée qui sont en dispersion dans les brousses, au risque de manquer le rendez obligatoire qui les attend à Butembo en vue d’y passer les épreuves préliminaires et les hors-sessions des Examens d’Etat qui devraient commencer d’ici le 02 mai prochain. Et ce n’est pas tout comme difficulté à ces infortunés finalistes. Au même moment, ils ne savent plus comment payer les frais de participation exigés par les autorités Scolaires à payer avant la date de passation de la dissertation et du jury.
Pour rappel, cette année, l’autorité provinciale a fixé les frais de participation aux examens d’État sans tenir compte de la situation des déplacés de son entité. Ces frais sont passés de 31500 à 48100 francs congolais, une révision à la hausse propre au Nord-Kivu, car même à Kinshasa, la capitale, ce frais est demeuré stable. Cette décision de majoration desdits frais par l’autorité provinciale est une autre source de spéculation dans les opinions au sujet des intentions profondes de telles autorités qui manifestent une telle insensibilité devant la souffrance de leurs administrés.
Sarah Kanyere
Butembo.
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
©Beni-Lubero Online.





